Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir en voyant ce portrait : c’étoient des cris qui faisaient fendre le cœur ; ils ne pouvaient prononcer une parole ; ses valets de chambre, ses laquais, ses pages, ses trompettes, tout était fondu en larmes et faisoit fondre les autres. […] Ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye et beaucoup d’autres pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avoit sur les bras. […] Voilà le second ministre1 que vous voyez mourir, depuis que vous êtes à Rome ; rien n’est plus différent que leur mort ; mais rien n’est plus égal que leur fortune, et les cent millions de chaînes qui les attachaient tous deux à la terre. […] Oui, beaucoup : elles sont mêlées d’aurore et de feuille morte : cela fait une étoffe admirable. » Ailleurs, voulant peindre un de ces jours d’hiver où le soleil brille, elle représente les arbres « tout parés de perles et de cristaux. » Ne sentez-vous pas l’air du printemps dans ces lignes : « Il fait un temps charmant ; nous sommes tellement parfumés de jasmins et de fleurs d’oranger que, par cet endroit, je crois être en Provence. » Mais nous n’en finirions pas, si nous voulions recueillir tous les détails pittoresques de sa correspondance. […] Coulanges avait vu mourir Seiguelay à Rome.
Je veux mourir si je sais son nom. […] Je meurs dans un moment : la mort va me délivrer de vos mains. […] Pour moi, je meurs, et je vous trouve plus à plaindre dans vos prospérités que moi dans mes souffrances. […] Chacun d’eux résigné se coucha pour mourir. […] — Que tu meures ?
Lorsqu’une plante est seule, ne trouvant point d’abri contre l’ardeur du soleil, elle languit et se dessèche, et meurt. […] Un passereau qui meurt me touche davantage2 ; pauvre petite créature de Dieu, qui, après avoir aspiré, comme un globule de rosée sur la fleur, sa gouttelette de vie, s’en va et ne revient plus. […] Ainsi donc se dénouent les plus doux liens de la terre, et nous nous en allons mouillant de nos larmes le chemin qui conduit à cette autre vie, la seule réelle, la seule désirable, qui nous est proposée comme but, et promise comme récompense ; et voilà pourquoi il est écrit : Pleurez peu sur le mort, parce qu’il repose ; et encore : Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur ! […] Lorsqu’un innocent meurt sur un échafaud, des générations entières s’occupent de son malheur, tandis que des milliers d’hommes périssent dans une bataille sans qu’on s’informe de leur sort. […] Je me meurs d’épuisement ; mes forces sont usées, et chaque jour j’ai à porter le poids de quelque malheur et de quelque tristesse nouvelle.
Mais le connétable ne mourut pas de ses blessures. […] Il se retira dans son château de Josselin en Bretagne, et y mourut en 1407.
Encore si on le laissait mourir tranquille ! […] Il meurt, et il n’a personne pour l’ensevelir. […] Est-ce là mourir ? […] Ce fut eu 1856 que mourut M. […] Jouffroy mourut en 1842.
Tenir, futur, je tiendrai ; venir, je viendrai, courir, je courrai ; cueillir, je cueillerai ; mourir, je mourrai ; acquérir, j’acquerrai. […] Mourir. […] Je meurs. Je mourus. […] Conjuguez de même les verbes aller, arriver, déchoir, décéder, entrer, sortir, mourir, naître, partir, rester, descendre, monter, passer, venir et ses composés, devenir, survenir, revenir, parvenir, etc., etc.
Né à Angoulême vers le temps où Henri IV faisait sa rentrée dans Paris, il mourut lorsque Louis XIV, majeur, laissait encore son pouvoir aux mains de Mazarin. […] Ou le monde est éternel, ou il a eu un commencement ; ou l’âme de l’homme meurt avec le corps, ou il y a une seconde vie pour elle après celle-ci : voilà toute la satisfaction que vous donneront les savants de la Grèce et les habiles de Rome. […] Eloigné de Rome à prix d’argent, il mourut subitement en 454 à la suite d’une orgie.
Le bruit avait couru que Voltaire venait de mourir. […] Enfin, leur maître croyait tout perdu, il y a trois mois ; il voulait mourir, il me faisait ses adieux en vers et en prose ; et le voilà qui, par sa célérité et par la discipline de ses soldats, gagne deux grandes batailles en un mois, vole aux Autrichiens, reprend Breslau, a plus de quarante mille prisonniers, et fait des épigrammes. […] Marmontel, littérateur connu surtout par ses œuvres critiques, naquit en 1723, et mourut en 1799. […] Voltaire disait ailleurs : On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d’aimer et d’être aimable, C’est une mort insupportable ; Cesser de vivre, ce n’est rien. […] Le bruit avait couru que Voltaire venait de mourir.