Quand les auteurs anciens disent le Philosophe, ils entendent Aristote ; et quand les Latins disent l’Orateur, ils entendent Cicéron ; quand ils disent le Poète, ils veulent nommer Virgile. […] La mer Noire, qui est très-dangereuse pour la navigation, se nomme Pont-Euxin, Pontus-Euxinus, par euphémisme ; c’est-à-dire mer favorable aux voyageurs. […] — Nominare, nommer, dire le nom pour distinguer.
Je vais exposer et éclaircir le troisième, en suivant les traces de nos écrivains qui ont le mieux approfondi la science grammaticale, et parmi lesquels je me borne à nommer Duclos et l’Abbé d’Olivet. […] Il faudra donc dire : je connais les deux braves officiers que le roi a nommés colonels : = votre mère, que j’avais vue malade, je l’ai trouvée guérie.
– Nommez ses principaux ouvrages, en ayant soin, s’il y a lieu, de les classer par genres ; – parlez des qualités essentielles de son esprit et de son style ; ajoutez quelques mots sur l’influence qu’il a pu exercer sur son siècle. […] « Toute personne qui aura été condamnée deux fois en police correctionnelle pour délit d’ivresse sera déclarée par le second jugement incapable d’exercer les droits suivants : 1° De vote ; 2° D’éligibilité ; 3° D’être appelée ou nommée aux fonctions de juré ou autres fonctions publiques – ou aux emplois de l’administration – ou d’exercer ces fonctions ou emplois ; 4° De port d’armes pendant deux ans à partir du jour où la condamnation sera devenue irrévocable. » (Montpellier, juillet 1890.) […] Pierre le Grand, empereur de Russie, nommé membre de l’Académie des sciences de Paris, lui adresse par lettre ses remerciements. […] Talleyrand conclura en demandant qu’une commission, nommée par l’Académie des sciences, soit chargée de ce travail.
Qu’on nomme crime ou non ce qui fait nos débats, Sire, j’en suis la tête, il n’en est que le bras1 Si Chimène se plaint qu’il a tué son père, Il ne l’eût jamais fait, si je l’eusse pu faire.
Ainsi, ce qui caractérise le mieux ces plantes délicieuses que nous nommons le thym et le serpolet, ce sont les suaves odeurs qu’elles exhalent.
Mais les bornes de cet ouvrage ne me permettent que d’en nommer quelques-uns des plus estimés ; ce sont : Bossuet, dans son Discours sublime sur l’Histoire universelle jusqu’au temps de Charlemagne : la continuation en a été faite par une autre main.
Avis. On a réuni par des traits, dans la traduction juxtalinéaire, les mots français qui traduisent un seul mot latin. On a imprimé en italique les mots qu’il était nécessaire d’ajouter pour rendre intelligible la phrase française, et qui n’avaient pas leur équivalent dans le latin. Enfin, les mots placés entre parenthèses, dans le français, doivent être considérés comme une seconde explication, plus intelligible que la version littérale. Argument analytique.
Tel est l’emploi d’icel (ecce-ille), et d’icest, celui, celle, traités comme adjectifs démonstratifs dans ces locutions : « Icelle puissance…Celuy temps où…Celle tant renommée victoire… » 5° Tels sont les cas nombreux où figurent les pronoms relatifs qui ou que, usités alors pour ce qui et ce que dans les exemples suivants : « Nous nommons l’armet habillement de teste, qui est (quod est) une vraye sottie de dire par trois paroles ce qu’une seule nous donnoit. » — « Les bourgeois demandoient que (quid) c’estoit. » Nous trouvons encore un parfum de latinité dans ce tour si familier à Montaigne.