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18. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565

C’est ce que savait fort bien un magistrat illustre, qui, dans ce siècle où beaucoup de gens n’approuvent que l’étude des langues modernes, disait avec autant de courage que de raison : « Je veux que mon fils sache beaucoup de latin. » 2.

19. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

On parvient, avec beaucoup de peine, à se placer, c’est-à-dire à s’entasser en pyramide, les uns sur les autres, de manière à faire craindre aux habitants du parterre l’éboulement des spectateurs du cintre. […] Le Style diffus ou prolixe est l’opposé du Style précis : il dit peu de choses avec beaucoup de paroles. […] L’Habillement singulier M. de Louvois avait toujours eu l’esprit un peu léger : étant à Brest à dix-huit ans, avec beaucoup de dettes et sans argent ; il écrivit à son père ; et ne recevant point de réponse, il vendit tous ses habits pour fournir aux frais de son voyage, ne gardant pour toute garde-robe qu’un mauvais frac usé ; et il partit pour se rendre au château de Louvois, où le marquis de Souvré le reçut très mal : dans les premiers jours M. de Louvois n’osa pas lui renouveler sa demande. […] Vous recevez beaucoup de visites ? […] On y voit les dieux et les héros déguisés en bourgeois de Paris, mais tous avec leur propre caractère, dont Scarron a saisi le côté ridicule avec beaucoup de justesse et d’esprit.

20. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

Cette règle cause beaucoup de tourments aux poètes. […] L’élévation de Corneille était un monde où beaucoup de gens ne pouvaient arriver. […] Beaucoup de poètes ont, depuis lui, paru sur la scène française ; mais aucun ne s’est élevé assez haut pour mériter une place à côté de ces grands hommes, si ce n’est Casimir Delavigne, né au Havre en 1793, et enlevé à la poésie dans toute la force de son talent. […] À ne rien déguiser, Cliton, je te confesse Qu’à Poitiers j’ai vécu comme vit la jeunesse ; J’étais en ces lieux-là de beaucoup de métiers, Mais Paris, après tout, est bien loin de Poitiers.

21. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

Vous compterez pour beaucoup de vous éloigner des compagnies folles de la jeunesse, et vous n’apercevrez pas que la religion ne sera que votre prétexte pour les fuir ; c’est que vous vous trouverez gêné avec eux ; c’est que vous ne serez pas à la mode parmi eux ; c’est que vous n’aurez pas les manières enjouées et étourdies qu’ils cherchent. […] Mon bon propos a été donc, Madame, de vous demander de vos nouvelles ; et beaucoup de vilains petits embarras m’en ont toujours ôté la liberté. […] Ils ne songent qu’à charger leurs discours d’ornements ; semblables aux méchants cuisiniers qui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient donner un goût exquis aux viandes en y mettant beaucoup de sel et de poivre. […] Il y a des personnes qui ont beaucoup de raison dans l’esprit, mais qui n’en ont pas dans la vie.

22. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »

C’est ainsi qu’il aborde peu à peu la proposition de Rullus, mais avec beaucoup de réserve, comme l’on voit, et de circonspection. […] Elle sera courte, s’il n’y a rien d’inutile ; car dans le cas même où vous aurez beaucoup de choses à dire, si vous ne dites rien de trop, vous ne serez jamais trop long.

23. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28

On fut sur le point de le faire sur-le-champ ; mais beaucoup de ceux de la compagnie ayant représenté que les peuples1 croiraient qu’elle aurait été violentée si elle opinait au Palais-Royal, l’on résolut de s’assembler l’après-dînée au palais, et l’on pria M. le duc d’Orléans de s’y trouver. […] Ce général, dans la guerre de Trente ans, acquit, malgré quelques revers, beaucoup de gloire, et fut l’un des principaux soutiens du parti protestant.

24. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90

Thomas Corneille, auteur estimable, connu surtout par ses tragédies, entre lesquelles Timocrate, Ariane et le comte d’Essex ont eu beaucoup de réputation. — Quant à Pierre Corneille, « la France, dit Voltaire, lui donna le surnom de Grand non-seulement pour le distinguer de son frère, mais du reste des hommes ». […] La correspondance de Louis XIV donnée en grande partie dans ses Œuvres publiées en 1806, confirme en tout point cet éloge : on y trouve les Instructions qu’il rédigea pour le grand Dauphin et le roi d’Espagne (Philippe V) ; il y a, en outre, beaucoup de lettres de Louis XIV à sa famille, à ses généraux, à ses ministres, beaucoup d’ordres remarquables, comme dit Saint-Simon, par la netteté et la précision.

25. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132

Il n’est pas fort vif au dehors, mais il a beaucoup de vivacité au dedans, et peu de chose échappe à ses réflexions. […] Quoiqu’il perde beaucoup de temps, il se rencontre qu’il en a toujours assez, et tout lent qu’il paraît, il y a peu de gens qu’il ne rattrape, quelque diligents qu’ils puissent être.

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