Ce livre qui, suivant l’expression d’Etienne Pasquier, « méritait d’être jeté au feu avec son auteur », fut brûlé si bel et si bien qu’un siècle après, Bayle ne put en trouver un seul exemplaire.
« Le pauvre, en sa cabane où le chaume le couvre, « Est sujet à ses lois, « Et la garde qui veille aux barrières du Louvre, « N'en défend pas nos rois. » Virgile, au second livre des Géorgiques, voulant développer cette idée : O fortunatos nimiùm sua si bona norint agricolas ! […] Nous ne citerons ici pour exemple que ce magnifique passage du second livre de l’Enéide, où le grand poëte décrit l’incendie et le pillage de Troie. […] « Hic Hecuba et natæ nequicquàm altaria circùm, « Præcipites atrâ ceu tempestate columbæ, « Condensæ, et divûm amplexæ simulacra tenebant. » Dans le neuvième livre de l’Enéide, Euryale, percé par le trait du cruel Volscens, tombe à terre, et ne tarde pas à rendre le dernier soupir.
Dans un livre didactique, procédant par synthèse, où vous imposez votre savoir au lecteur qui ne s’adresserait pas à vous, s’il n’avait foi à la science et au professeur, il suffit de l’exposition simple, claire, précise de la matière ; une bonne définition sera tout l’exorde : « La géométrie est une science qui a pour objet la mesure de l’étendue. — La grammaire est la science des signes de la parole et des règles à suivre pour les employer convenablement. — L’histoire naturelle, prise dans toute son étendue, est une histoire immense ; elle embrasse tous les objets que nous présente l’univers….. » Buffon n’a pas commencé autrement. […] Lui-même, dans les livres de Rhétorique, conseille d’attirer sur la partie adverse, politique ou civile, l’envie, la haine, le mépris, en exposant tout ce que sa vie peut présenter d’odieux et d’infâme.
Son livre, aimé du ciel, et chéri des lecteurs, Est souvent chez Barbin3 entouré d’acheteurs. […] Que les vers ne soient pas votre éternel emploi : Cultivez vos amis, soyez homme de foi1 ; C’est peu d’être agréable et charmant dans un livre ; Il faut savoir encore et converser et vivre.
Nous lisons dans La Bruyère : « Que dites-vous du livre d’Hermodoce ? — Qu’il est mauvais, répond Anthime, qu’il est mauvais ; qu’il est tel, continue-t-il, que ce n’est pas un livre, on qui mérite du moins que le monde en parle — Mais l’avez-vous lu ?
Je les livre à la critique sans orgueil comme sans humilité; elles passeront, faute de mieux, et leur utilité justifiera mon travail. […] Oui, Monsieur, il sait que c’est mille cinq cents livres. […] Croit-il, le traître, que mille cinq cents livres se trouve dans le pas d’un cheval ? […] Dans la main droite, cette femme majestueuse portait des livres, et dans la main gauche un sceptre. […] Son livre était moins lourd.
Lersch, dans son livre intitulé Sprachphilosophie der Alten (1840), t.
Une dame de ses clientes avait, d’après le conseil de Le Normant, placé une somme de vingt mille livres sur une personne qui, quelques années après, devint insolvable.