Dans ce généreux ami d’une liberté réglée par les lois, qui, aux jours de la captivité, trouva de si fiers et de si tendres accents, on ne saurait dire si le talent ou le courage a le plus de droits à nos hommages. […] — Viens, suis-nous à la ville, elle est toute voisine, Et chérit les amis de la muse divine. […] Car sur tes bords heureux je suis déjà venu ; Amis, je la connais. […] Le ciel les fit humains, hospitaliers et bons, Amis des doux plaisirs, des festins, des chansons ; Mais faibles, opprimés, la tristesse inquiète Glace ces chants joyeux sur leur bouche muette2, Pour les jeux, pour la danse, appesantit leurs pas, Renverse devant eux les tables des repas, Flétrit de longs soucis, empreinte douloureuse, Et leur front et leur âme. […] C’était le père des deux frères Trudaine, dont Chénier était l’ami, et auxquels il a adressée une de ses élégies : dignes de son affection par leurs qualités distinguées, ils devaient comme lui périr sur l’échafaud.
mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! […] vous dire que je n’y suis pas, à monsieur Dimanche, au meilleur de mes amis ! […] Êtes-vous bien de mes amis ? […] Mais l’infidélité d’un ami est le péché irrémissible pour lui. […] C’est ainsi qu’il est fait pour ses amis, et c’est ainsi qu’il souhaite que ses amis soient faits pour lui622.
On dirait qu’il a été le contemporain, l’ami de tous les personnages dont il analyse les sentiments. […] Fontanes3, en son temps, paraissait un classique pur à ses amis : voyez quelle pâle couleur cela fait à vingt-cinq ans de distance. […] Non loin de lui, et avec le regret d’être séparé d’un ami si cher, Horace présiderait à son tour (autant qu’un poëte et qu’un sage si fin peut présider) le groupe des poëtes de la vie civile et de ceux qui ont su causer quoiqu’ils aient chanté : Pope, Despréaux, l’un devenu moins irritable, l’autre moins grondeur ; Montaigne, ce vrai poëte, en serait, et il achèverait d’ôter à ce coin charmant tout air d’école littéraire. […] On s’en tient à ses amis, à ceux qu’un long commerce a éprouvés. Vieux vins, vieux livres, vieux amis.
Il me fit un salut d’ami, Et, se détournant à demi, Me montra du doigt la colline2… Un an après, il était nuit ; J’étais à genoux près du lit Où venait de mourir mon père3, Au chevet du lit vint s’asseoir Un orphelin vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. […] Celui-là sur l’airain a gravé sa pensée ; Dans un rhythme doré l’autre l’a cadencée ; Du moment qu’on l’écoute, on lui devient ami. […] Tristesse J’ai perdu ma force et ma vie2, Et mes amis, et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie3. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et sentie J’en étais déjà dégoûté. […] Il dira plus tard : J’ai perdu ma force et ma vie Et mes amis et ma gaîté : J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie.
C’est alors que tu cherchas un asile chez ton ami, l’honnête M. […] Mais vous citiez en justice notre ami. […] Verrès reçoit de son père une lettre pressante ; ses amis lui écrivent sur le même ton. […] C’est l’ami de votre père ! […] Vous admettiez à ces festins les mères de famille de vos compagnons et de vos amis.
Faites-vous des amis prompts à vous censurer2; Qu’ils soient de vos écrits les confidents sincères, Et de tous vos défauts les zélés adversaires. Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ; Mais sachez de l’ami discerner le flatteur. […] Un sage ami, toujours rigoureux, inflexible, Sur vos fautes jamais ne vous laisse paisible. […] C’est ainsi que vous parle un ami véritable. […] Que les vers ne soient pas votre éternel emploi : Cultivez vos amis, soyez homme de foi1 ; C’est peu d’être agréable et charmant dans un livre ; Il faut savoir encore et converser et vivre.
L’ami et l’amitié. […] Les choses dont se réjouissent nos amis ou s’affligent nos ennemis. […] Il vaut mieux désirer d’avoir des amis que d’acquérir des richesses ; de sorte que la recherche des amis est préférable à la soif des richesses. […] Car le flatteur est, en apparence, un admirateur et un ami. […] Les amis de nos amis et ceux qui affectionnent ceux que nous affectionnons nous-mêmes, et ceux qu’affectionnent les personnes que nous aimons.
Ne soyons donc jamais paresseux pour écrire à nos amis ; nous ferions soupçonner la réalité de notre affection : or le soupçon est un poignard dans le cœur. […] Elles sont d’un homme plus propre à s’affliger avec des amis qu’à les consoler, et qui sait aigrir ses propres peines en s’attendrissant sur les leurs. […] Vous perdez une amie d’un mérite et d’une fidélité incomparables ; rien n’est plus digne de vos regrets. […] Je suis fort paresseuse quand il n’est question que de faire compliment à des amis, ou de les assurer que je les aime toujours. […] Accourez maintenant, amis, épouses, mères !