Bossuet lui ayant dit : Il faudrait que votre majesté se retirât. — Non, non, répondit le roi, il est bon que je voie comment meurent mes pareils.
. — S’il faut, dans l’histoire, tout rapporter à une cause première, ainsi que l’a fait Bossuet dans son discours sur l’histoire universelle, à plus forte raison faut-il dans une simple narration avoir un but unique auquel on rapportera tous les détails d’un fait, toutes les circonstances d’un événement.
Corneille, par deux cents vers admirables répandus dans ses ouvrages ; Racine, par tous les siens ; Boileau, par l’art, inconnu avant lui, de mettre la raison en vers ; un Pascal, un Bossuet, changèrent les Welches en Français.
C’est ainsi que Bossuet a dit, dans une oraison funèbre : Glaive du Seigneur, quel coup venez-vous de frapper ?
Telles sont celles-ci de Bossuet dans son Discours de l’histoire universelle.
On dit : Les Bossuets, les Massillons, les Fénelons sont rares à notre époque, pour dire : Il y a peu ou point d’hommes semblables à Bossuet, à Massillon, à Fénelon. […] Laisse-moi reposer dans le sein de la vérité, etc. » Bossuet, s’adressant aux morts, s’écrie : « Dormez votre sommeil, riches de la terre, et demeurez dans votre poussière.
Elle se fait elle-même son style et sa langue ; comme Bossuet, elle trouve au besoin des locutions hardies, des mots énergiques, des tournures neuves et pittoresques.
La langue anglaise, en effet, ne rappelle pas plus la langue des siècles de Périclès et d’Auguste, que Milton ne rappelle Homère et Virgile ; mais il serait injuste de lui refuser de la richesse, de l’harmonie, quelquefois même de la grâce ; et le seul désavantage qu’elle ait peut-être sur-la nôtre, c’est de n’avoir point été fixée par ses plus grands écrivains, comme la langue française le fut par Racine, Bossuet, Pascal.