Parcourez de ce point de vue certaines pages de la Fontaine, de madame de Sévigné, de J.
La Fontaine.
Le lion de La Fontaine parle ainsi au moucheron : Va-t’en, chétif insecte, excrément de la terre.
Béranger 1780-1859 [Notice] Sage et avisé comme Franklin, épicurien aimable comme Horace et La Fontaine, Béranger éleva la chanson à la dignité de l’ode.
La Fontaine. […] Marmontel, dans ses Éléments de littérature, nous fait comprendre combien notre La Fontaine l’emporte sur les fabulistes de l’antiquité par les allusions fines et spirituelles qu’il a semées dans ses fables. […] « Ces traits, dis-je, et une infinité d’autres, aussi fins et aussi rapides, réveillent en passant une multitude d’idées qui rendent les plaisirs de cette lecture inépuisable ; et c’est dans les fables de La Fontaine, un genre d’agrément dont Ésope et Phèdre n’avaient pas soupçonné que l’apologue fût susceptible. » Lecture. — Quelques exemples d’allusion.
Comparez à La Fontaine ; le chat et les lapins.
Car La Fontaine a dit : N’attendez rien de bon du peuple imitateur, Qu’il soit singe ou qu’il fasse un livre : La pire espèce, c’est l’auteur.
Et quant à la congnoissance des faictz de nature, ie veulx que tu t’y addonnes curieusement, qu’il n’y ait mer, riviere, ny fontaine dont tu ne congnoisses les poissons : tous les oyseaulx de l’air, tous les arbres, arbustes, et frutices des foretz, toutes les herbes de la terre, tous les melaulx cachez au ventre des abysmes, les pierreries de tout orient et midy, rien ne te soit incogneu. […] Toutes les fontaines de mon grand jardin sont toutes achevées et ma basse-court sera toute logeable à Noël. […] Avant ou après l’Art poétique, Molière atteint la perfection de la comédie ; Racine, de la tragédie ; La Fontaine, de la Fable : nous retrouverons ailleurs les chefs-d’œuvre qu’ils ont donnés à la poésie ; Bossuet mène le chœur de l’éloquence sacrée, formé par Fénelon, Fléchier, Mascaron, Bourdaloue, Massillon. […] Michelet284, n’est autre chose qu’un hymne à la royauté. » On ne peut reprocher à Louis XIV que son peu de goût pour La Fontaine, dont les contes le choquaient peut-être comme les « magots » de Téniers, et pour Fénelon que, comme Bossuet, il trouvait sans doute « chimérique ». […] Le cartésianisme conquit le siècle tout entier : Bossuet, Leibnitz, Arnauld et Spinoza, jansénistes et protestants, femmes et poètes, Mme de Sévigné et La Fontaine (voir Fables, X, 1).