Vous entendez, l’‘appétit n’est pas la faim ; ce n’est pas même l’appétit qui le pousse, car au pluriel ce mot n’a pas une signification aussi franche qu’au singulier : il a satisfait ses appétits c’est-à-dire ses inclinations, ses fantaisies, et, pour qu’on n’en doute pas, il ajoute gloutons : ce n’était pas par nécessité de se nourrir, mais par gourmandise. […] Sire loup n’en doute point, et il ajoute aussitôt. […] c’est pour lui que la réflexion ajoute aux frayeurs de l’instinct le trouble et les perplexités d’une prévoyance impuissante, s’en aveugle et curieux, il se fait des fantômes de tout ce qu’il ne conçoit pas, et se remplit de noirs présages, aimant mieux craindre qu’ignorer. […] il eût été, en effet, superflu d’ajouter que ces radeaux sont arrêtés par les sables au milieu du courant, et qu’ils forment le noyau d’une île autour de laquelle le fleuve décrira bientôt de gracieux contours. […] On voulu fermer les portes derrière lui : mais les rouvrant de ses mains, il fit entrer quelques-uns de ses serviteur qui étaient restés en dehors et ajouta : « Nous vous ordonnons au nom de la sainte obéissance de laisser les portes ouvertes, car il ne convient pas de faire de la maison de Dieu un château-fort.
Après ce portrait de madame de Sévigné : nous n’avons plus rien à ajouter sur le style épistolaire : nous l’avons peint tout entier en elle. […] Il importe de s’arrêter à propos et de ne pas ajouter des détails inutiles qui refroidissent l’impression. […] Il y a une antithèse heureuse dans ces mots : tranquille je m’endors, et tranquille je veille ; la répétition du mot tranquille ajoute à l’effet de l’antithèse, et insiste à propos sur cette quiétude insouciante de l’aimable captive. […] Puis le poète ajoute en finissant : Et, comme elle, craindront de voir finir leurs jours Ceux qui les passeront près d’elle.
Sur l’observation qu’on nous a faite que nous avions été trop sobre de citations et d’exemples, nous avons ajouté, dans cette seconde édition, un certain nombre de morceaux littéraires pour appuyer les préceptes ; pourtant nous supposons toujours, ou que les élèves ont entre les mains une chrestomathie, ou que le maître y supplée par des lectures choisies d’après son goût et selon les besoins des élèves.
« Ajoutez, dit Quintilien, que la nature leur a donné des larmes, qui s’ouvrent impétueusement un passage dans la douleur et coulent doucement dans la joie : ils ont un grand pouvoir quand ils sont immobiles, ils en ont bien davantage quand ils sont en mouvement.
De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince, dont la victoire avait relevé la haute contenance, à qui la clémence ajoutait de nouvelles grâces ! […] Cousin, « ce bon sens souverain, capable de tout comprendre et de tout unir », qui devrait le faire appeler, ajoute-t-il, si l’on donnait des noms d’école, comme au moyen âge, le docteur infaillible.
Eschyle, qui vivait cinquante ans après Thespis, ajouta un second acteur, créa le dialogue, et introduisit le récit dramatique d’une action. […] Si l’achèvement a quelque étendue, il faut qu’il soit tragique, et qu’il ajoute encore aux mouvements de terreur ou de pitié que la catastrophe a produits. […] A ces trois genres, on peut ajouter la comédie héroïque, la comédie larmoyante et la comédie-ballet. […] A cette pièce nous ajouterons les Plaideurs, de Racine ; le Médecin malgré lui ; les Fourberies de Scapin, etc. […] Voici ce qu’il répondit à Louis XIV qui le consultait sur la légitimité de la fréquentation des théâtres : « Sire, il y a de grands exemples pour, et de fortes raisons contre. » Lamartine, après avoir dit qu’il y a pour l’homme un moyen pins sûr d’arriver à la vertu, ajoute que la société serait bien à plaindre, si elle n’avait d’autre frein à opposer aux passions humaines que les moqueries et les sarcasmes de la comédie.
Dans ce dernier sens, on ajoute élégamment le conjonctif quippè, et quelquefois scilicet. […] Nous en avons parlé dans notre grammaire latine ; nous n’ajouterons ici que ce qui concerne leur emploi au point de vue de l’élégance. […] XIX Il importe, au point de vue de l’élégance latine, de remarquer la différence qu’il y a entre tùm répété et quùm… tùm… Tùm répété signifie en français tant…, tant, soit…, soit ; et quùm… tùm signifient non seulement… mais encore… Tùm, dans ce dernier cas, fait ressortir davantage ce qui est exprimé dans la seconde proposition ; souvent même on ajoute verò, etiam, tamen, certè, maximè, etc., pour affirmer avec plus de force. […] Si on voulait indiquer que la chose n’est pas, il faudrait ajouter la négation dans la seconde proposition. […] Si la proposition incidente était simplement ajoutée pour exprimer le sentiment de l’écrivain, le verbe se mettrait alors au mode indicatif.
Diogène Laërce, III, 56, rapporte en effet que le chœur figura d’abord seul dans les Dionysiaques, que Thespis y ajouta un acteur puis Eschyle un second (ce qui permit d’appeler protagoniste le premier ou le principal des deux) puis Sophocle un troisième.