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151. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606

On lira dans son journal ou ses lettres adressées à sa sœur Eugénie, à son ange gardien, dont la tendresse remplaçait pour lui l’affection d’une mère, le récit de ses luttes courageuses et fières, de ses désenchantements et de ses souffrances1. […] On peut lire une étude sur Maurice de Guérin dans les Portraits d’hier et d’aujourd’hui, par Gustave Merlet, in-12, Didier.

152. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article » p. 420

Nous lisons dans l’Ecriture sainte que, vers l’an 1489 avant J.

153. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109

Il est trop vivement touché des intérêts de sa patrie pour s’amuser à tous les jeux d’esprit d’Isocrate ; c’est un raisonnement serré et pressant, ce sont les sentiments généreux d’une âme qui ne conçoit rien que de grand, c’est un discours qui croît et qui se fortifie à chaque parole par des raisons nouvelles, c’est un enchaînement de figures hardies et touchantes : vous ne sauriez le lire sans voir qu’il porte la république dans le fond de son cœur ; c’est la nature qui parle elle-même dans ses transports ; l’art est si achevé, qu’il n’y paraît point ; rien n’égala jamais sa rapidité et sa véhémence2. […] Outre les portraits que La Bruyère, Saint-Simon, d’Aguesseau et Vauvenargues nous ont laissés de Fénelon (celui de Saint-Simon doit être modifié à quelques égards), on devra lire sur lui les discours de La Harpe et de l’abbé Maury, une notice de M.

154. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204

Comme ce maître de notre théâtre, il nous a laissé aussi d’excellentes pages de prose, dont on peut lire quelques-unes dans le volume de nos Morceaux choisis à l’usage de la classe de sixième. […] « Les discours des principaux personnages, du lion, du renard, et celui de l’âne que nous allons lire, sont d’une vérité telle que Molière lui-même n’eût pu aller plus loin. » 2.

155. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367

Dans le même écrivain, je lis encore : « Mon Dieu, que le ciel est beau ce soir ! […] Je lis dans M. de Lamartine : Vois : la mousse a pour nous tapissé la vallée ; Le pampre s’y recourbe en replis tortueux, Et l’haleine de l’onde, à l’oranger mêlée, De ses fleurs qu’elle effeuille embaume mes cheveux.

156. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Sa composition, remarquable par la grâce du style et la justesse des pensées, fixa l’attention de son professeur, le docteur Stevenson, qui la désigna pour être lue publiquement à la fin de l’année. […] Soave, qui le lut avec la plus grande attention, et pensa que l’Italie ne possédait aucun ouvrage qui pût lui être comparé, ou du moins que l’on dût estimer davantage ; il entreprit sur-le-champ de le traduire. […] Cependant cet estimable imprimeur voulut avoir l’assentiment d’un juge plus éclairé, et il envoya le livre à Samuel Johnson ; celui-ci n’hésita pas à déclarer qu’il avait lu les sermons de M.  […] Je crois en outre que la méthode que j’ai adoptée contribuera à faire lire les bons auteurs avec plus de plaisir, en mettant mieux en évidence leurs beautés et leurs fautes, et en invitant à n’imiter et à n’admirer que ce qui en est vraiment digne. […] Ce sentiment se réveille bien plus vivement, si nous entendons la voix de l’orateur, que si nous lisions son livre dans le silence du cabinet.

157. (1873) Principes de rhétorique française

Lire ne suffit pas ; apprendre par cœur est stérile, appliquer et s’exercer beaucoup est le seul moyen de profiter. […] Cultiver son cœur, orner sa mémoire, lire et méditer les grands modèles sont des conditions sans lesquelles la méthode serait inutile ; mais les exemples les plus frappants ne jettent de lumière que sur un point, la lumière des règles est plus étendue, elle éclaire toute la route. […] — La bienveillance est le zèle pour le bien de ceux qui nous écoutent ou nous lisent ; tous les hommes sont portés à croire les discours de ceux qu’ils pensent être leurs amis. […] — Il se rencontre certains cas très-particuliers où le début peut et doit être véhément : C’est le cas où une vive passion de joie ou de douleur occupe déjà le cœur de ceux qui écoutent ou qui lisent. […] Je vous ai déjà dit que mon cœur lut pardonne, Et c’est faire, monsieur, ce que le ciel ordonne.

158. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

lisons la lettre suivante : « Le comte de Guiche a fait une action dont le succès le couvre de gloire ; car si elle eût tourné autrement, il était criminel. […] On ne saurait trop recommander de lire avec soin une lettre avant de la fermer, pour s’assurer qu’on a bien dit ce qu’on voulait, qu’on n’y a laissé passer ni fautes ni équivoque. […] Point de raisonnements là-dessus, point de paroles ni de lettres perdues, il faut venir : tout ce que vous m’écrirez, je ne le lirai seulement pas. […] Dans l’opinion la plus extravagante et la plus barbare qui entra jamais dans l’esprit humain, savoir : que tous les droits de la société sont suppléés par la bravoure ; qu’un homme n’est plus fourbe, fripon, calomniateur ; qu’il est civil, humain, poli, quand il sait se battre ; que le mensonge se change en vérité ; que le vol devient légitime, la perfidie honnête, l’infidélité louable, sitôt qu’on soutient tout cela le fer à la main ; qu’un affront est toujours bien réparé par un coup d’épée, et qu’on n’a jamais tort avec un homme, pourvu qu’on le lue. […] Pourquoi ne s’exerceraient-ils pas, quand ils ont acquis une certaine maturité, à rendre compte, par écrit, d’un livre qu’ils ont lu, d’une pièce de théâtre dont ils ont vu la représentation ?

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