Andrieux nous décrit l’endroit où s’élevait le moulin de Sans-Souci : Sur le riant coteau par le prince choisi, S’élevait le moulin du meunier Sans-Souci. […] Celui qui développe une pensée doit donner de la vie au style, du mouvement, du coloris, afin de soutenir l’attention de celui qui lit ou écoute, il faut rechercher un style entraînant, qui plaise, qui séduise, savoir choisir une tournure originale, extraordinaire, qui charme par sa nouveauté. […] « Et, comme il vous est donné le temps de choisir vos idées, vos expressions, votre style devra y gagner en élégance et en agrément.
Sainte-Beuve a dit de lui : « Je le comparerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits ; mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. » S’il est un démon de grâce et d’esprit1, il a peu d’autorité morale ; la vérité même il la traite en homme « qui pouvait s’en passer, et lui préfère la gloire1 ». […] Je me borne à être un sauvage paisible dans la solitude que j’ai choisie auprès de votre patrie1, où vous devriez être. […] Fallex, qui a rendu un véritable service à la jeunesse par son excellent recueil des lettres choisies de Voltaire. — Delagrave, 1867.)
» Je l’attends cette mort, sans crainte, sans désir : » Je ne puis l’avancer, je ne puis la choisir, etc. » (Ibid. […] Arrêtons-nous, pour le prouver, à quelques exemples choisis dans celui de tous les anciens qui a dit le plus de grandes choses avec le moins de prétention, et qui a donné à la morale la plus sèche les formes les plus aimables.
Si le tudesque put se retremper à sa source, lorsque Charlemagne choisit Aix-la-Chapelle pour sa résidence, le démembrement de son empire rendit la prééminence à l’idiome roman, comme le prouvent les serments prêtés par Louis le Germanique en 842, et par Rollon qui, en 911, à Saint-Clair-sur-Epte, jurant fidélité à Charles le Simple, fut accueilli par un éclat de rire, lorsqu’il prononça, dans son jargon maternel, la formule consacrée, (By got). […] Parmi les surprises, les enlèvements, les prodiges et les coups de théâtre brille un rayon d’idéal qui éclaire ces fables attrayantes, dont la profusion atteste le besoin universel des plaisirs choisis que permet l’imagination.
Racine appartient à la famille des génies studieux, tendres et épris de la perfection qui ont cherché le naturel dans les formes les plus nobles et les plus choisies. […] Ne parlons plus ici de Claude et d’Agrippine ; Ce n’est point par leur choix que je me détermine : C’est à moi seul, madame, à répondre de vous ; Et je veux de ma main1 vous choisir un époux.
Comme vous devez rendre compte de votre état, c’est à vous de le choisir : dans la robe vous trouverez plus d’indépendance ; dans le parti de l’épée, de plus grandes espérances. […] Les Èques disaient dans leurs assemblées : « Ceux qui ont pu choisir ont préféré leurs lois au droit de la cité romaine, qui a été une peine nécessaire pour ceux qui n’ont pu s’en défendre. » (Tite-Live.)
On admire dans ses discours une éloquence naturellement proportionnée aux sujets : sublime dans les plus élevés ; communicative et intéressante dans les plus simples ; une érudition choisie, une profondeur de raisonnement, parées de toutes les grâces de l’élocution.
On peut rapprocher ces stances de celles de Malherbe sur la mort de la fille de du Perrier : voy. nos Morceaux choisis des Classiques français, à l’usage de la classe de sixième.