Corneille, Boileau, La Motte, Voltaire, Marmontel, La Harpe, Chénier et bien d’autres offrent une mine inépuisable à ceux qui voudront l’exploiter.

Magicienne universelle, elle transforme, au gré de l’écrivain, tout être et toute chose, et la nature entière lui offre à profusion les images et les couleurs qui vivifient les idées. […] Remarquez, en passant, que Voltaire et après lui le Dr Blair ont affirmé que toute métaphore doit nécessairement offrir une image sensible, que le crayon même ou le pinceau puisse figurer à l’œil.

Quel plus grand objet s’est jamais offert au génie de l’homme ; quelle carrière plus noble s’est jamais ouverte devant l’orateur !

C’est ce caractère qui donne à son ouvrage un ensemble et une fermeté que n’offrent pas des livres écrits depuis avec plus de science.

Lamennais 1782-1854 [Notice] M. de Lamennais nous offre dans sa vie comme dans ses œuvres les douloureuses contradictions d’une âme altière, ardente, incapable d’équilibre, et obstinée à se tourmenter elle-même par ses propres orages.

La jeunesse de 1825 O toi qu’on veut flétrir, jeunesse ardente et pure, De guerriers, d’orateurs, toi, généreux essaim,   Qui sens fermenter dans ton sein Les germes dévorants de ta gloire future, Penché sur un cercueil que tes bras ont porté1, De ta reconnaissance offre l’exemple au monde : Honorer la vertu, c’est la rendre féconde,   Et la vertu produit la liberté.

Racine, La Fontaine, et tous les grands poëtes, en offrent mille exemples. […] N’offrez pas un sujet d’incidents trop chargé. […] Si nous cherchons le pathétique dans une région plus sublime, au-delà des orages de la terre, notre éloquence sacrée n’en offre-t-elle pas des modèles au-dessus de l’admiration humaine ? […] L’exorde du même discours offre de magnifiques modèles de la même figure. […] Notre langue cependant en offre des exemples, dans les dialectes provinciaux, dans les locutions populaires ou anciennes, et dans les transformations qu’elles ont subies.

Mais malgré ce don d’éloquence, ses écrits ne nous offrent qu’une image affaiblie d’elle-même ; car elle brillait surtout par le génie de la conversation, et son style, parfois vague ou abstrait, n’a pas retenu toute la flamme de sa parole1.