Elle a renouvelé la critique par l’intuition d’une sensibilité clairvoyante. […] On y a trouvé du pathos ; c’est assez la critique des gens de cette cour ; c’est le ridicule que les âmes froides donnent aux âmes ardentes.
est-ce l’esprit, l’imagination, la critique, l’art de composer, le talent de peindre ? […] En effet, avec ce que je nomme l’intelligence, on démêle bien le vrai du faux ; on ne se laisse pas tromper par les vaines traditions ou les faux bruits de l’histoire ; on a de la critique, on saisit bien le caractère des hommes et des temps ; on n’exagère rien, on ne fait rien trop grand ou trop petit, on donne à chaque personnage ses traits véritables ; on écarte le fard, de tous les ornements le plus malséant en histoire, on peint juste ; on entre dans les secrets ressorts des choses, on comprend et on fait comprendre comment elles se sont accomplies ; diplomatie, administration, guerre, marine, on met ces objets si divers à la portée de la plupart des esprits, parce qu’on a su les saisir dans leur généralité intelligible à tous ; et quand on est arrivé ainsi à s’emparer des nombreux éléments dont un vaste récit doit se composer, l’ordre dans lequel il faut les présenter, on le trouve dans l’enchaînement même des événements ; car celui qui a su saisir le lien mystérieux qui les unit, la manière dont ils se sont engendrés les uns les autres, a découvert l’ordre de narration le plus beau, parce que c’est le plus naturel ; et si, de plus, il n’est pas de glace devant les grandes scènes de la vie des nations, il mêle fortement le tout ensemble, le fait succéder avec aisance et vivacité ; il laisse au fleuve du temps sa fluidité, sa puissance, sa grâce même, en ne forçant aucun de ses mouvements, en n’altérant aucun de ses heureux contours ; enfin, dernière et suprême condition, il est équitable, parce que rien ne calme, n’abat les passions comme la connaissance profonde des hommes.
Bayle, dans son Dictionnaire critique (art. […] Barthélemy Saint-Hilaire est d’une lecture facile et agréable, mais encourrait plutôt la critique opposée. […] En conséquence, c’est d’après ces observations qu’il faudra résoudre (réfuter) les critiques introduites dans les controverses. […] Voilà comment il faut réfuter cette critique. […] Or, ce que ces acteurs étaient aux yeux de leurs critiques, l’art tout entier (de la tragédie) l’est pour l’épopée.
Ses principaux ouvrages sont le Socrate chrétien, où une teinte antique relève la beauté de la morale moderne ; le Prince, où il trace à Louis XIII ses devoirs et célèbre Richelieu son protecteur ; ses Dissertations politiques et critiques ; Aristippe ou la Cour, et la Relation à Ménandre, en d’autres termes sa justification ou sa réponse aux ennemis que lui avait faits sa gloire. […] Ses trois Discours sur la tragédie, modèles de saine discussion littéraire et de critique élevée, parurent au moment où Racine et Molière allaient remplacer sur la scène française l’auteur du Cid et du Menteur. […] N’est-ce pas d’eux que votre sage Addison, l’homme de votre nation qui avait le goût le plus sûr, a tiré souvent ses excellentes critiques ?
Son nom passe aujourd’hui pour une injure, et ne se donne qu’aux critiques envieux, méchans et peu éclairés.
Critique relevée aussi par le scholiaste de Venise et par Eustathe, sur le 1er vers de l’Iliade.
Villemain une page d’excellente critique sur cet épisode : « Ces trois périodes, dit l’éminent écrivain, présentent tout le tableau de l’histoire du monde. […] Malgré quelques critiques fondées qu’on en a faites, on peut dire avec M.
Entre les nombreuses éditions que l’on a publiées de lui, on signalera celles de l’abbé Guillon et de Charles Nodier, que recommandent des travaux critiques érudits et piquants ; surtout celle de M. […] Parmi ceux qui l’ont apprécié le mieux, on citera encore Fénelon, qui a notamment déploré sa mort dans la langue et avec la délicatesse de Térence, La Bruyère (discours de réception de l’Académie), Vauvenargues (Réflexions critiques sur quelques poëtes), Marmontel (Eléments de littérature, au mot Fable), La Harpe (Cours de littérature), MM.