L’une d’elles est un Cupidon de marbre, digne ouvrage de Praxitèle ; car, en recherchant les crimes de Verrès, j’ai appris les noms des artistes. […] Vous qui avez vu Enna, vous avez remarqué dans deux temples différents deux statues de marbre, l’une de Cérès, l’autre de Proserpine, toutes les deux également grandes et belles, et entre lesquelles l’ancienneté seule mettait quelque différence. […] Vis-à-vis de la porte du temple, dans une vaste place, sont deux grandes et magnifiques statues, l’une de Cérès, l’autre de Triptolème : leur beauté les mit en danger d’être enlevées, mais leur grandeur, jointe à la difficulté de les descendre et de les emporter, les sauva de ce péril. […] À l’égard des ornements dont cette ville était décorée, il consulta également les droits de la victoire et les lois de l’humanité : il crut que l’une lui faisait un devoir d’enrichir Rome d’une partie des beautés de sa conquête, mais que l’autre lui défendait de dépouiller entièrement une ville qu’il aurait voulu conserver dans tout son éclat. […] L’une d’elles, lorsque j’arrivai de nuit à Héraclée, vint au-devant de moi, accompagnée de toutes les femmes les plus distinguées de la ville, avec un grand nombre de torches ; elle m’appelait son libérateur et vous son bourreau ; cette infortunée, réclamant son fils à haute voix, tomba suppliante à mes pieds comme s’il eût été en mon pouvoir de le rappeler du tombeau.
Ainsi de deux choses l’une : ou César craint quelque chose des conjurés, et alors son avis est inconséquent : ou il est seul exempt de la terreur générale ; et c’est pour moi et pour vous une raison de plus de craindre davantage.
Heureux si ses vertus, l’une à l’autre enchaînées, Ramènent tous les ans ses premières années !
Le Mauvais ménage, Agnès de Chaillot, la Petite Iphigénie sont trois parodies excellentes, l’une de Marianne, tragédie de Voltaire ; l’autre d’Inès de Castro, tragédie de Lamotte ; la troisième d’Iphigénie en Tauride, tragédie de Guimond de la Touche.
Voilà donc deux raisons que je trouve en moi : l’une est moi-même, l’autre est au-dessus de moi.
. — Mais un ange se tenait entre l’arbre et l’abîme, comme pour recevoir le chasseur dans ses bras, — Celui-ci, pour se donner du courage, mange, malgré les avis de l’ange, un rayon de miel qui pendait à l’une des branches de l’arbre, mais aussitôt il tombe dans l’abîme —. […] Le cabinet du roi était à l’une des extrémités, et à peu près en face se trouvait la grande salle où s’assemblaient les états, quand ils devaient entendre quelque communication de la couronne. […] COMPOSITIONS N° 212. — La Couronne de Marie Une jeune femme avait élevé un petit autel à Marie, au fond d’une vallée solitaire — … elle allait tous les jours déposer sur la tête de la madone, une couronne des plus belles fleurs de la vallée — … Elle avait appris à son fils, dès la plus tendre enfance, à honorer ainsi Marie, et quand l’enfant fut grand, c’est lui qui allait porter la couronne nouvelle sur l’humble autel — … plein d’innocence, de joie et de céleste amour — … Un jour vint où il fallut quitter la ma « son maternelle pour aller en pension- — … Ce jour-là la couronne de Marie ne fut pas renouvelée et l’enfant fut triste — … Il porta ses douleurs au sein du pensionnat — … Le directeur du pensionnat, vieillard à cheveux blancs, sut la cause de la douleur du jeune homme ; et, en le consolant paternellement, il lui donna un rosaire, cette couronne mystique toujours fraîche, pour qu’il l’offrît tous les matins à la reine des anges — Ainsi fit le pieux écolier — … Or, il arriva que le vieillard et l’écolier, traversant un jour une forêt, s’égarèrent au milieu des ténèbres et furent sur le point de tomber entre les mains des voleurs — … Le jeune homme eut peur et dit : Je vous salue, Marie — … Aussitôt une clarté céleste dirigea leurs pas, et tous deux, en effeuillant la couronne mystique, arrivèrent en lieu sûr — … Alors ils prièrent — … En ce moment, une femme entourée d’un groupe d’anges, descendit sur eux — … Elle toucha Le front de son jeune serviteur, prit le rosaire qui se changea en couronne de roses, et remporta dans les cieux — … N° 213. — La Jeune Fille et sa Mère Une jeune fille et sa mère avancée en âge, travaillaient pendant une nuit d’hiver, à la lueur d’une lampe et à la froide chaleur d’un petit brasier — … La jeune fille dit doucement : Ma mère, vous n’avez pas toujours été pauvre — … Ma fille, Dieu est le maître — … Il m’a enlevé votre pore, je fus inconsolable, mais vous me restiez — … La jeune fille pleurait — … La mère reprit : Nous avons peu, mais nous travaillons, d’autres manquent de pain ; d’ailleurs, avec vous, pourrais-je me plaindre — … Et la jeune fille embrassait sa mère — … Ecoutez, ma fille, reprit encore la mère, tout passe ici-bas, un monde meilleur nous attend — … Quand je vous portais dans mon sein, la vierge Marie m’apparut et déposa entre mes bras un enfant couronné de roses blanches — … C’était vous — … L’hiver n’était pas fini, que la fille et la mère moururent dans les bras l’une de l’autre — … et l’on vit deux formes lumineuses s’élever dans les airs au milieu des cantiques des anges — … N° 214. — Le Trépas d’Amour À une époque de foi où les pèlerinages étaient en honneur parmi les chrétiens, un jeune gentilhomme entreprend un pèlerinage à Jérusalem, pour y visiter les lieux témoins des grands mystères de la vie du Sauveur — … Il parcourut successivement Nazareth, Bethléem, Béthanie ; il n’oublie pas le Jourdain, le désert, le Thabor, puis il suit jusqu’au calvaire la voie douloureuse — … Il descend dans le sépulcre, gravit ta montagne des Oliviers, d’où Jésus s’éleva dans les cieux — … Là, pénétré de douleur, et ne sachant, après avoir suivi pas à pas Jésus, en quels lieux aller sur ta terre, il pousse des soupirs d’amour vers le ciel — … Il meurt, on ouvre son corps, et l’on voit ces paroles écrites sur son cœur : Jésus, mon amour — … Avis. […] Cette montagne est traversée par trois routes également fréquentées : l’une conduit aux vignes célèbres de la Phocide, et s’élève par une pente insensible, jusqu’aux deux cimes du Parnasse qui fendent les nues.
Notre judicieux Boileau nous recommande ainsi de tenir compte de toutes ces nuances : Étudiez la cour, et connaissez la ville ; L’une et l’autre est toujours en modèles fertile.
Nous pardonnerait-on d’avoir parlé de l’allégorie, sans citer ici la plus riante de toutes, celle de la ceinture de Vénus, l’une des plus belles inventions du génie d’Homère ?