Adieu à un ami 2 Je pose la plume, mon cher ami ; je n’ai fait, vous le voyez, que rassembler des fragments de correspondance, recueillir des renseignements dignes de foi, retracer quelques faits, et exprimer des sentiments que quinze années n’ont point affaiblis, et qui sont encore dans mon âme aussi vifs, aussi profonds qu’ils l’ont jamais été.
Par conséquent, les mots ignobles et bas doivent être rejetés, à moins que le génie du poète ne les rende dignes de la haute poésie. […] : Les Parques se disaient : Charles qui doit venir Au monde… Cette nymphe royale est digne qu’on lui dresse Des autels… O jeunes voyageurs, dites-moi dans quels lieux Je puis la retrouver. […] Seigneur, dans ta gloire adorable Quel mortel est digne d’entrer ?
Vous savez, ô Dieu vivant, que le zèle ardent qui m’anime pour le service de mon roi me fait tenir à honneur d’annoncer votre Évangile à ce grand monarque, digne de n’entendre que de grandes choses, digne, par l’amour1 qu’il a pour la vérité, de n’être jamais déçu.
De même qu’un artiste exagère les proportions des statues qui doivent orner les fûts des colonnes ou les sommets des édifices, de même il donne à sa voix et à son action une ampleur digne du théâtre qu’il domine du regard et du geste. […] Telle fut l’éloquence des Céthégus, des Africain, des Papirius, des Caton, éloquence grave, simple, pratique, la seule peut-être qui soit digne d’un peuple libre.
« Il a, selon un bon critique de notre époque1, des endroits dignes de Pascal et de Bossuet.
Oui, nous pouvons, en toute sécurité, nous rendre ce témoignage que le fond des idées nous a préoccupé à l’égal de la forme ; nous serons donc récompensé d’un travail souvent pénible, si les jeunes lecteurs de notre recueil comprennent bien cette leçon écrite à toutes ses pages, à savoir que le goût et la conscience se confondent, et que les pensées dignes de vivre procèdent toujours d’un caractère élevé, d’une volonté vaillante, d’un cœur honnête, d’un esprit droit et d’une âme saine.
Oui, nous pouvons, en toute sécurité, nous rendre ce témoignage que le fonds des idées nous a préoccupé à l’égal de la forme ; nous serons donc récompensé d’un travail souvent pénible, si les jeunes lecteurs de notre recueil comprennent bien cette leçon écrite à toutes ses pages, à savoir que le goût et la conscience se confondent, et que les pensées dignes de vivre procèdent toujours d’un caractère élevé, d’un volonté vaillante, d’un cœur honnête, d’un esprit droit et d’une âme saine.
Sophie, si jeune, est digne d’être pleurée — ….. […] Quoiqu’il en soit, c’est un présent digne d’une reine. […] Ces mots nous ne saurions où vous mettre ni nous aussi, sont-ils dignes d’un prince et d’un bel esprit ? […] Est-il digne d’éloges ? […] Mais il remarqua dans la foule un homme grave, au maintien digne, qui ne lui avait point fait sa cour et s’était tenu à l’écart.