. — Qu’appelez-vous trop friand, dit alors mon flatteur d’un ton de voix élevé : vous n’y pensez pas, mon ami ; apprenez que vous n’avez rien de trop bon pour le seigneur Gil Blas de Santillane, qui mérite d’être traité comme un prince. » Je fus bien aise qu’il eût relevé les dernières paroles de l’hôte, et il ne fit en cela que me prévenir.
Les dernières paroles de sa sœur retentissaient sans cesse à ses oreilles, et il lui semblait entendre un oracle fatal, inévitable, qui lui demandait du sang, et du sang innocent.
On croira même ajouter quelque chose à la gloire de notre auguste monarque, lorsqu’on dira qu’il a estimé, qu’il a honoré de ses bienfaits cet excellent génie ; que même, deux jours avant sa mort, et lorsqu’il ne lui restait plus qu’un rayon de connaissance, il lui envoya encore des marques de sa libéralité ; et qu’enfin les dernières paroles de Corneille ont été des remercîments pour Louis le Grand.
Salut, derniers beaux jours !
On dit qu’avec Bélise il est du dernier bien. […] Voilà les deux poëtes qui, dans le siècle dernier, ont successivement régné sur la scène comique. […] Brueys le rajeunit vers la fin du siècle dernier, et en fit une pièce charmante. […] Le siècle dernier a produit une foule de poëtes comiques. […] Ces dernières paroles expriment parfaitement la manière dont l’amour doit être présenté sur la scène tragique.
Son gouvernement était totalement démocratique, et l’assemblée du peuple décidait de tout en dernier ressort.
Ce sens du mot θεωρεῖν paraît avoir échappé aux derniers éditeurs du Thesaurus d’H.
Les soins de son diocèse, tous les devoirs scrupuleusement observés de l’épiscopat, et les pratiques journalières d’une charité sans bornes, avaient rempli ses dernières années et mis le comble à sa gloire2.
Villemain est un des derniers et des plus fidèles dépositaires du bon goût.
Un jour sa bannière à trois couleurs éclate sur les montagnes du mont Thabor, un jour sur le Tigre, un dernier jour sur le Borysthène.
Sainte-Beuve suppose que Montaigne est escorté jusqu’à sa dernière demeure par tous les écrivains qui ont hérité, plus ou moins, de son esprit et de ses sentiments.
Dès lors il se livra à l’étude avec une constance qu’il soutint jusqu’à ses derniers moments. […] Ceux, au contraire, qui sont entièrement insensibles au pouvoir de l’éloquence, de la poésie, et, en général, des beaux-arts, offrent le triste symptôme d’une jeunesse ingrate, et doivent faire appréhender quelque inclination vicieuse, quelque penchant à se ravaler aux dernières conditions de la vie. […] Les premières comme les dernières classes de la société peuvent se laisser éblouir par certaines beautés superficielles que l’on cesse bientôt d’admirer ; quelquefois un écrivain se fait momentanément une grande réputation par sa complaisance à flatter les passions, les préjugés, la superstition ou l’esprit de parti ; il peut même servir un temps de modèle à presque toute une nation. […] Le fracas de la bataille est semblable à celui des vagues de l’océan furieux, ou au dernier éclat de la foudre. […] La précision est directement opposée à ces trois défauts, mais surtout au dernier.
Andromaque, scène dernière. […] Nos bons orateurs du siècle dernier tenaient beaucoup cette qualité précieuse du style : on la voit enrichir les chefs-d’œuvre des Bossuet, des Fléchier, des Bourdaloue et des Massillon.
Elle est à bien prier exacte au dernier point ; Mais elle bat ses gens et ne les paye point. […] C’est ainsi que des arts la renaissante gloire De tes illustres soins ornera la mémoire ; Et que ton nom, porté dans cent travaux pompeux, Passera triomphant à nos derniers neveux.
De Sèze ; son discours est resté, et sera cité par nos neveux, comme un monument des derniers efforts de l’éloquence en faveur de la justice et de la vertu ; et si ses efforts ont été impuissants, c’est qu’il n était pas donné à l’éloquence humaine d’émouvoir alors ce qui n’avait plus rien d’humain.
S’il eût voulu surmonter l’obstination des plus endurcis, il l’eût pu en se découvrant si manifestement à eux qu’ils n’eussent pu douter de la vérité de son essence, comme il paraîtra au dernier jour, avec un tel éclat de foudres et un tel renversement de la nature, que les morts ressusciteront, et les plus aveugles le verront.
Dès sa vingt-deuxième année, avocat général au parlement de Paris, et procureur général six ans après, il fut l’un de ceux qui, au moment où se resserrait de jour en jour le cercle des illustrations du grand règne, répandirent sur la vieillesse de Louis XIV un dernier éclat.
Le calme continue ; on vit vaille que vaille ; Il ne reste plus de volaille ; On mange les oiseaux, triste et dernier moyen ; Perruches, cardinaux, catakois, tout y passe.
