Nos poëtes ont vu des défauts dans sa Poétique, pour le moins à notre égard, toutes choses étant aussi changées qu’elles le sont. » (Saint-Évremond, De la Tragédie ancienne et moderne.
A part cette légère remarque, et l’épithète blanchissante qui ne change guère d’aspect de la mer aux yeux du barde, il n’y a que des éloges à donner à ce morceau brillant. […] Vers le soir, l’homme-billet se changeait en un homme ordinaire, ses métaux se métamorphosaient en cœur humain. […] Ici l’on sent que tout change de nom, c’est le vice éhonté qui est innocent, et c’est la vertu qui est coupable. […] Tes rivages sont des empires, ils changent sans cesse, et tu restes toujours le même. […] Mais tout-à-coup sa voix tombe, l’oiseau se tait… Il recommence.… Que ses accents sont changés !
Le temps qui change tout, change aussi nos humeurs ; Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs. […] Ce goût, qui se montre si vivement dans l’enfance, ne fait que changer d’objet dans les âges plus avancés.
Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage Changent un peu votre courage. […] Au contraire, il proteste que si le peuple lui-même ne reconnaît pas que cette loi le trompe par de flatteuses apparences et porte atteinte à sa liberté, le consul est prêt à changer de sentiment. […] — Il est des cas où un mot mis à la place d’un autre mot changerait toute l’économie.de la pensée, et tout l’effet serait manqué. […] La place en peut être changée pour des effets d’harmonie ou mieux d’expression. […] Ce sont des tours de pensée indépendants des mots eux-mêmes et tels qu’en changeant les mots on ne changerait pas pour cela la pensée et le sentiment que les mots veulent exprimer.
— Les adjectifs terminés en x se changent en se : dangereux, dangereuse ; honteux, honteuse ; jaloux, jalouse, etc., cependant doux fait douce ; roux fait rousse.
Que sera-ce lorsque les nœuds du sang, de la reconnaissance, de l’habitude, s’uniront pour changer en affection et en devoirs cet intérêt naturel que les premiers et les derniers jours de l’homme sont en possession de nous inspirer1 ?
que trop exact à l’heure ; de ne rentrer chez soi que pour changer de livres et de méditations, ou pour se livrer à ce repos absolu qui est doux comme le sentiment d’une bonne conscience !
Tantôt les êtres animés changent entre eux les signes qui les expriment. […] Tout cela ne vous semble-t-il pas un peu forcé, et vous figurez-vous bien nettement l’élan du cierge et les lettres de change du buisson négociant, qui fait faillite et est prêt à porter le bonnet vert ?