Il existe de nombreux ouvrages pour les trois temps assignés par Marmontel aux disciples de la rhétorique, ainsi que pour l’étude de l’art qu’on a appelé le premier des arts agréables. […] Puisse cet ouvrage rendre plus agréable aux jeunes humanistes l’étude de la poésie !
On fait allusion à l’histoire, à la fable, aux coutumes, aux mœurs, à tout ce qui peut offrir des rapprochements faciles à saisir, agréables et piquants. […] L’euphémisme est une figure par laquelle on déguise les idées tristes, odieuses ou déshonnêtes sous des idées plus agréables, moins choquantes ou plus décentes, et qui laissent deviner les premières. […] Les longs mots sont en général plus agréables à l’oreille que les mono syllabes. […] Il convient aux récits, aux raisonnements pressants, aux mouvements passionnés et aux sujets légers, agréables et gais. […] Peinture de lieux agréables.
Ce genre de composition offre à l’esprit un délassement agréable, et peut d’ailleurs laisser échapper, par intervalle, les traits d’une morale utile ou d’un sentiment agréable.
Quelques-uns cependant, comme dans le traité de l’Orateur, sont agréables et bien conduits. […] La lecture en est amusante et agréable ; on y trouve beaucoup d’esprit et d’ingénuité. […] Il possède l’art d’ennoblir et de rendre agréables les détails les plus ordinaires de la vie champêtre. […] Le principal mérite de son style, considéré poétiquement, est d’être doux, agréable et tendre. […] Tout y doit paraître grand, touchant ou agréable.
Il est vrai que les manières polies donnent cours au mérite et le rendent agréable, et qu’il faut avoir de bien éminentes qualités pour se soutenir2 sans la politesse. […] Ce n’est plus pour Diphile un agréable amusement ; c’est une affaire laborieuse, et à laquelle à peine il peut suffire. […] L’étude des langues L’on ne peut guère charger l’enfance de la connaissance de trop de langues, et il me semble que l’on devrait mettre toute son application à l’en instruire : elles sont utiles à toutes les conditions des hommes, et elles leur ouvrent également l’entrée ou à une profonde, ou à une facile et agréable érudition. […] Je lis dans Duclos [Considérations sur les mœurs) : « La politesse est l’expression ou l’imitation des vertus sociales : c’en est l’expression s elle est vraie, et l’imitation si elle est fausse ; et les vertus sociales sont celles qui nous rendent utiles et agréables à ceux avec qui nous avons à vivre.
Combien il est plus agréable de gravir la pente douce d’une haute montagne ! […] Il faut pourtant excepter le cas où l’action se terminerait d’une manière plaisante et agréable. […] 8° II veille à ce qu’il n’y ait rien de disparate dans tous ses arrangements à ce que tout concoure à la beauté, à la perfection de son palais — C’est l’harmonie de la disposition, 9° Enfin, il pose ses ornements, taille avec élégance ses colonnes, sculpte ses statues et ses vases, il couvre les murs intérieurs de riches tentures, de peintures agréables ; l’œil s’y repose satisfait sur des tableaux magnifiques et sur des couleurs séduisantes. — C’est le style, ce sont les figures, c’est, en un mot l’élocution dont nous allons parler avec étendue, parce que c’est, à proprement parler, toute la rhétorique de la jeunesse.
On doit aller au-devant de ce qui peut plaire à ses amis, chercher les moyens de leur être utile, leur épargner des chagrins, leur faire voir qu’on les partage avec eux quand on ne peut les détourner, les effacer insensiblement, sans prétendre de les arracher3 tout d’un coup, et mettre à la place des objets agréables ou du moins qui les occupent. […] Ce qui fait que peu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun songe plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les autres disent, et que l’on n’écoute guère quand on a bien envie de parler.
Cependant, on peut dire en général que le style périodique convient mieux aux sujets nobles et sérieux, et le style coupé aux sujets agréables et badins. […] Voilà le bon esprit, l’esprit vrai, l’esprit seul agréable, qui fait le mérite d’un ouvrage, la gloire d’un écrivain, et le charme du lecteur. […] Il est riche, lorsqu’il abonde en idées et en expressions ; brillant et fleuri, lorsqu’il éclate en images ; nombreux, quand il a un mouvement agréable qui flatte l’oreille ; pittoresque, lorsqu’il représente vivement les objets. […] Il n’est personne qui n’approuve bien volontiers cette remarque de l’abbé d’Olivet, dont le style est si pur et si agréable. […] Mais il signifie agréable à la vue ; et cela, par comparaison entre le sens propre du mot riante, qui ne peut s’appliquer qu’aux personnes, et entre le plaisir que cause la vue d’une belle campagne.