Malgré la faiblesse de sa santé dont elle se plaignait souvent, elle ne termina sa longue carrière qu’en 1719, après avoir passé ses dernières années dans l’établissement qu’elle avait fondé4.
. — Le fond de la pièce est la tenue des États, dernier espoir du parti populaire, mais toujours promis et toujours inutilement par Mayenne.
Remarquez qu’entre toutes ces preuves, les unes morales, les autres matérielles, ces dernières sont les plus fortes, et surtout celles qui se rattachent au temps où l’acte s’est passé.
La troisième et dernière époque enfin, sera celle où une nouvelle manière de voir, en matières plus graves, eut sur sa morale littéraire et sur son style même, une influence marquée, et que la postérité appréciera. […] Voilà quant aux dispositions générales : le plus ou moins de succès dans l’exécution dépendra ensuite du plus ou moins de talent dans l’écrivain traducteur ; mais il faut observer que le mérite même d’une exécution parfaite ne compensera jamais que faiblement ce défaut d’harmonie première qui a dû exister entre l’original et son imitateur, et qui a déterminé le choix du dernier.
Bazin, auteur d’une étude où sont réfutées bien des erreurs sur les commencements de l’existence et sur les dernières années de notre grand comique.
L’art de raconter ces petits faits n’a jamais été poussé si loin que dans le siècle dernier.
Les Égyptiens, les Chaldéens et les Phéniciens se disputent l’honneur d’avoir inventé l’écriture alphabétique, et ce sont les derniers surtout qui paraissent avoir plus de droits à cette ingénieuse invention.
Après l’assassinat, qui fut un malheur public, il ne se consola pas d’une telle perte, et, prévoyant les dangers qui menaçaient son parti, il acheta la place de Doignon, qu’il mit à l’abri d’un coup de main, pour protéger La Rochelle, dernier boulevard de la Réforme.
Ses derniers ouvrages, la Chaumière indienne (1791) et les Harmonies de la nature (1796) mêlent aux pages les plus riantes la fadeur d’un ton trop sentimental.
Toutefois, parmi cette nombreuse variété de terminaisons, il n’y a réellement que les deux dernières qui soient à remarquer.
Ces deux derniers vers préparent le dénouement, qui consiste en ces seuls mots : Le renard s’en saisit… 13. […] Et quant aux deux derniers vers : Le corbeau honteux et confus Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. […] Les vers français sont composés d’un certain nombre de syllabes, dont les dernières ont la même consonance. […] Déjà la rapide journée Fait place aux heures du sommeil, Et du dernier fils de l’année S’est enfui le dernier soleil. […] Il est aisé de voir que les premières rimer sont féminines, parce qu’il reste après la mesure complète une syllabe muette (nent) ; et que les deux dernières sont masculines, parce que ent dans s’agitaient, portaient, ne compte point dans le son pour une syllabe même muette.
Les noms qui sont composés de plusieurs mots liés ensemble par un trait d’union, veulent, lorsqu’ils sont employés au pluriel, une s ou un x à la fin du dernier mot seulement. […] Je crois qu’il serait superflu de conjuguer ici tous les verbes de ces deux dernières espèces. […] Mais les autres terminés en ent et ant, changent les deux dernières lettres nt en mment : = prudent, prudemment ; élégant, élégamment.
Ils passeront dans nos annales jusqu’à nos derniers neveux ; mais pour vous, ce n’est déjà plus qu’un songe, qu’un éclair qui a disparu, et que chaque jour efface même de votre souvenir. […] En France, le barreau a été à peu près barbare jusque vers les dernières années du règne de Louis XIII. […] Ces trois ouvrages devant être entendus et jugés par les auditoires choisis que les académies admettent à leurs séances, sont écrits, en général, dans ce style élégant et délicat qui doit leur plaire, et que l’on appelle le style académique 31 ; c’est ce qui les fait réunir quelquefois ; mais ces deux dernières sortes de discours appartiennent seules ou peuvent du moins être considérés comme appartenant à l’éloquence oratoire ; la forme en est bien réellement celle des discours destinés à une nombreuse assemblée dont on veut flatter le goût ou l’oreille.
D’autre part, la jeunesse voit la fortune des révolutions de toute nature élever parfois d’un tour de roue des héros imberbes, qui ne semblaient, ni par le génie, ni par le travail, mériter mieux que tant d’autres ses faveurs ; chacun dès lors réclame aussi pour soi les bénéfices de cet heureux hasard, chacun se croit aussi le droit d’être porté au faite sans peine et sans effort, et de ceux qui ne peuvent dès les premiers pas gravir la montée ou percer la foule, les uns se découragent et s’asseyent nonchalamment aux bords de la route, les autres maudissent l’humanité et se jettent dans le désespoir, les derniers enfin, médiocrités vaniteuses, se consolent en appelant leur siècle ingrat et leur génie incompris.
