Fils et petit-fils d’un tapissier du roi, élevé au collége de Clermont, puis dirigé vers l’étude du droit, Jean-Baptiste Poquelin suivit son étoile, et, sous le nom de Molière, devint directeur d’une troupe ambulante, sans se laisser tenter par la faveur du prince de Conti, son condisciple, qui lui offrait une charge de cour. […] Sujets : lui aussi, il est roi dans son domaine ; mais le mot veut dire ici : objet d’étude.
Nos études doivent tendre à développer une qualité si nécessaire et si rare. […] Ce soin et cette étude est d’autant plus nécessaire, qu’il est étrange combien c’est une qualité rare que cette exactitude de jugement. […] Faut-il quitter mes livres, mes études, mon ouvrage, cette ligne qui est commencée ? […] Je voudrais qu’il fût naturellement très sensé, et qu’il ramenât tout au bon sens ; qu’il fît de solides études ; qu’il s’exerçât à raisonner avec justesse et exactitude, se déliant de toute subtilité. […] Depuis cette époque, la diplomatie et surtout l’étude de la cour, l’observation des personnages qui y figuraient et de leurs intrigues, occupèrent sa vie.
J’ai placé ensuite des modèles de narrations, de dissertations et de discours, les différents genres d’exercices correspondent aux objets divers qui sont la base des études, et mettent ainsi les jeunes gens en état de reproduire, dans un style convenable, les notions qu’ils ont acquises sur la religion, la philosophie, l’histoire, la littérature et les sciences. […] Tel était le plan de cet ouvrage, à l’époque où parut la première édition ; je l’ai conservé, parce qu’il m’a paru en harmonie avec le besoin actuel des études ; mais je me suis efforcé d’en améliorer l’exécution. […] De régir les Etats la profonde science, Vient-elle sans étude et sans expérience ? […] Chacune de ces parties exigerait, je le sais, le sacrifice de la vie entière pour être connue autant qu’elle peut l’être ; et l’on ne saurait demander à tous ceux qui veulent parler ou écrire avec élégance, l’étude approfondie de la physique, de la chimie, de l’histoire naturelle et de l’astronomie ; mais on peut acquérir sur ces différents objets des notions élémentaires. […] Si l’on peut, sans les distraire de leurs études, les initier aux principes des arts, ou du moins leur en faire admirer les merveilles, cette nouvelle source de connaissances et de plaisirs adoucira leur humeur et animera leur imagination.
Cette division générale me semble vicieuse en ce que la Rhétorique en général et le Style appartiennent à la même étude.
On y trouve des préceptes utiles et des détails pleins de justesse et de goût sur les études du poète, sur son travail, sur les modèles qu’il doit suivre.
Tous ceux qui ont fait quelques études, savent par cœur, et nous citent déjà cet admirable tableau d’une des plus belles comparaisons de Virgile : Qualis populeâ mœrens Philomela sub umbrà, etc. […] C’est sans efforts et sans étude qu’ils embellissent tout ce qu’ils touchent ; les circonstances les plus simples, les choses les plus ordinaires empruntent de leur plume une grâce qui nous enchante, ou une audace d’expression qui nous transporte.
Tous peuvent penser et dire que tout est vanité dans ce monde, mais si cette triste vérité apparaît à un puissant roi, homme de génie ; si au milieu des grandeurs, des plaisirs, des études, chaque découverte, chaque succès, chaque volupté nouvelle la lui confirme, ce n’est plus une idée qu’il formulera, c’est un cri presque involontaire qui lui échappera : « O vanité des vanités ! […] Pour faciliter aux élèves l’étude de ce livre, et leur en faire mieux saisir la marche, j’ai cru utile d’y ajouter un résumé de tout l’ouvrage.
On jugera par la lecture de cette hymne que l’étude des Odes et des Poésies diverses de Racine a été trop souvent et à tort négligée. […] Sur la comparaison de la pièce française avec la pièce grecque, on lira avec intérêt un chapitre des Etudes sur les tragiques grecs de M.