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117. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »

Ainsi, quoiqu’il y ait des principes généraux, dont on ne saurait trop recommander l’observation, il se trouve néanmoins dans le style, comme partout ailleurs, des beautés et des défectuosités purement relatives : c’est à les distinguer que s’attache la saine critique, et à les sentir que le goût doit s’exercer.

118. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144

C’est ainsi que, dans les idées des anciens, et particulièrement d’Aristote, toute obligation et toute rétribution attachée à la pratique d’un art le rend par cela même βάναυσον, c’est-à-dire indigne d’un homme libre.

119. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »

Ton œil noir, de bonne heure attaché sur le ciel, Y chercha du vrai beau la divine substance.

120. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26

La naissance ou plutôt l’éducation, dans une maison attachée et soumise au cabinet, a donné des bornes trop étroites au premier.

121. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295

Une merveilleuse sagacité psychologique assure à sa critique l’intérêt impérissable qui s’attache à toutes les œuvres où l’homme apprend à se connaître.

122. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Quant à vous-même, on ne peut nier que vous n’ayez sujet de vous affliger ; mais de fuir toute consolation, de renoncer à la lumière, de vous ensevelir dans votre tristesse, comme une personne que rien n’attache plus à la vie, cela est déraisonnable, injuste, indigne de vous. […] Je vous dirai aussi que vous me feriez plaisir de vous attacher à votre écriture : je veux croire que vous avez écrit votre lettre fort vite ; le caractère en paraît beaucoup négligé. […] On attache aux lambris des lampes étincelantes ; on réchauffe les foyers ; on lui apporte des fourrures en hiver, des fruits délicieux et rafraîchissants en été. […] Mais cette neige ne s’arrête pas subitement en vagues immobiles ;  molle et poudreuse, elle s’étend l’abord en tapis sur les glaces, avant de s’y incorporer, elle s’attache aux parois des rocs qui forment aux flancs des monts d’audacieux amphithéâtres. […] À deux heures du matin la tempête augmente encore ; je m’attache avec des cordes au grand mât, pour n’être pas emporté par la vague et ne pas rouler dans la mer, lorsque le pont incline presque perpendiculairement.

123. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

Ronsard (1524-1585) Notice Pierre de Ronsard, né au château de la Poissonnière, dans le Vendômois, d’une famille originaire de Hongrie, après avoir été page de cour auprès du duc d’Orléans, troisième fils de François Ier, et de Jacques V, roi d’Écosse, attaché à la personne de Lazare de Baïf dans sa mission diplomatique auprès de la diète de Spire, soldat sous le capitaine de Langey en Piémont, atteint de surdité, se retira et s’enferma dans le collège de Coqueret, où, sous la direction de Daurat, il étudia avec passion l’antiquité en compagnie d’Antoine de Baïf, de Remi Belleau, de Jodelle, de Muret, de Tur     nèbe, que le maître avait échauffés de son ardeur. […] J’aimois le cours suivy d’une longue riviere, Et voir onde sur onde allonger sa carriere, Et flot à l’autre flot en roulant s’attacher, Et, pendu sur le bord, nie plaisoit d’y pescher, Estant plus resjouy d’une chasse muette Troubler des escaillez la demeure secrette, Tirer avecq’ la ligne en tremblant emporté Le credule poisson prins à l’haim apasté188, Qu’un grand prime n’est aise ayant pris à la chasse Un cerf qu’en haletant tout un jour il pourchasse189.     Puis, alors que Vesper vient embrunir nos yeux, Attaché dans le ciel, je contemple les cieux, En qui Dieu nous escrit en notes non obscures Les sorts et les destins de toutes creatures ; Car luy, en desdaignant (comme font les humains) D’avoir encre et papier et plume entre les mains, Par les astres du ciel, qui sont ses caracteres, Les choses nous predit et bonnes et contraires ; Mais les hommes, chargez de terre et du trespas, Mesprisent tel escrit et ne le lisent pas190… […] S’il n’est plus lu, il a eu au moins la gloire assurée d’avoir attaché son nom à la première date mémorable du théâtre français. […] Docteur en médecine il fut attaché à Marguerite de France, fille de François Ier et femme du duc de Savoie ; il la suivit à Turin et y mourut.

124. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Il dira les services que cette Académie serait appelée à rendre à la France, et la gloire qui serait attachée au nom du roi. […] Elle est ambitieuse, elle veut régner sous le nom de son fils, elle n’attache aucun prix à la vertu pour elle-même. […] L’intérêt qui s’attache à Auguste est donc pleinement justifié ; il s’explique par toute sa conduite. […] Il semble qu’il ait attaché surtout du prix au naturel. […] La Fontaine aimait la nature dans un siècle où tous les regards étaient attachés sur l’homme moral ; il est le plus simple et le plus aimable de nos poètes, il en est aussi le plus populaire et le plus gaulois.

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