Encore une fois, cette substitution n’est assurément pas une faute, souvent même elle est une beauté ; mais quand tout un poëme est écrit dans ce goût, il devient d’une insupportable monotonie. […] Vous vous dites le plus malheureux des hommes, celle que vous aimez est la plus belle des femmes ; personne ne le croit que vous ; et cependant, non-seulement on vous pardonne de l’affirmer, mais que cette infortune soit réellement étrange, cette beauté réellement extraordinaire, la vertu de votre bonne foi peut aller jusqu’à vaincre notre incrédulité.
Ainsi, les idées de blancheur, de grandeur, de beauté, de faiblesse, sont des idées abstraites : nous les acquérons en voyant des êtres blancs, grands, beaux, faibles.
Elles lui font découvrir, non seulement mille beautés qui lui seraient échappées, mais encore la source et le principe de celles qui le frappent ; et l’on conçoit aisément que cette découverte doit ajouter beaucoup au sentiment agréable, que lui cause la lecture d’un bel ouvrage.
Voyez quel exorde magnifique Fléchier a su tirer de la rare conformité que lui offraient les livres saints entre le héros des Machabées, et le grand homme (Turenne) qu’il allait célébrer : nous ne taririons pas sur ces exemples, et nous nous sommes arrêtés à quelques-uns des plus marquants, pour convaincre les jeunes orateurs de la nécessité de se familiariser de bonne heure avec ces sources inépuisables de tous les genres de beautés.
Mais, pour obtenir à cet égard des résultats satisfaisants, il faudra, avant tout, qu’il s’assujettisse lui-même à un travail sérieux, et que, dans la préparation des auteurs, il se rende un compte exact de tout ce qu’il y a de richesse, d’élégance, d’harmonie dans le style, et, en un mot, de toutes les beautés littéraires comprises dans le texte qu’il doit analyser.
Nous t’aimerons, et chaque matin une eau bienfaisante augmentera ta force et ta beauté. […] La beauté de la forme cache ici l’art de la définition. […] C’est la simplicité qui forme toute la beauté de ce chef-d’œuvre. […] Sous la balle et le fer il tombe avec beauté ! […] — Remarquable talent du poète qui tire les beautés des plus simples figures.
Ce grand orateur joignait à beaucoup d’élévation d’esprit, à un grand discernement, à un amour sincère du vrai, le talent de la parole, la beauté de l’organe, et les grâces de la représentation.
Son talent candide et sincère participe à la beauté morale d’un caractère et d’une conviction.