Allez donc, et portez cette joie à mon frère.
Ces hymnes, tout en se prêtant à l’exposition du dogme, sont plus spécialement des chants d’actions de grâces, des invocations, des prières ou des louanges que le poète adresse à Dieu ou aux saints : à Dieu, pour le célébrer, le remercier, implorer son secours ; aux bienheureux, pour exalter leur fidélité, l’héroïsme de leurs vertus, ainsi que leur bonheur et leur gloire, et les intéresser en faveur de leurs frères de la terre.
Ces événements divers où les habitants des champs trouvent l’occasion de déployer leur caractère et leurs mœurs, les scènes de bonheur ou de chagrin domestique, la tendresse des amis et des frères, les rivalités et les prétentions des amants, le succès ou le malheur inattendu des familles, sont une source de mille incidents pleins de charme ou d’intérêt, qui seraient plus susceptibles encore d’attacher le lecteur, si l’on mêlait aux descriptions que comporte cette espèce de poésie un plus grand nombre de récits, auxquels une douce sensibilité donnerait de la chaleur et de la vie20. […] Il exprime de la manière la plus touchante l’affection réciproque des époux, des parents et des enfants, des frères et des sœurs, des amants et de leurs maîtresses.
Représentons-nous Massillon dans la chaire, prêt à faire l’oraison funèbre de Louis XIV, jetant d’abord les yeux autour de lui, les fixant quelque temps sur cette pompe lugubre et imposante qui suit les rois jusques dans ces asiles de mort où il n’y a que des cercueils et des cendres, les baissant ensuite un moment avec l’air de la méditation, puis les relevant vers le ciel, et prononçant ces mots d’une voix ferme et grave : Dieu seul est grand, mes frères !
Bien loin d’aimer son frère et sa sœur, il n’aimait pas même son père.
Rappelle-toi ce jour affreux, Seigneur, où d’Esaü313 la race criminelle Contre ses frères malheureux Animait du vainqueur la vengeance cruelle.
Voulez-vous quitter votre frère ?
il est inondé du sang de mon frère. […] Le Capitale est le lieu où l’on a répandu le sang de mon frère ; ma maison est un lien où je verrais ma mère pleurer de douleur. […] Rien ne prouve mieux que tous les arts sont frères, quoique les artistes soient bien loin de l’être.