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130. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -

Ses conseils de modération chrétienne eussent sauvé la France s’ils avaient pu être entendus.

131. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -

Vers 1602, il vint prêcher le Carême à Paris dans la chapelle du Louvre, et « ses sermons » eurent tant de retentissement qu’Henri IV voulut, par ses offres séduisantes, fixer en France un prélat dont l’esprit modéré pouvait servir utilement ses projets de pacification.

132. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Sur le ton des Français, il faut chanter en France. […] En l’état où vous êtes, sortir seulement de France pour vingt-quatre heures, c’est s’en bannir pour jamais. […] Le grand bonheur de la France fut d’avoir dans Louis XIV un roi qui était né avec du goût. […] Il nous resterait l’histoire ; mais un génie naturellement éloquent veut dire la vérité, et en France on ne peut pas la dire. […] La France fourmille d’historiens, et manque d’écrivains.

133. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXV. » pp. 131-134

Scaliger, Poétique, III, 4, prétend les justifier par l’exemple d’une biche à cornes, récemment observée en France.

134. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213

La France a toujours tenu et tiendra longtemps, suivant les apparences, un des premiers rangs dans la société des nations.

135. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Mais la gloire de ses victoires efface celle de sa naissance, et la moindre louange qu’on peut lui donner, c’est d’être sorti de l’ancienne et illustre maison de la Tour-d’Auvergne, qui a mêlé son sang à celui des rois et des empereurs, qui a donné des maîtres à l’Aquitaine, des princesses à toutes les cours de l’Europe, et des reines même à la France. […] Là, on célébra Rocroi délivré, les menaces d’un redoutable ennemi tournées à sa honte, la régence affermie, la France en repos, et un règne qui devait être si beau, commencé par un si heureux présage. L’armée commença l’action de grâces ; toute la France suivit, on y élevait jusqu’au ciel le coup d’essai du duc d’Enghien ; c’en serait assez pour illustrer une autre vie que la sienne ; mais pour lui, c’est le premier pas de sa course. » Les figures suivantes sont toutes de mouvement. […] « Venez, peuples, venez maintenant ; mais venez plutôt, princes et seigneurs ; et vous qui jugez la terre, et -vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel ; et vous, plus que tous les autres princes et princesses, nobles rejetons : de tant de rois, lumières de la France, mais aujourd’hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d’un nuage ; venez voir le peu qui nous reste d’une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire. […] Ces foudres de bronze, que l’enfer a inventés pour la destruction de l’homme, tonnaient de tous côtés pour favoriser et pour précipiter cette retraite ; et la France en suspens attendait le succès d’une entreprise qui, selon toutes les règles de la guerre, était impossible, etc. » Prosopopée.

136. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »

« On se souvient de ces cris de douleur, de cette désolation, de ces larmes de toute la France ; de cette foule consternée qui, se précipitant dans les temples, interrompait par ses sanglots les prières publiques, tandis que le prêtre pleurait en les prononçant, et pouvait les achever à peine.

137. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101

Il se souvient évidemment d’Aristote, quoiqu’il ne le nomme pas  mais l’avait-il bien compris lorsqu’il ajoute, plus bas (p. 16, éd. 1604) : « Or imitant ces deux lumières de poésie (Homère et Virgile), fondé et appuyé sur nos vieilles Annales, j’ay basti ma Franciade sans me soucier si cela est vrai ou non, ou si nos roys sont Troyens ou Germains, Scythes ou Arabes : si Francus est venu en France ou non : car il y pouvoit venir : me servant du possible et non de la vérité.

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