16 Pronom 11 Pronoms adjectifs 13 — démonstratifs 14 — indéfinis 45 — interrogatifs 14 — personnels 11 — relatifs 14 Régime du verbe 30 — des verbes actifs 30 — des verbes neutres 35 — des verbes passifs 33 — des verbes réfléchis 37 Remarques particulières sur chaque espèce de mots 45 — sur les adverbes 51 — sur les lettres 45 — sur les noms composés 46 Remarque sur les noms de nombre 46 — sur les noms partitifs 47 — sur les prépositions 54 — sur les pronoms 47 — sur le régime 52 — sur les verbes 50 Subjonctif 16 Sujet ou nominatif du verbe 30 Système métrique 69 Tables de multiplication 72 Tableau des temps primitifs 96 Tableau des temps primitifs des verbes irréguliers 98 Temps des verbes 16 Temps dérivés 32 — primitifs 25 Trait d’union 58 Tréma 58 Verbe 15 — accord avec le sujet ou nominatif 30 — auxiliaire Avoir 17 Verbe auxiliaire Être 18 — première conjugaison 20 — deuxième conjugaison 21 — troisième conjugaison 93 — quatrième conjugaison 24 — en er 20 — en ir 21 — en oir 23 — en re 24 — actifs 29 — impersonnels 37 — irréguliers 28 — neutres 33 — passifs 31 — réfléchis 36 Voyelles 3 Voyelles longues 4 — brèves 4
Je voudrais que, jusqu’à la fin, ils se souvinssent ainsi de moi, qu’ils fussent heureux, et qu’ils eussent une longue vie, pour s’en souvenir plus longtemps. […] « Il est des esprits méditatifs et difficiles qui sont distraits dans leurs travaux par des perspect ves immenses et les lointains du beau céleste, dont ils voudraient mettre partout quelque image ou quelque rayon, parce qu’ils l’ont toujours devant la vue, même alors qu’ils n’ont rien devant les yeux ; esprits amis de la lumière, qui, lorsqu’il leur vient une idée à mettre en œuvre, la considèrent longuement et attendent qu’elle reluise, comme le prescrivait Buffon, quand il définissait le génie l’aptitude à la patience ; esprits qui ont éprouvé que la plus aride matière et les mots même les plus ternes renferment en leur sein le principe et l’amorce de quelque éclat, comme ces noisettes des fées, où l’on trouvait des diamants, quand on en brisait l’enveloppe, et qu’on avait des mains heureuses ; esprits qui sont persuadés que ce beau dont ils sont épris, le beau élémentaire et pur, est répandu dans tous les points que peut atteindre la pensée, comme le feu dans tous les corps ; esprits attentifs et perçants qui voient ce feu dans les cailloux de toute la littérature, et ne peuvent se détacher de ceux qui tombent en leurs mains qu’après avoir cherché longtemps la veine qui le recélait, et l’en avoir fait soudainement jaillir ; esprits qui ont aussi leurs systèmes, et qui prétendent par exemple, que voir en beau et embellir, c’est voir et montrer chaque chose telle qu’elle est réellement dans les recoins de son essence, et non pas telle qu’elle existe aux regards des inattentifs, qui ne considèrent que les surfaces ; esprits qui se contentent peu, à cause d’une perspicacité qui leur fait voir trop clairement et les modèles qu’il faut suivre et ceux que l’on doit éviter ; esprits actifs, quoique songeurs, qui ne peuvent se reposer que sur des vérités solides, ni être heureux que par le beau, ou du moins par ces agréments divers qui en sont des parcelles menues et de légères étincelles ; esprits bien moins amoureux de gloire que de perfection, qui paraissent oisifs et qui sont les plus occupés, mais qui, parce que leur art est long et que la vie est toujours courte, si quelque hasard fortuné ne met à leur disposition un sujet où se trouve en surabondance l’élément dont il ont besoin et l’espace qu’il faut à leurs idées, vivent peu connus sur la terre, et y meurent sans monument, n’ayant obtenu en partage, parmi les esprits excellents, qu’une fécondité interne et qui n’eut que peu de confidents. » 1.
On le peut regarder comme l’analyse parfaite d’un long discours. […] Un effort de douleur rompant enfin ce morne et long silence, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient dans leur cœur la tristesse, la piété, la crainte, ils s’écrièrent : comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? […] Dieu va vous émouvoir pendant que son indigne ministre vous parlera, car j’ai acquis une longue expérience de ses miséricordes. […] Il importe donc de savoir se borner, comme il importe aussi de savoir couper une phrase trop longue et d’en faire deux ou plusieurs d’une convenable mesure. […] Or, ces repos sont de deux sortes, les uns plus longs et qui, dans notre versification, se trouvent à la fin du vers, hormis dans les rejets, les autres plus courts ; ce sont ceux de la césure.
C’est un carré long, à 10 ou 12 pieds au-dessus du sol, formé par une bande étroite où les acteurs viennent dialoguer : au centre de cette bande, un peu en arrière, se trouve la scène proprement dite σκήνη, renfermant les décors, qui placés sur des pivots, changeaient à vue d’œil. […] On voit combien la série est longue, et l’on comprend que Quintilien avait quelque raison de dire : Satira quidem tota nostra est. […] Non, l’épopée n’est pas un jeu d’esprit, qui Dans le vaste récit d’une longue action, Se soutient par la fable et vit de fiction. […] Je choisirai seulement les meilleures fables d’Ésope, c’est-à-dire celles qui me sembleront telles ; mais, outre que je pourrai me tromper dans mon choix, il ne sera pas bien difficile de donner un autre tour à celles-là mêmes que j’aurai choisies ; et si ce tour est moins long, il sera sans doute plus approuvé. […] Boileau sait que l’État est obéré ; les longues guerres ont épuisé les finances ; mais Corneille n’est pas un rentier ordinaire.
. — Ne pouvant entrer, à propos de ce texte, dans une longue discussion sur les parties d’étendue de la tragédie grecque, je me borne à quelques rapprochements, et je renvoie, pour chacune des six parties, à des exemples pris dans l’Œdipe roi, celle de toutes les tragédies grecques qu’Aristote a citée avec le plus de prédilection.
Il était également essentiel de faire connaître les meilleurs modèles en tous les genres ; et, dans cette vue, j’ai terminé chaque article par une notice plus ou moins longue des plus célèbres Écrivains, soit anciens, soit modernes.
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.
C’est le défaut des phrases suivantes : Si quelquefois le cœur se révolte contre les droits de l’amitié, le respect qui s’est formé en nous par une assez longue habitude ménage adroitement notre esprit, pour s’emparer de notre cœur. […] Corneille, dans une de ses pièces (Othon), parlant de trois ministres qui cherchaient à profiter du règne du vieux Galba, termine par une expression d’une incroyable énergie : On les voyait tous trois se hâter sous un maître Qui, chargé d’un long âge, a peu de temps à l’être, Et tous trois à l’envi s’empresser ardemment A qui dévorerait ce règne d’un moment. […] Pour dire que l’homme conserve jusqu’à la mort des espérances qui ne se réalisent jamais, Bossuet, ennoblissant cette idée aussi simple que vraie, la revêt d’une image sublime : L’homme marche vers la tombe, dit-il, traînant après lui la longue chaîne de ses espérances trompées. […] Un mauvais poète ayant regardé comme synonymes les mots constance et patience, un autre lui apprit ainsi la signification de ces deux termes : Or, apprenez comme l’on parle en France : Votre longue persévérance A nous donner de méchants vers, C’est ce qu’on appelle constance ; Et dans ceux qui les ont soufferts, Cela s’appelle patience.