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247. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »

D’autres fois deux moyens devront être employés : Si je n’ai pas de preuves authentiques de ma créance, le juge devra apprécier ma probité qui m’empêcherait de vouloir tromper, ma bienveillance qui me fait recourir avec confiance à son équité, ma modestie qui éviterait un scandale judiciaire et des débats publics, et ma prudence qui m’aurait retenu, si j’avais craint de perdre ma cause ; et tout cela formera un corps de preuves morales qui décidera le gain de ma cause.

248. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »

Racine est bien supérieur à Pradon dans la création du monstre, et dans le portrait qu’il nous en fait : son front, ses cornes, son corps couvert d’écailles, et Sa croupe (qui) se recourbe en replis tortueux, jettent la terreur dans l’âme ; le ciel et la terre en sont épouvantés.

249. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86

Les substantifs qui n’ont point de singulier, sont accordailles, ancêtres, annales, appas (charmes) ; armoiries, arrhes, balayures, basses (bancs de sable, ou rochers cachés sous l’eau) ; bésicles (sortes de lunettes) ; brisées, broussailles, caravanes (campagnes que les chevaliers de Malte sont obligés de faire sur mer) ; catacombes (grottes souterraines où l’on enterrait les corps morts) ; confins, conserves (lunettes) ; décombres, ébats, échasses, effondrilles (parties grossières qui restent au fond d’un vase) ; élémens (principes d’un art, d’une science) ; émondes (branches superflues) ; entours et environs (lieux d’alentour) ; entrailles, entraves, épousailles, fastes (tables, ou livres du calendrier des anciens romains) ; fiançailles, frais (dépense, dépens) ; francs (pièce de monnoie) ; funérailles, goguettes (propos joyeux) ; hardes, limites, matériaux, mœurs, obsèques, ossemens, pierreries, pleurs, prémices, ténèbres, us (usages) ; vacances (temps auquel les études cessent) ; vacations (cessation de séances des gens de justice) ; vergettes (époussette) ; vitraux, etc. […] Ainsi, il y a une faute dans ce vers de Racine :               Ce Héros expiré N’a laissé, dans mes bras, qu’un corps défiguré.

250. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Mais chez lui l’expression et la pensée ne forment qu’un corps. […] Ce que le savant voit avec la raison, l’orateur le voit avec les yeux du corps.

251. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

On appelait ainsi un vêtement qui couvrait le corps, depuis le cou, jusque vers la ceinture.

252. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

« Les rayons de lumière, dit-il, tombent sur les corps, et réfléchissent des uns sur les autres.

253. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Fondée par des bourgeois de Paris, appartenant aux divers corps de métiers, elle donna, d’abord à Saint-Maur, puis à l’hôpital de la Trinité, dont ils louèrent une pièce aux religieux Prémontrés, divers spectacles pieux tirés du nouveau Testament ; c’est sur une scène à trois étages, représentant le ciel, l’enfer, et le monde entre les deux, que fut joué, devant un public passionné, cet étrange et sublime mystère de la Passion, dont le plan avait été tracé par saint Paul lui-même. […] Ainsi, irascible, inexorable, sans mesure dans la douleur ni dans la vengeance, tel est le caractère qu’Homère prête à son héros ; mais il a su tempérer la rudesse un peu barbare de ce naturel farouche en mettant dans son âme deux sentiments qui nous le rendent sympathique : l’amitié qu’il éprouve pour Patrocle et la pitié qui l’émeut, quand, touché des larmes de Priam, il lui rend le corps d’Hector. […] « Les funérailles du comte étaient encore une chose fort embarrassante, soit qu’elles se soient faites avant la fin de la pièce, soit que le corps ait demeuré en présence dans son hôtel, en attendant qu’on y donnât ordre. […] Je vous transmets donc cette demande avec confiance, en vous renouvelant, Monseigneur, les remerciements du corps académique, auxquels je joins mes hommages les plus respectueux. […] Le maréchal était en proie à la plus vive anxiété : traîné dans une voiture d’osier, car il était trop faible pour se tenir à cheval, il parcourait le champ de bataille, montrant qu’une âme guerrière est toujours maîtresse du corps qu’elle anime.

254. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

La compagnie des méchants est aussi nuisible à la santé de l’âme que l’air vicié à celle de nos corps.

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