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48. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

En 1738, il fut promu à l’église métropolitaine d’Edimbourg, l’une des chaires cléricales les plus importantes du royaume, et dans le même temps l’université de Saint-André lui conféra le titre de docteur. […] L’une réside surtout dans la manière de sentir, l’autre s’appuie davantage sur la raison et le jugement. […] Pour acquérir l’une et l’autre, il n’est pas de moyen plus sûr que de chercher à imiter les écrivains et les orateurs les plus distingués. […] « Une difficulté, un obstacle. » La difficulté embarrasse, l’obstacle arrête ; l’une se lève ou s’éloigne, l’autre se surmonte. […] Ces deux circonstances, « il y a quelque temps, » et « en conversation, » qui se suivent immédiatement dans cette phrase, produiraient un meilleur effet si elles étaient séparées l’une de l’autre.

49. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95

Il y a nécessairement deux parties dans l’épigramme : l’une qui est l’exposition du sujet, de la chose qui a produit ou occasionné la pensée ; et l’autre qui est la pensée même, ce qu’on appelle la pointe, c’est-à-dire ce qui pique le lecteur, ce qui l’intéresse. […] Par conséquent, c’est l’assemblage de plusieurs énigmes, dont l’une porte sur le mot total, et les autres sur les parties de ce mot, c’est-à-dire sur les syllabes ou les lettres diversement arrangées.

50. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »

Les idées sont liées dans notre esprit, lorsque l’une réveille naturellement le souvenir de l’autre.

51. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »

Mais cet accord si précieux n’a jamais été bien durable ; et Cicéron lui-même, Cicéron, qui avait tant fait pour la gloire de l’éloquence et les progrès de la philosophie, ne tarda pas à voir l’une dénaturée par les déclamateurs, et l’autre corrompue par les sophistes.

52. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

L’Histoire de la religion se sous-divise en deux espèces, dont l’une est l’Histoire sainte, écrite par des hommes inspirés ; l’autre, l’Histoire ecclésiastique, écrite par des hommes aidés de la seule lumière naturelle49. […] De deux factions qui régnaient à Carthage, l’une voulait toujours la paix et l’autre toujours la guerre, de façon qu’il était impossible d’y jouir de l’une, ni d’y bien faire l’autre.

53. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

En général, quand on néglige l’ordre, c’est dans les petites parties qu’il est permis de le faire ; les grandes parties, les parties essentielles, doivent sortir du même fond, se rapporter au même but, être liées l’une à l’autre, et former un ensemble non moins utile qu’agréable au lecteur120. […] Si elles ne sont pas également intéressantes, l’une est alors subordonnée à l’autre, et ne doit entrer que comme concourant à la faire ressortir. […] « Nous l’avons vu, dit l’une, affronter la tempête De cent foudres d’airain tournés contre sa tête : Il marche vers Tholus, et tes flots en courroux, Au prix de sa fureur, sont tranquilles et doux.

54. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — NOTIONS PRÉLIMINAIRES. » pp. 264-266

. — Il y a des syllabes brèves de leur nature qui deviennent longues par position ; ce qui arrive quand elles sont suivies de deux consonnes, l’une finale, l’autre initiale du mot suivant.

55. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273

Une voyelle brève devient longue, quand elle est suivie de deux consonnes, dont l’une finit un mot, et l’autre commence le mot suivant.

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