En 1667, n’étant encore âgé que de vingt-sept ans, il mit sur la scène Andromaque : désormais il va être lui-même, et il égalera son maître en suivant un système différent. […] Tous ses personnages, réduits à des proportions plus humaines et plus naturelles que chez Corneille, ont un caractère et un ton différents, et toujours celui qui leur convient : tous ses rôles sont variés et plein de nuances délicates. […] Comme les pensées sérieuses et gaies, tendres et plaisantes s’y mêlent à chaque instant, il a senti que des vers de mesures différentes et des rimes croisées étaient ce qui leur allait le mieux. […] Ô vous dont la blancheur est souvent empruntée, Que d’un soin différent votre âme est agitée ! […] Un des procédés par lesquels il cherche et réussit le mieux à faire de l’effet, c’est en établissant des contrastes tranchants entre les mœurs des différentes nations.
Il a fait sentir pourquoi Homère et les prophètes ne sont jamais plus différents que lorsqu’ils semblent le plus se rapprocher par le fond ou les détails du sujet qu’ils traitent ; et nous ne saurions trop inviter les maîtres et les disciples à se pénétrer de l’esprit qui a dicté le Génie du Christianisme, le plus beau trophée que le génie de la sensibilité et l’enthousiasme du vrai beau aient élevé depuis longtemps à la morale et à la religion.
Différentes formes de l’histoire.
Plongé, en quelque façon, dans l’extase, mais emporté tout à coup par une imagination vive et ardente, il se représenta sous une forme visible les attributs du souverain créateur : il prêta un corps et une âme aux différents êtres sortis de ses mains, et les traça de même dans un langage plus agréable, plus riche, et, bien plus élevé que le langage ordinaire.
La vraie éloquence est bien différente de cette causeuse des places publiques, et son style est bien éloigné du jargon ambitieux des sophistes grecs.
Le retroussis1 de leur feuillage faisait paraître chaque espèce de deux verts différents.
Ces deux noms sont-ils différents ?
Il est vrai que nous ferons des vies bien différentes ; je serai troublée dans la mienne par les États, qui viendront me tourmenter à Vitré, sur la fin du mois de juillet : cela me déplaît fort. […] Ils peuvent servir d’exemple pour les différentes sortes de sublime, et en sont une véritable récapitulation. […] Pour fixer notre attention sur un passage qui réunisse les différents caractères du sublime, choisissons dans la tragédie d’Athalie, la scène vii du IIIe acte.