C’est que sa vie et ses discours se confondent : l’une ajoute aux autres la force des exemples. […] La gloire L’homme puvre et indigent au dedans tâche de s’enrichir et de s’agrandir comme il peut ; et comme il ne lui est pas possible de rien ajouter à sa taille et à sa grandeur naturelle, il s’applique ce qu’il peut par le dehors3.
Rapprochez le passage de La Bruyère sur le Bibliomane : « Mais quand il ajoute que les livres en apprennent plus que les voyages, et qu’il m’a fait comprendre par ses discours qu’il a une bibliothèque, je souhaite de la voir ; je vais trouver cet homme, qui me reçoit dans une maison où dès l’escalier je tombe en faiblesse d’une odeur de maroquin noir dont ses livres sont tous couverts. Il a beau me crier aux oreilles, pour me ranimer, qu’ils sont dorés sur tranche, ornés de filets d’or, et de la bonne édition ; me nommer les meilleurs l’un après l’autre, dire que sa galerie est remplie, à quelques endroits près qui sont peints de manière qu’on les prend pour de vrais livres arrangés sur des tablettes, et que l’œil s’y trompe ; ajouter qu’il ne lit jamais, qu’il ne met pas le pied dans cette galerie, qu’il y viendra pour me faire plaisir : je le remercie de sa complaisance, et ne veux, non plus que lui, voir sa tannerie qu’il appelle sa bibliothèque. » 2.
Ajoutez à cette différence, qui résulte de la diversité des mœurs, celle de la législation civile, qui n’était, chez les anciens, ni aussi obscure, ni aussi compliquée que chez les modernes.
S’il n’eût trouvé, ajoutait-il, de la protection parmi les gens polis, n’était-il pas banni honteusement d’une langue à qui il a rendu de si longs services, sans qu’on sût quel mot lui substituer ?
On peut certainement l’offrir comme un modèle du style concis. » Ajoutons que si l’on a dû critiquer, comme peu généreuses, plusieurs de ses réflexions2, il en est d’autres dont on ne saurait méconnaître la vérité.
., on ajoute s à la seconde : la troisième est semblable à la première.
Est-il besoin d’ajouter aussi en terminant que notre premier souci fut d’allier l’enseignement moral à l’agrément littéraire ?
Vous voyez dans ce jeune gentilhomme la huitième merveille du monde4 » Puis, se tournant de mon côté, et me jetant les bras5 au cou : « Excusez mes transports, ajouta-t-il ; je ne suis point maître de la joie que votre présence me cause » Je ne pus lui répondre sur-le-champ, parce qu’il me tenait si serré, que je n’avais pas la respiration libre ; et ce ne fut qu’après que j’eus la tête dégagée de l’embrassade, que je lui dis :« Seigneur cavalier, je ne croyais pas mon nom connu à Pennaflor. — Comment, connu !