C’est le conseil de Quintilien, le précepte de la nature et de la raison, et nous ne saurions le rappeler trop souvent aux jeunes orateurs.
Nous croyons aussi rendre service aux jeunes professeurs en indiquant les meilleurs auteurs à consulter sur chaque question traitée dans notre Cours élémentaire. […] Je sais que par moi-même je ne suis rien : je ne suis qu’un enfant ; et je me sens si jeune, si inexpérimenté, si obscur, que, pour m’encourager, il ne faut rien moins que la grande cause dont je suis ici l’humble défenseur. […] Malheureusement elle est fondée sur le mensonge, et ce n’est point sur de pareils exemples que doivent se former de jeunes chrétiens. […] Elle consiste, non à retenir servilement le texte d’un discours, mais à saisir l’ordre et la liaison des pensées, et c’est à cette méthode que le jeune orateur doit s’efforcer d’arriver. […] Que le jeune prédicateur les feuillette donc jour et nuit ; il trouvera surtout dans saint Chrysostome, saint Augustin et saint Bernard, des richesses vraiment inépuisables.
Cette manière simple et franche de louer était nouvelle, sans doute, et n’en doit avoir que plus de prix aux yeux des jeunes orateurs, trop naturellement portés à prendre l’exagéré pour le vrai, et l’emphase pour la véritable éloquence.
Cette voix de Dieu domine pour nous le sifflement des vents, les mugissements de l’orage, et les cris des passagers désespérés, s’il en est qui soient encore désespérés à côté de la piété de ces deux jeunes sœurs ; elle domine, dans notre esprit, l’idée de la tempête, comme elle dominait alors la tempête elle-même dans les âmes que ranimait ce cantique, qui ne sera jamais chanté par des voix plus pures.
Adieu, mystérieux ombrage2, Sombre fraîcheur, calme inspirant ; Mère de Dieu, de qui l’image Consacre ce vieux tronc mourant, Où, quand son heure est arrivée, Le passereau, loin des larcins3, Vient cacher sa jeune couvée Dans les plis de tes voiles saints.
Jeune, adj. peu âgé.
Et dans ces vers si touchants de Joad au jeune Joas : Entre le peuple et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous rappelant un jour que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre et comme eux orphelin. […] Ton roi, jeune Biron, te sauve enfin la vie. […] vous ne me verrez plus Aux rayons du soleil présenter vos calices, Du printemps près de vous épier les prémices, À vos jeunes tribus assigner leurs cantons, Cultiver votre enfance et vous donner vos noms !
Tel, en un secret vallon, Sur le bord d’une onde pure, Croît, à l’abri de l’aquilon4, Un jeune lis, l’amour de la nature. […] Jeune enfant, répondez.