Songez qu’on avait donné à ses livres le nom des Muses.
Malherbe, dans son ode à la reine régente Marie de Médicis, a dit aussi : Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir : Mais l’art d’en faire des couronnes N’est pas su de toutes personnes ; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
Partout, soit que ses idées et ses paroles montent vers le supérieur auquel il rend compte, ou descendent sur les subordonnés qui lui obéissent, elles sont également nettes, pratiques, décisives, également empreintes de cet empire que donnent la vérité et la nécessité à l’homme qui se présente en leur nom.
Mais le ton de l’orateur et du poëte, dès que le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement, autant d’illusion qu’il leur plaît, et que devant toujours peindre et toujours agrandir les objets, ils doivent aussi partout employer toute la force et déployer toute l’étendue de leur génie. » Maintenant, il nous reste à étudier les qualités essentielles de l’élocution, c’est-à-dire celles qui conviennent à tous les tons ; les qualités accidentelles, c’est-à-dire celles qui ne conviennent que dans tel ou tel ton ; et enfin les ornements dont l’élocution est susceptible, et que l’on comprend sous le nom général de figures.
On réunit quelquefois, sous le nom de genre narratif, l’histoire et le roman : nous admettons la première division, comme plus facile pour l’étude que nous voulons faire.
Madame, nom que l’on donnait dans la cour de France à la princesse du sang la plus rapprochée du trône.
Encore quelques jours peut-être, la voix, la seule voix qui disait son nom parmi les hommes et le sauvait de l’oubli, sera muette, et Santa-Rosa sera mort une seconde et dernière fois.
c’est que la religion est dans Massillon ce qu’elle devrait être partout, et ce qu’on la trouve en effet, quand on la considère dans le véritable esprit de ses maximes ; c’est qu’il n’est pas une classe de la société, pas une circonstance dans la vie, où l’on ne puisse faire ce que nous prescrit cette religion par la bouche de l’orateur : tous les devoirs qu’il nous impose, en son nom, se trouvent si essentiellement liés à notre félicité temporelle, que l’on court volontiers au-devant d’un joug qui n’a rien d’effrayant dans la perspective, rien de pénible dans la pratique.