Florian, qui a laissé très peu de vers, qui est presque sans nom en poésie, nous a donné, dans son églogue de Ruth, le modèle le plus accompli de ce genre d’écrire, le tableau le plus touchant de l’innocence des mœurs patriarchales, et l’imitation enfin la plus heureuse de la candeur, de la simplicité sentimentale du style sacré, admirable partout, mais au-dessus de nos éloges quand il peint les douces affections de l’âme.
Tous ses écrits furent des actes par lesquels il se dévouait à l’accomplissement d’un devoir.
Voltaire écrivait : Sur ces monts entassés, séjour de la froidure, Au creux de ces rochers, dans ces gouffres affreux, Je vois des animaux maigres, pâles, hideux, Demi-nus, affamés, courbés sous l’infortune ; Ils sont hommes pourtant ; notre mère commune A daigné prodiguer des soins aussi puissants A pétrir de ses mains leur substance mortelle Et le grossier instinct qui dirige leurs sens.
À ces diverses pensées se mêlait une voix intérieure qui me répétait ce qu’on a cent fois écrit sur la vanité des choses humaines.
Ainsi Lysias, qui en écrivit deux cents, n’en prononça lui-même qu’un fort petit nombre.
Le poète qui écrit comme on parle, écrit mal.
On peut dire de lui ce que Johnson disait de Spencer, qu’il n’avait point écrit une langue, mais employé ce que Buttler appelait un dialecte babylonien (par allusion à la tour de Babel).
La guerre du Péloponnèse, écrite par Thucydide, et qui dura vingt-sept ans, se divise en trois périodes : 1° de 431 à 416 ; 2° de 416 à 413 ; 3° de 412 à 404. […] Je n’ai pas cru que tes ordres eussent assez de force pour que les lois non écrites, mais immuables, émanées des dieux, dussent fléchir devant un mortel. […] Lucilius avait écrit à Sénèque : « J’ai chargé un de mes amis de te remettre mes lettres : cependant ne lui communique pas tout ce qui me regarde ; je n’ai pas l’habitude de le faire moi-même. » Sénèque répond à Lucilius et lui reproche doucement d’employer le nom d’ami comme l’emploie le vulgaire ; il lui déclare que le véritable ami, réellement digne de ce nom, est celui à qui l’on peut confier toutes ses affaires, comme on se les confierait à soi-même. » « Croyez-moi, mon cher Lucilius : si vous regardez comme un ami l’homme en qui vous n’avez pas la même confiance qu’en vous-même, votre erreur est grave, et vous connaissez peu la force de la véritable amitié.