Ce magnifique tableau du pouvoir et des avantages de l’art oratoire explique parfaitement comment il est arrivé que, chez les rhéteurs romains, chez Cicéron surtout et Quintilien, cet art, par sa souveraine importance, ait absorbé en lui seul toute la rhétorique.
Cicéron a dit, en parlant des lettres : « Delectant domi, non impediunt foris, nobiscum peregrinantur, rusticantur.
Dans ces vers où Boileau distingue, comme on le voit, celui qui invente et dispose, l’auteur, de celui qui exprime et formule, l’écrivain, il distingue aussi, d’après Cicéron, entre les diverses fautes de langue.
Les rhéteurs les plus sensés de l’antiquité latine, Cicéron même et Quintilien, ont beaucoup trop multiplié les figures, et souvent ont donné ce nom à ce qui fait le fond de l’idée et n’a rien de figuré, c’est-à-dire rien qui s’écarte du langage ordinaire ou de l’expression propre.
Racine parle d’après Descartes, ou bien encore d’après Platon et Cicéron : on peut voir notamment les Tusculanes, liv.
« Celui-là seul, dit Cicéron, écrit véritablement bien, qui dit les petites choses d’un style simple ; les choses moyennes d’un style tempéré, les grandes d’un style élevé. » Cicéron, comme tous les anciens rhéteurs, distingue ici trois sortes de style.
Fénelon me venait en aide tout à l’heure ; maintenant c’est Cicéron et d’Aguesseau.
Tel est l’Exorde de la première catilinaire de Cicéron.