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112. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88

Les années finissent si tôt, et les prospérités humaines valent si peu, qu’elles ne méritent pas nos premiers vœux, ni notre principale attention.

113. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479

» Le père méditait une réponse sage, Lorsque son fils cadet, transporté de plaisir, Après tant de travail, d’avoir pu parvenir A placer son second étage, S’écrie : « Il est fini ! 

114. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Se croyant une haute vocation, ils tentent en vain le succès que n’obtient même pas toujours le vrai mérite, et finissent par ne rencontrer que le désespoir, après avoir longtemps lutté contre d’invincibles obstacles. […] En effet, dit Cicéron, quelques orateurs, entraînes par la pensée qui les presse, négligent de s’asservir au nombre ; leur style serré et précis, quelquefois dur et inégal, roule avec rapidité ; d’autres, majestueux et abondants, dominés par une imagination riche et féconde, étendent et finissent plus leurs tableaux. […] Ou bien le même mot commencera plusieurs phrases ou les finira, comme on peut le voir dans la plupart des interrogations et des subjections ; enfin, le même motet l’idée qui commençaient et finissaient la première phrase, changent de places et sont transposés dans la seconde, comme on peut le voir par ce distique : « Infelix Dido, nulli benè nupta marito : « Hoc pereunte fugis, hoc fugiente peris. » Traduit par Didon, tes deux époux ont causé tes malheurs : Le premier meurt, tu fuis ; le second fuit, tu meurs ! […] Non : c’est de l’avoir faite reine malheureuse. » Une belle suspension en poésie est celle où Auguste, instruit de la conjuration de Cinna, finit l’énumération de ses bienfaits par ce coup accablant : « Cinna, tu t’en souviens et veux m’assassiner. » Réticence. […] L’un, dès qu’il paraît dans les armées, donne une haute idée de sa valeur, et fait attendre quelque chose d’extraordinaire ; mais toutefois s’avance par ordre, et vient comme par degrés aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie ; l’autre, comme un homme inspiré, dès la première bataille s’égale aux maîtres les plus consommés.

115. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

Dictæ per carmina sortes, Et vitæ monstrata via est ; et gratia regum Pieriis tentata modis ; ludusque repertus, 405 Et longorum operum finis : ne forte pudori Sit tibi Musa lyræ solers, et cantor Apollo. […] Près du cirque Émilien, vous verrez tel artiste qui excelle à finir un ongle, qui sait donner à l’airain la souplesse des cheveux : talent incomplet, au demeurant, car il échouera dans l’ensemble. […] des calculs à n’en plus finir, pour diviser un as en cent parties. […] 1163Sortes dictæ per carmina, 1164et via vitæ 1165est monstrata ; 1166et gratia regum tentata 1167modis Pieriis ; 1168ludusque 1169et finis et, 1170longorum operum 1171repertus : 1172ne Musa ainsi, 1173solers lyræ, 1174et cantor Apollo 1175sit forte pudori tibi. […] La tragédie antique finit presque toujours ainsi ; voyez OEdipe, Hécube, etc.

116. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Ils mettent à profit ce reste de lumière Pour finir le travail dès l’aube commencé. […] Honte à qui reste en route et finit le dernier ! […] Enfin, lorsque le besoin est extrême, il s’expose à tout, attaque les femmes et les enfants, se jette même quelquefois sur les hommes, devient furieux par ces excès, qui finissent ordinairement par la rage et la mort. […] Il commence à chanter de fort bonne heure au printemps, et plusieurs jours avant le rossignol ; il finit vers le solstice d’été : son chant a paru assez intéressant pour qu’on l’analysât ; on y a distingué un prélude, un roulement, un final ; on a donné des noms particuliers à chaque reprise, on les a presque notées, et les plus grands connaisseurs de ces petites choses s’accordent à dire que la dernière reprise est la plus agréable. […] Mais je le sais… Je lis dans ce sombre avenir ; Mes malheurs sont prévus : ils ne sauraient finir !

117. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82

Il lui accorda de plus en plus sa confiance et finit par l’épouser après la mort de Marie-Thérèse d’Autriche.

118. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303

Chénier, dans une de ses Élégies, comme par un pressentiment de son propre sort : Je meurs : avant le soir j’ai fini ma journée… Voy., au contraire, de quelles couleurs Delille a peint un vieillard plein de jours, poëme de l’Imagination, chant VI.

119. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -

Calvin 1509-1564 [Notice] Né à Noyon, en 1509, fils d’un procureur fiscal, élevé dans l’Université de Bourges, destiné à l’Église, puis jurisconsulte en même temps que théologien, Jean Calvin finit par devenir le plus puissant organisateur de la réforme religieuse à laquelle il donna son nom.

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