/ 228
126. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »

Quoique chacun de ces traits puisse s’appliquer à différents objets, il faut néanmoins que tous ces traits réunis conviennent uniquement à la chose, dont le nom est le mot cherché : c’est la première et la plus essentielle règle de l’énigme. […] Au reste, ces trois genres de poésie ne sont que des jeux littéraires, qui exercent l’esprit ; et l’on doit convenir que tout ce qui exerce l’esprit, ne peut pas lui être inutile.

127. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »

On peut considérer la chaleur et la gravité comme les deux attributs caractéristiques de l’éloquence qui convient à la chaire : mais il n’est ni commun ni facile de réunir ces deux caractères d’éloquence.

128. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246

Je voudrais que nous fussions « doux avec la vie » ; mais cela, j’en conviens, est plus difficile2.

129. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75

Mais, s’il convient de baisser la note, conseillons Nicole aux esprits qui ont besoin d’être mis à un régime sain et substantiel.

130. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »

Ainsi, un ouvrage est bon lorsque les choses dont il est composé sont vraies ou vraisemblables ; lorsqu’elles sont bien disposées et bien arrangées ; lorsqu’elles sont bien assorties et qu’elles se conviennent réciproquement.

131. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93

L’hypocrisie Quand je parle de l’hypocrisie, ne pensez pas que je la borne à cette espèce particulière qui consiste dans l’abus de la piété, et qui fait les faux dévots ; je la prends dans un sens plus étendu, et d’autant plus utile à votre instruction que peut-être, malgré vous-mêmes, serez-vous obligés de convenir que c’est un vice qui ne vous est que trop commun ; car j’appelle hypocrite quiconque, sous de spécieuses apparences, a le secret de cacher les désordres d’une vie criminelle.

132. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE V. Autres sortes de vers. » pp. 332-338

Ce vers, qui convient à la poésie légère, était d’un fréquent usage chez les Latins.

133. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »

Ce qui fait à Hérodote, historien et observateur, autant d’honneur au moins que les éloges de ses propres concitoyens, c’est la vérification récemment faite sur les lieux, par des savants dignes de foi, de ce qu’il avait écrit sur l’Égypte, et que l’on était convenu de regarder comme fabuleux. […] Si l’on réfléchit à l’immense intervalle que la vérité devait avoir à franchir pour parvenir, d’un simple sujet, jusqu’aux oreilles d’un monarque tel que Crésus, on conviendra qu’il y avait du courage à parler ainsi.

/ 228