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187. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6

« L’éloquence, a dit Nicole (Pensées diverses), ne doit pas seulement causer un sentiment de plaisir, mais elle doit laisser le dard dans le cœur. » Il ajoute avec raison qu’un discours dont on ne retient rien est un mauvais discours.

188. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145

. — L’ouvrage, ajoute sur cette histoire le même critique, est dans un goût parfait d’élégance rapide et de simplicité.

189. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52

. — Quand le verbe qui précède il, elle, on, finit par une voyelle, on ajoute un t devant il, elle, on.

190. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88

On ne peut rien ajouter à ce qu’il écrit sans y mettre du superflu, et l’on ne peut rien en ôter sans y retrancher quelque chose de nécessaire. » 2.

191. (1839) Manuel pratique de rhétorique

On fait l’analyse oratoire en examinant ce que l’expression, les figures, les passions, ajoutent à la force réelle des preuves. […] À ces trois parties il faut ajouter la narration, dans les causes qui roulent sur des faits ; la réfutation, qui est quelquefois une partie-bien distincte de la confirmation. […] La forme logique a quelque chose de trop sec, de trop monotone ; il faut la varier, la déguiser par le style, et surtout par des mouvements quand le sujet en est susceptible ; et c’est ce qu’on peut voir dans la Milonienne, lorsque, par l’analyse, on sépare ce qui est essentiel à la preuve de ce qui y est ajouté pour la faire valoir. […] Elle ajoute encore à la noblesse des pensées dans l’exorde de l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre. […] De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince dont la victoire avait relevé la haute contenance, et à qui la clémence ajoutait de nouvelles grâces !

192. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Le Soleil de mes yeux ainsi m’avait parlé ; Ensuite il ajouta : « Ces topazes brillantes, Ce fleuve éblouissant et ces fleurs souriantes, Sont du suprême Vrai le prélude voilé. […] Au contraire, les habitants du Bocage virent avec crainte et chagrin tous ces changements, qui ne pouvaient que troubler leur bonheur loin d’y ajouter. […] Ajoutez cet amas de fleuves tortueux : L’indomptable Garonne aux vagues insensées ; Le Rhône impétueux, fils des Alpes glacées ; La Seine au flot royal, la Loire dans son sein Incertaine, et la Saône, et mille autres enfin Qui nourrissent partout, sur tes nobles rivages, Fleurs, moissons et vergers, et bois, et pâturages, Rampant au pied des murs d’opulentes cités, Sons des arches de pierre à grand bruit emportés. […]           Ô ciel, ô saintes destinées,        Qui prenez soin de ses jours florissants,                      Retranchez de nos ans              Pour ajouter à ses années ! […] Il vous révélera que Nembrot était gaucher, et Sésostris ambidextre ; que c’est une erreur de s’imaginer qu’un Artaxerxe ait été appelé Longue-main, parce que les bras lui tombaient jusqu’aux genoux, et non à cause qu’il avait une main plus longue que l’autre ; et il ajoute qu’il y a des auteurs graves qui affirment que c’était la droite ; qu’il croit néanmoins être bien fondé à soutenir que c’est la gauche.

193. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82

Ce mérite rare de la correction et de la pureté du style, Mme de Maintenon l’a joint, non moins que Mme de Sévigné, à l’agrément et à la délicatesse du langage : on peut ajouter, à un goût et à un bon sens exquis1.

194. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -

Ajoutons qu’il confond souvent le raisonnement avec la raison.

195. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505

Chaque abeille2 à la ruche apporte son trésor, L’étude à l’amitié3 semble ajouter encor.

196. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582

Ajoutons qu’il a soutenu son essor par un progrès constant.

197. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31

Me voulez-vous bien permettre d’ajouter ici que vous m’avez pris par mon foible, et que ma Sophonisbe, pour qui vous montrez tant de tendresse4, a la meilleure part de la mienne ?

198. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

– Nommez ses principaux ouvrages, en ayant soin, s’il y a lieu, de les classer par genres ; – parlez des qualités essentielles de son esprit et de son style ; ajoutez quelques mots sur l’influence qu’il a pu exercer sur son siècle. […] Il ajoutera quelques mots sur le grand ouvrage que Pascal n’a pu achever, et il terminera en exprimant l’intention de publier les Pensées. […] Si cette conduite les relève à nos yeux, elle ajoute encore quelque chose à la grandeur d’Auguste. […] Ajoutons que cette morale est sévère et d’une irréprochable probité ; elle croit au bien et elle s’émeut en faveur de la vertu ; elle déteste le mal, et elle trouve pour le maudire des paroles d’une force incomparable. […] Ajoutons encore que La Fontaine a découvert le seul rythme qui pût convenir à la variété des personnages et des caractères de la fable, cet inimitable vers libre dont il a emporté le secret avec lui.

199. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Il y avait entre autres un vase à mettre du vin, formé d’une seule pierre précieuse, creusée pour cet usage, et à laquelle on avait ajouté un pied d’or. […] Il nous pria, mon frère Lucius et moi, de vouloir bien nous rendre au sénat ; il ajouta que l’assemblée était très nombreuse, et que c’était au nom de tout le corps qu’il nous priait d’y assister. […] On ne peut plus, ce semble, ô juges, rien ajouter à cette injustice, à cette folie, à cette cruauté ; en effet, s’il disputait en méchanceté avec d’autres scélérats, il les surpasserait assurément tous et de beaucoup. […] J’ajoute que le reste des marins était épuisé par la faim et dans l’indigence de toutes choses. […] Quand il pourrait se justifier de la sorte, on n’ajouterait pas foi à cette justification.

200. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88

La traduction de ce passage par de Norville (1671) montre combien alors les esprits étaient prévenus sur ce sujet et disposés à interpréter Aristote dans le sens de leurs théories : « La tragédie commence et termine son action en un jour ou en une nuit autant que faire se peut : et si le fort de l’action se passe dans l’un de ces temps elle anticipera bien peu sur l’autre. » Après avoir observé que les trois grands tragiques de la Grèce se conforment à l’unité de temps, d’Aubignac ajoute : « ….

201. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53

Contentons-nous d’ajouter que les étrangers ont partagé notre admiration pour madame de Sévigné : on sait qu’un des auteurs anglais les plus ingénieux, Horace Walpole, lui rendait une espèce de culte, en l’invoquant, comme son modèle de prédilection, sous le nom de Notre-Dame des Rochers.

202. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75

Ajoutons que M.

203. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8

Les terminaisons sont des lettres ou des syllabes ajoutées, dans chaque langue, à la fin des mots radicaux, pour en exprimer les différentes modifications.

204. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

Quand on considère le discours comme devant être prononcé, on est obligé d’ajouter, sous le nom d’action, une quatrième partie qui comprenait autrefois la mémoire et la prononciation. […] Nous n’avons rien de particulier à ajouter. […] Il est bien essentiel d’ajouter qu’il doit avoir une connaissance profonde du cœur humain, pour en développer les replis les plus secrets, pour démêler les détours artificieux des passions criminelles que l’homme se cache souvent à lui-même ; en un mot, pour le découvrir tout entier, et faire voir ce qu’il est et ce qu’il doit être21.

205. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12

Qu’il me soit permis maintenant d’ajouter à ce peu de mots quelques réflexions qui terminaient la première édition, et auxquelles je n’ai rien à changer.

206. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51

Ce mot ajoute au relief de l’idée.

207. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487

Il ajoutait aussi : Quelques imitateurs, sot bétail, je l’avoue, Suivent en vrais moutons le pasteur de Mantoue.

208. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222

Ajoutons à cela, que je comptais bien de lui parler avec adresse, et de lui faire avaler la pilule tout doucement.

209. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Développement. — En Grèce, le théâtre naquit de la religion, puisqu’il sortit graduellement des développements ajoutés au dithyrambe, chant sacré en l’honneur de Bacchus ; en France, on vit de même, au moyen âge, la religion donner naissance à l’art dramatique. […] D’une grande habileté dans ses exordes, il met dans l’argumentation tantôt la vivacité et la précision, tantôt l’abondance et la grandeur ; il attaque avec véhémence, raille et confond les adversaires comme en se jouant ; ajoutons à cela le mouvement et le pathétique de son éloquence, et nous avons signalé les principales marques de sa supériorité dans le genre oratoire. […] Ajoutons qu’il est bien plus près de son modèle ; on retrouve en lui beaucoup du laisser-aller, du naturel, de l’abandon, de la verve, de l’Épître aux Pisons. […] Si à ces trois pièces, imitées directement du théâtre grec, l’on ajoute Mithridate (1673) qui fut conçue en partie d’après Plutarque, nous avons énuméré toutes les tragédies que Racine a puisées à la source grecque. […] À cet avantage s’ajoute celui de la sécurité qui lui offre, contre les périls de son sujet, un asile et un patronage glorieux.

210. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Il est visible qu’un poème pareil est fait tout entier de pièces rapportées ; que, si l’on veut se borner à trois chants, on n’a qu’à retrancher le récit d’Apollon ; que si l’on veut deux chants de plus, on ajoutera deux muses qui diront chacune leur histoire. […] Il est quelquefois nécessaire d’ajouter après le dénouement ce qu’on nomme l’achèvement.

211. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Mais la broderie et les ornements y ajoutent encore la magnificence : je loue donc le travail de l’ouvrier. […] Vous avez des enfants, il est vrai, dignes de vous, j’ajoute même capables de soutenir toute votre fortune ; mais qui peut vous en promettre autant de vos petits-fils ?

212. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »

Que le journaliste pourrait bien ajouter, à la honte d’être tombé, par sa faute, dans l’erreur, l’injustice d’y jeter ceux de ses lecteurs, que le défaut de lumières oblige de l’en croire sur sa parole.

213. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47

A ce suffrage il faut ajouter celui de Voltaire, qui appelle ce livre « un chef-d’œuvre auquel, en son genre, on ne trouve rien d’égal dans l’antiquité ».

214. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »

La politesse à l’égard de nos supérieurs ne permet ni de les charger de faire des compliments à une tierce personne, ni d’ajouter après le texte ou des apostilles, ou des post-scriptum.

215. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454

Daunou, envoyé comme commissaire à Rome, écrivait au directeur La Revellière (30 mars 1798) : « Il paraît que vous renoncez à la colonne Trajane ; au fond, ce serait une entreprise extrêmement dispendieuse. » Il ajoutait dans une autre lettre « En général, je vois qu’il est bon de s’en tenir aux trois cent cinquante caisses ; il n’est ni juste ni politique de trop multiplier les enlèvements de cette nature. » (Note du Trésor littéraire.

216. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584

Elle ajoutait : « Je me sens la veine ouverte.

217. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12

Aussi ne nous étonnons-nous point que, dans les nombreux encouragements qu’il a reçus de tant de princes de l’Église, tous applaudissent « à ses efforts pour servir la cause des bonnes lettres ; » que tous le félicitent hautement « d’avoir publié ce travail consciencieux, qui non seulement ne contient rien de contraire aux principes de la saine doctrine en ce qui concerne la foi et les bonnes mœurs, mais encore est très propre à éclairer l’esprit des jeunes humanistes, à épurer leur goût et à orner leur cœur, et qui mérite une place distinguée parmi les livres classiques édités de nos jours ; » que tous enfin louent notre auteur « d’avoir mis de la netteté dans son plan, de la clarté dans sa méthode, de la justesse dans ses définitions, » et surtout « d’avoir rattaché à son enseignement les modèles si parfaits qu’offrent les poètes bibliques et liturgiques, trop indignement méconnus… » Que pourrions-nous ajouter à de pareils témoignages, rendus par des Prélats qui ont adopté pour leurs séminaires le Cours complet de littérature ?

218. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »

Pour compléter cette matière, nous ajouterons un mot sur les sophismes.

219. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312

Ajoutez cet amas de fleuves tortueux : L’indomptable Garonne aux vagues insensées, Le Rhône impétueux, fils des Alpes glacées, La Seine au flot royal, la Loire dans son sein Incertaine2, et la Saône, et mille autres enfin Qui nourrissent partout, sur tes nobles rivages, Fleurs, moissons et vergers, et bois, et pâturages, Rampent au pied des murs d’opulentes cités, Sous les arches de pierre à grand bruit emportés3.

220. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539

En général, il faut que les comparaisons ajoutent à l’idée de l’objet qu’on vent peindre, et l’agrandissent.

221. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343

L’infortune que Vauvenargues souhaitait ne lui a pas manqué ; mais il a fait mieux que de déchirer ses entrailles : il a supporté ses maux avec tant de constance, que Voltaire a pu dire de lui : « Je l’ai toujours vu le plus infortuné des hommes, et le plus tranquille » ; et que Marmontel a pu ajouter : « On n’osait être malheureux auprès de lui… c’était avec lui qu’on apprenait à mourir. » 1.

222. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

Les rois s’humilient comme le peuple devant son tribunal, et n’y viennent que pour être instruits ; tout ce qui l’environne ajoute un nouveau poids à sa parole : sa voix retentit dans l’étendue d’une enceinte sacrée et dans le silence d’un recueillement universel ; s’il annonce le néant de la vie, la mort est auprès de lui pour lui rendre témoignage, et montre à ceux qui 1'écoutent qu’ils sont assis sur des tombeaux. […] une chaîne légère, Que s’impose l’esprit, que l’école exagère ; Un charme à la mesure ajouté savamment, Mais qui ne doit gêner l’art ni le sentiment, Qui, juste sans effort, élégant sans emphase, Soumis à la pensée et soumettant la phrase, De la mode et du temps a pu subir les lois, Mais dont il faut garder et soutenir les droits. […] Enfin, en faveur de la rime comme de la mesure, on peut quelquefois supprimer une lettre ou l’ajouter à volonté.

223. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »

Je ne peux que tracer succinctement les préceptes généraux sur la manière d’écrire l’histoire, et en ajouter ensuite quelques-uns de particulier dans l’énumération de ses différentes espèces. […] J’ajouterai à ce témoignage celui de l’abbé Langlet Dufresnoy.

224. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

Depuis cette époque, chaque œuvre du poète a ajouté à sa réputation. […] Quant au style de la comédie, il n’y a rien à ajouter à ce que nous avons déjà dit : qu’il soit simple, clair, familier sans pourtant être jamais ni bas, ni rampant, ni lâche ; assaisonné de pensées fines et délicates, d’expressions plus vives qu’éclatantes, sans grands mots, sans figures soutenues, sans tirades de morale ou de préceptes prétentieux : voilà certainement ce qu’il doit être en général.

225. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

« Chacun se peint sans y penser dans ce qu’il écrit », dit Fénelon ; oui : ajoutons que chacun prend son idéal tout près de lui ; on le voit bien dans ces conseils. […] Partout vous trouverez de semblables harmonies, et partout elles ajoutent au charme de l’art un autre charme non moins ravissant.

226. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Hâtons-nous d’ajouter que c’est aux xviie et xviiie  siècles que nous appliquons cette méthode. […] À l’école dite de Marot (1495-1544) se rattachent, avec beaucoup d’autres, Octavien de Saint-Gelais qui le précède (1466-1502), et Mellin de Saint-Gelais qui lui survit (1492-1558). — L’école de Ronsard (1524-1585), sur l’invitation de Du Bellay lui-même, puise au trésor de la littérature italienne comme des lettres antiques, et ajoute sur son drapeau le nom de Pétrarque à celui d’Homère. […] Notre tableau, forcément écourté en ses détails, mais complet en son ensemble, sera terminé, si nous ajoutons que l’histoire du xvie  siècle, que nous avons déjà trouvée dans les productions de ses écrivains, est aussi dans les récits de ses historiens, qui sont eux-mêmes une partie considérable de son œuvre littéraire. […] Ajoutons que, dans le temps où Corneille tire le théâtre du chaos280 et où Descartes fonde la philosophie moderne, un an avant le Cid, deux ans avant le Discours de la Méthode, se constituait l’Académie Françoise (1635), gardienne souveraine et sévère de la langue nationale.

227. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »

Il est impossible d’ajouter à la vérité de cette description, et c’est avec la même supériorité que Virgile imite toujours Homère !

228. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »

Il est temps de faire voir que tout ce qui est mortel, quoi qu’on ajoute par le dehors pour le faire paraître grand, est par son fond incapable d’élévation ».

229. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »

Il n’appartient donc qu’aux génies inventeurs et toujours pensants d’ajouter à ce trésor public, et d’augmenter les anciennes richesses de la raison : tous les autres philosophes, peuple stérile et contentieux, ne feront jamais que secouer, pour ainsi dire, et tourmenter les vérités que les grands génies vont chercher au fond des abîmes : ils ont un art qui les fait parler éternellement, quand d’autres ont pensé pour eux, et qui les rend tout d’un coup muets, quand il s’agit de trouver une seule idée nouvelle.

230. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74

« M. le Tellier ne ressemble pas à ces âmes oisives qui n’apportent d’autre préparation à leurs charges que celle de les avoir désirées ; qui mettent leur gloire à les acquérir et non pas à les exercer ; qui s’y jettent sans discernement et s’y maintiennent sans mérite, et qui n’achètent ces titres vains d’occupations et de dignités, que pour satisfaire leur orgueil et pour honorer leur paresse : il se fit connaître au public par l’application à ses devoirs, la connaissance des affaires, l’éloignement de tout intérêt. » A ces exemples connus la littérature contemporaine pourrait en ajouter beaucoup d’autres.

231. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28

De là cet autre mot si juste du cardinal de Retz : « Si ce n’était pas une espèce de blasphème de dire qu’il y a quelqu’un dans notre siècle plus intrépide que le grand Gustave et M. le prince (le grand Condé), je dirais que ç’a été Molé, premier président » ; et il ajoute : « Il voulait le bien de l’Etat préférablement à toutes choses, même à celui de sa famille. » 2.

232. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90

On croira même ajouter quelque chose à la gloire de notre auguste monarque, lorsqu’on dira qu’il a estimé, qu’il a honoré de ses bienfaits cet excellent génie ; que même deux jours avant sa mort, et lorsqu’il ne lui restait plus qu’un rayon de connaissance, il lui envoya encore des marques de sa libéralité3, et qu’enfin les dernières paroles de Corneille ont été des remercîments pour Louis le Grand.

233. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472

comme il ajoute !

234. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575

Mais s’il eut ses misères dont nous avons gémi, hâtons nous d’ajouter que ses bons moments furent excellents.

235. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132

On ne peut rien ajouter à ce qu’il écrit sans y mettre du superflu, et l’on ne peut rien en ôter sans y retrancher quelque chose de nécessaire.

236. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

A la gloire militaire, César ajouta le mérite du savoir et de l’esprit. — 4. […] Numa Pompilius bâtit un temple à Janus, et tourna vers la religion les esprits farouches du peuple : il enseigna aux Romains les sacrifices, les cérémonies et tout ce qui concerne le culte des dieux immortels ; il créa le corps des pontifes, et ajouta deux augures nouveaux au nombre primitif. […] L’empire de la Grèce appartint d’abord aux Athéniens ; les Athéniens furent assujettis par les Spartiates, les Spartiates soumis par les Thébains, les Thébains vaincus par les Macédoniens : ceux-ci ajoutèrent en peu de temps à l’empire de la Grèce, l’Asie conquise par la force des armes. — 2. […] Quelques-uns ajoutent à la gloire qu’ils ont reçue de leurs pères une nouvelle gloire qui leur est propre. — 13. […] Il ajouta à l’empire romain l’Égypte, la Cantabrie et la Dalmatie, qui, déjà vaincue à plusieurs reprises, fut alors pour la première fois complétement soumise, la Pannonie, l’Aquitaine, l’Illyrie, la Rhétie, la Vindélicie, toutes les villes maritimes du Pont.

237. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

Car la phrase « ainsi troussée » semblait courir, comme Perrette, dans la fable du Pot au lait : « Légère et court vêtue, elle allait à grands pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile, Cotillon simple et souliers plats. » Ajoutons que cette élimination du sujet pronominal devenait une règle absolue dans les propositions négatives : Ne sçay quoy faire… Je meurs, si secouru ne suis de toy. » (Marot.) […] Aux caprices individuels des écrivains, à la diversité des dialectes provinciaux, à l’ignorance des uns ou à la prétendue science des autres, à l’absence de principes communs, s’ajoutaient les incertitudes ou les bévues des copistes, souvent distraits, insouciants, ou trop incompétents pour obéir à des lois et à des traditions d’ailleurs aussi variables que l’usage local, et la langue elle-même.

238. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205

Pour les multiplier ajoutez aux premiers La dépouille des bois, la cendre des foyers. […] J’aime en vos vers ce riche et brillant paysage ; Mais si vous ajoutez : « Là de mon premier âge Coulèrent les moments ; là, je sentis s’ouvrir Mes yeux à la lumière et mon cœur au plaisir ; » Alors vous réveillez un souvenir que j’aime.

239. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »

L’écrivain concis resserre sa pensée dans le moins de mots possible, n’emploie que les plus expressifs, et rejette tout ce qui n’ajoute pas sensiblement à sa pensée.

240. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »

Saint Augustin ajoute : C’est aussi l’éclat du bon.

241. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109

De plus, Ulysse ne se propose que de consulter le devin Tirésias sur son retour à Ithaque ; chez Virgile, au contraire, au motif de piété filiale qui guide Enée s’ajoute l’intérêt de Rome, dont Anchise lui révèle les destinées, en lui faisant passer en revue la suite de ses descendants. » 3.

242. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253

A ces mauvaises raisons de son valet, Valère ajoute quelques bonnes promesses et finit par congédier ainsi ses créanciers.

243. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20

Mais je serai bien aise de faire voir en ce discours quels sont les chemins que j’ai suivis, et d’y représenter ma vie comme en un tableau, afin que chacun en puisse juger, et qu’apprenant du bruit commun les opinions qu’on en aura, ce soit un nouveau moyen de m’instruire que j’ajouterai à ceux dont j’ai coutume de me servir.

244. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312

» Puis, lui repoussant les genoux avec les siens, et le relevant pardessous les bras, il ajouterait : « On dirait que vous êtes de cire, et que vous allez fondre, Allons, nigaud, tendez-moi ce jarret ; épanouissez-moi cette figure ; ce nez un peu au vent. » Et quand il en aurait fait le plus insipide petit-maître, il commencerait à lui sourire, et à s’applaudir de son ouvrage.

245. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Nous répondrons avec saint Jérôme : « Lego de spinis rosam, de terra aurum, de conchâ margaritam 1. » Et, nous emparant d’une pensée du Sage, nous ajouterons qu’il faut savoir tirer des auteurs les plus pernicieux ce qu’ils peuvent renfermer de bon, de même qu’on tire la thériaque de la vipère. […] Ajoutons que les ennemis de Despréaux demeurèrent jusque vers la fin du siècle assez influents et assez nombreux pour garder l’avantage à l’Académie française. […] Il n’a point son espoir au nombre des armées, Étant bien assuré que ces vaines fumées N’ajoutent que de l’ombre à nos obscurités. […] C’est là le vrai sublime, ajouterons-nous avec Voltaire. […] Il est naturel, facile, fécond, décent ; il peint habilement les mœurs, sans que ses meilleures pièces, le Glorieux, le Philosophe marié, le Dissipateur, ajoutons l’Irrésolu, laissent voir en lui beaucoup de verve et d’originalité, ni une connaissance bien fine et bien perspicace des hommes et de la société.

246. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »

Le pléonasme est le contraire de l’ellipse ; il ajoute à la phrase des mots qui paraissent superflus. […] La répétition a pour but d’ajouter de la force à la pensée, en reproduisant plusieurs fois les mêmes mots.

247. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Sans doute, tout cela se trouve dans la prose ; mais, comme dans les beaux-arts, il s’agit non seulement de rendre la nature, mais de la rendre avec tous ses agréments et ses charmes possibles, la poésie, pour arriver à sa fin, a dû ajouter au style de la prose un nouveau degré de perfection. […] 3° Lorsque le sens finit par un mot placé entre une virgule et un point et virgule ou deux points : Sitôt que du nectar la troupe est abreuvée, On dessert ; et soudain, la nappe étant levée… 4° Lorsqu’on ajoute aux mots qui forment enjambement un développement qui complète le vers : Ce malheureux combat ne fit qu’approfondir L’abîme dont Valois voulait en vain sortir.

248. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »

La somme consacrée à cet objet ne s’étant pas trouvée assez forte, il y suppléa généreusement de son bien, sans se faire tenir compte de ce qu’il avait ajouté.

249. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188

Mais c’est par cela même que l’orateur et l’écrivain doivent se mettre en garde contre l’abus, et ne jamais perdre de vue ces excellents préceptes de Cicéron, auxquels il est difficile de rien ajouter : « Nous avertirons l’orateur, dit Cicéron59, de n’employer la raillerie ni trop souvent, car il deviendrait un bouffon ; ni au préjudice des mœurs, il dégénérerait en acteur de mimes ; ni sans mesure, il paraîtrait méchant ; ni contre le malheur, il serait cruel ; ni contre le crime, il s’exposerait à exciter le rire au lieu de la haine ; ni enfin sans consulter ce qu’il se doit à lui-même, ce qu’il doit aux juges, ou ce que les circonstances demandent, il manquerait aux convenances.

250. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

Pour que cette figure ajoute au discours de la valeur et de l’énergie, elle devra être présentée de façon que le lecteur ne puisse manquer, d’une part, d’interpréter les paroles dans le sens voulu, et se plaise, de l’autre, au facile travail de cette interprétation.

251. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233

Seul il est créateur ; seul il varie, enrichit, amplifie son chant, y ajoute des chants nouveaux.

252. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233

Je voulais douter encore, quoique tout me montrât ce qui était ; mais je ne pus me résoudre à m’abandonner à le croire que le mot ne m’en fût prononcé par quelqu’un à qui on pût ajouter foi1.

253. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503

Il se livrait avec amour à ce travail, ce qui ne l’empêchait pas de revoir minutieusement chacune des éditions de ses différents livres, et d’y ajouter des commentaires et des préfaces.

254. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236

Si vous ajoutez à une pensée hardie des expressions magnifiques et pompeuses ; vous la rendrez outrée. […] Changez les expressions, retranchez, ajoutez, la figure ne subsistera pas moins.

255. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »

» Mais je suppose que vous dites vrai, et je vous réponds : Pourquoi voulez-vous ajouter à tous les autres maux que votre frère vous a faits, celui de le haïr, et qui est le plus grand de tous ?

256. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »

Est-ce donc à vous de mesurer la durée de vos jours sur le peu de prix que peut y ajouter votre grandeur d’âme, et non pas sur l’intérêt commun ?

257. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »

Ajoutons à ce que nous venons de dire sur toutes ces petites pièces, qu’on donne aussi très souvent, et assez improprement, le nom d’épigrammes à quelques contes très courts, et dont le sel consiste principalement dans le trait final.

258. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387

La vie de l’homme ajoute au crédit du penseur.

259. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533

Ajoutons que ses principes littéraires n’ont rien d’absolu, d’étroit et d’impérieux.

260. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577

J’ajouterai que le sentiment des beautés antiques exige une délicatesse littéraire qui est fort rare.

261. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Il ajouta à l’églogue un certain art qu’elle n’avait pas. […] Qu’on y ajoute une forme de versification qui soit chantante, elle aura tout ce dont elle a besoin pour être parfaite105.

262. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

Dii me deæque pejus perdant quam perire me quotidie sentio, si scio. » L’histoire ajoute : « Adeo facinora atque flagitia sua ipsi quoque in supplicium verterant. » Les saintes Écritures, et les saints Pères qui les expliquent, sont partout de l’opinion de l’histoire, et ne trouvent point de pareil supplice à celui de la conscience. […] Féli pour le même labeur ; les heures d’étude et d’épanchement poétique, qui nous mènent jusqu’au souper ; ce repas qui nous appelle avec la même douce voix et se passe dans les mêmes joies que le dîner, mais moins éclatantes, parce que le soir voile tout, tempère tout ; la soirée qui s’ouvre par l’éclat d’un feu joyeux, et, de lecture en lecture, de causeries en causeries, va expirer dans le sommeil ; à tous les charmes d’une telle journée ajoutez je ne sais quel rayonnement angélique, quel prestige de paix, de fraîcheur et d’innocence, que répandent la tête blonde, les yeux bleus, la voix argentine, les ris, les petites moues pleines d’intelligence d’un enfant qui, j’en suis sûr, fait envie à plus d’un ange, qui vous enchante, vous séduit, vous fait raffoler avec un léger mouvement de ses lèvres, tant il y a de puissance dans la faiblesse ! à tout cela ajoutez enfin les rêves de l’imagination, et vous serez loin encore d’avoir atteint la mesure de toutes ces félicités intimes. […] Est-ce ainsi qu’au parjure on ajoute l’outrage ?

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