c’était quelque chose d’étrange et d’admirable, un de ces moments d’agitation sublime et de rêverie profonde tout ensemble, où l’âme et la nature se dressent de toute leur hauteur l’une en face de l’autre.
Comme j’étais à l’une des portières avec Mademoiselle de Vendôme, je demandai au cocher pourquoi il s’arrêtait, et il me répondit avec une voix fort étonnée : « Voulez-vous que je passe par-dessus tous les diables qui sont là devant moi ? […] Et la voix I, en rapprochant encore davantage les mâchoires l’une de l’autre, et écartant les deux coins de la bouche vers les oreilles ; A, E, I. […] La voix U se forme en rapprochant les joues entièrement, en allongeant les deux lèvres en dehors, et les approchant aussi l’une de l’autre, sans les joindre tout à fait ; U. […] C’est que sa vie et ses discours se confondent : l’une ajoute aux autres la force des exemples. […] S’il s’assied, vous le voyez s’enfoncer dans un fauteuil, croiser les jambes l’une sur l’autre, froncer le sourcil, abaisser son chapeau sur ses yeux pour ne voir personne, ou le relever ensuite, et découvrir son front par fierté, ou par audace.
Mais cent descriptions de suite ne ressemblent qu’à un rouleau où les études d’un peintre seraient collées l’une à l’autre. […] Il faut éviter soigneusement que l’action soit double ; car, s’il y avait deux actions pour prouver la même vérité, l’une des deux serait inutile, et, si chacune d’elles avait sa morale, il y aurait deux fables au lieu d’une.
Le cruel châtelain paraît à l’une des fenêtres ; il répond aux prières du malheureux par des insultes, à ses supplications par des menaces ; il rit de sa détresse. […] Deux scènes, intéressantes par elles-mêmes et par le contraste qu’elles formeront l’une avec l’autre, composeront cette narration : la première, touchante et pathétique ; la seconde, gaie et amusante. […] On peut suivre l’ordre des faits tel qu’il est tracé plus haut, et couper la narration en deux parties, dont l’une sera le développement du premier alinéa, l’autre le développement du troisième et du quatrième. […] Les juges apprécieront, d’après la position des deux familles, ce que l’une peut honorablement recevoir, ce que l’autre doit équitablement donner. […] Pendant que cette attaque avait lieu sur plusieurs points, le bruit d’un combat qui se livrait à l’une des portes se faisait entendre dans un gymnase.
Ainsi peut-on justifier Racine et Euripide des critiques imméritées dont leurs deux tragédies ont été l’objet ; les appréciations portées sur l’une et l’autre Iphigénie par les adversaires de chacune d’elles sont injustes, parce que, bien qu’opposées dans la forme, elles n’en procèdent pas moins d’une même erreur, qui est l’oubli des temps et des lieux où les deux pièces furent écrites. […] Pour l’une comme pour l’autre, il ne propose pas d’autre modèle, d’autre source de sujets que l’antiquité grecque. […] Aussi Boileau entendait-il par épopée un poème qui fût plus ou moins modelé sur l’Iliade ou l’Odyssée ; la poésie épique était, à ses yeux, un genre où l’imitation des anciens s’imposait, et l’une des premières règles qu’il prescrit est la reproduction artificielle de la mythologie antique, à l’exclusion du merveilleux chrétien. […] L’une, Britannicus (1669), qui est restée, selon le mot consacré par Voltaire, « la pièce des connaisseurs », fut inspirée à Racine par la lecture de Tacite, qu’il proclame avec raison « le plus grand peintre de l’antiquité ». […] Térence est plus honnête que Plaute, et par là il se rapproche davantage de la grande comédie ; mais en même temps il est plus sentimental que gai, et il lui manque l’une des qualités essentielles du poète comique, l’entrain et la verve.
Pour bien écrire, ce n’est donc pas assez de bien concevoir : il faut encore apprendre l’ordre dans lequel vous devez communiquer l’une après l’autre des idées que vous apercevez ensemble, il faut savoir analyser votre pensée.
Ni l’une ni l’autre relation ne l’embarrasse.
L’une des traces les plus regrettables de cet empire, c’est l’ânonnement ridicule qui, dans la bouche de tous nos écoliers, prend le nom de récitation des leçons ; il est impossible de bredouiller les mots d’une façon moins intelligente et plus ennuyeuse. […] Elle a multiplié, dans l’une et dans l’autre, les sites pittoresques ; elle y a entassé des rochers majestueux, creusé des vallons riants, et ménagé des cascades rafraîchissantes ; elle a orné, comme pour un jour de fête, leurs campagnes de la plus riche végétation ; et, tandis qu’elle a enrichi à l’envi l’Italie et la Grèce par les prodiges de sa puissance, elle a aussi donné aux hommes qui les habitent des qualités semblables, si du moins on peut reconnaître le caractère primitif d’un peuple, lorsqu’il a déjà été altéré par les gouvernements divers. […] Le prince de Talleyrand Avec lui disparut une intelligence forte, l’un des restes les plus brillants de l’esprit français, l’une des plus grandes renommées de la Révolution. […] S’il s’assied, vous le voyez s’enfoncer dans un fauteuil, croiser les jambes l’une sur l’autre, froncer le sourcil, abaisser son chapeau sur ses yeux pour ne voir personne, ou le relever ensuite, et découvrir son front par fierté ou par audace.