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157. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

On n’y mêlera pas, au moins en général, d’événements tragiques : on n’y verra point un berger qui s’étrangle à la porte de sa bergère ; parce que les bergers ne doivent point connaître les degrés des passions qui mènent à de tels emportements.

158. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Enfin il n’est pas un seul fragment qui, à sa valeur littéraire ne joigne un autre intérêt, celui d’exposer un phénomène de la nature, un caractère ou un événement historique, une vérité morale, philosophique ou religieuse. […] Comme il n’est rien tel que de prophétiser des choses éloignées, en attendant l’événement ; il n’est rien tel aussi que de débiter des fables en attendant l’allégorie.

159. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

Toute la première partie repose sur les inductions tirées du caractère, des mœurs, de la conduite, de l’intérêt des personnes, de ce qui a précédé, accompagné et suivi l’événement, du temps, du lieu, du cortége, des détails de l’action, etc…. […] Au récit d’un événement heureux ou malheureux, agréable ou douloureux, l’âme de l’auditeur est saisie par l’impression du récit sur son imagination.

160. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

161. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

La vraisemblance tient souvent à l’art du narrateur : s’il dispose son récit d’une manière naturelle, en donnant aux événements une gradation habile, une combinaison ingénieuse, il peut rendre vraisemblables les choses les plus extraordinaires.

162. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Avertissement. Ce recueil étant spécialement destiné aux maîtres et maîtresses qui dirigent l’adolescence dans l’art d’écrire, il est de mon devoir de leur soumettre les indications qui me semblent le plus propres à rendre leur travail facile, agréable et fructueux. Convaincu qu’un élève qui s’est passablement tiré, à l’aide d’un canevas, d’une composition difficile, traitera avec une très grande facilité les sujets ordinaires, (ceux dont l’imagination trouve plus vite les développements), j’ai pris ces modèles dans les meilleurs auteurs français et étrangers. Je me suis appliqué à choisir les moins connus et j’ai mis un soin extrême à n’admettre dans ce choix que des morceaux purs, n’offrant aucun danger pour les jeunes cœurs. Aussi l’élève qui aura rempli mes canevas, même imparfaitement, me paraîtra digne d’éloges : car il serait injuste d’exiger qu’il atteignît à la perfection des modèles.

163. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

418Il se hâte toujours 419vers l’événement, 420et il entraîne son auditeur 421au milieu des faits, 422non autrement que s’ils lui étaient connus ; 423et il abandonne (il sacrifie) 424les choses lesquelles il n’espère-pas 425pouvoir jeter-de-l’éclat, 426 si elles étaient traitées.

164. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

Élève de Cujas à Bourges, latiniste consommé et successeur de Ramus au Collège de France, anti-ligueur, anti-espagnol, anti-allemand, Français avant tout, un des inspirateurs et des principaux collaborateurs, en vers et en prose, de la Satire Ménippée ; il sema et égaya de poésies latines et françaises sa vie laborieuse de processeur et de savant ; il fit des élégies comme Marot et Ronsard, des sonnets comme tout le monde, amoureux, patriotiques, satiriques, des épigrammes, des épitaphes des « étrennes », au hasard des événements et de l’inspiration.

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