Les Pensées ne sont que des fragments du grand ouvrage sur lequel il consuma les dernières années de sa vie ; mais ces fragments présentent quelquefois une beauté si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y admirer davantage, ou la grandeur et la vigueur des sentiments et des idées, ou la délicatesse et la profondeur de l’art. » 1.
Pour bien faire l’histoire complète d’une nation, il faut remonter jusqu’à son origine, marquer ses progrès et son accroissement, démêler tous les ressorts de sa politique, donner une notion juste de son caractère, de son génie, de sa religion, de ses lois, de ses richesses, de son gouvernement ; exposer tous les grands événements qu’elle a éprouvés, et les divers états par lesquels elle a passé ; développer les véritables causes de sa décadence et de son élévation, et la suivre pas à pas jusqu’à sa ruine entière ou jusqu’au dernier période de sa grandeur55. […] Ces dernières lignes appartiennent à M.
Et pouvais-tu douter que mon consentement Ne dût tout accorder à ton contentement, Puisque mon indulgence, au dernier point venue, Consentait, à tes yeux, l’hymen d’une inconnue3 ? […] Jetez sur votre fille un regard paternel : Ma mort suivra la mort de ce cher criminel ; Et les dieux trouveront sa peine illégitime, Puisqu’elle confondra l’innocence et le crime, Et qu’elle changera, parce redoublement4, En injuste rigueur un juste châtiment : Nos destins, par vos mains5, rendus inséparables, Nous doivent rendre heureux ensemble, ou misérables ; Et vous seriez cruel jusques au dernier point, Si vous désunissiez ce que vous avez joint.
La veille d’une capitulation Après que l’assiegeant eust perdu toute son escrime7 et toutes ses ruses, il nous laissa en paix, ne s’attendant nous avoir qu’au dernier morceau de pain.
Il ne faut emprunter à ces deux derniers moyens que ce qui est absolument nécessaire au sujet, sinon la matière deviendra interminable, elle manquera d’intérêt et de précision.
« L’Énéide de Virgile ne fut pas à Rome une œuvre native et inspirée : c’est une admirable copie de l’art grec dans le& premiers livres, et un monument indigène, une épopée nationale dans les derniers ; mais dans Ta partie même la plus épique de son ouvrage il est moins vrai qu’Homère, que le Dante, ou même que le Camoëns : il a la simplicité que donnent l’art et le goût, mais non cette naïveté primitive des anciens récits.
On sait que Roucher, l’auteur des Mois, périt avec lui, et que tous deux, allant au supplice, consolèrent leurs derniers moments en récitant la première scène de l’Andromaque de Racine.
Un poète moderne, un vrai poète pourtant, n’a pas été plus heureux en cherchant une rime à hymne : Comme deux rossignols au même nid éclos, Enseignons-nous l’un l’autre à moduler ses hymnes ; De la voix de la terre expirant sur ces cimes Soyons-lui les derniers échos. […] Remarquons ici que le rejet se trouve, en quelque sorte, comme soutenu par les autres mots du dernier vers, avec lesquels il est étroitement lié par la construction de la phrase ; Ou plutôt, c’est le dernier vers tout entier qui constitue lui-même le rejet.
Il descend jusqu’aux dernières conséquences par un enchaînement court et sensible. […] Je m’imagine même que si nous avions été de leut temps, la connaissance exacte des mœurs et des idées des divers siècles, et des dernières finesses de leurs langues, nous aurait fait sentir des fautes que nous ne pouvons plus discerner avec certitude.
Mais ce qui me semble au-dessus de tout par la vigueur de la dialectique, et l’éloquente énergie de la diction, ce sont les dernières pages de ce même discours.
Les soins du nom et de la postérité sont donc frivoles ; l’honneur qu’on rend à la mémoire des hommes illustres, une erreur puérile, puisqu’il est ridicule d’honorer ce qui n’est plus ; la religion des tombeaux, une illusion vulgaire ; les cendres de nos pères et de nos amis, une vile poussière qu’il faut jeter au vent et qui n’appartient à personne ; les dernières intentions des mourants, si sacrées parmi les peuples les plus barbares, le dernier son d’une machine qui se dissout,… etc. » Ce lieu se rapproche du conséquent comme le lieu cause de l’antécédent.
Il disait ailleurs : « Je supplie qu’on me permette de détourner les yeux des horreurs des guerres de Marius et de Sylla ; on en trouvera dans Appian l’épouvantable histoire. » Il termine ainsi son ouvrage sur la grandeur et la décadence des Romains : « Je n’ai pas le courage de parler des misères qui suivirent ; je dirai seulement que, sous les derniers empereurs, l’empire, réduit aux faubourgs de Constantinople, finit comme le Rhin, qui n’est plus qu’un ruisseau lorsqu’il se perd dans l’Océan. » 1.
Rappelons ces beaux vers de M. de Lamartine sur le chant du cygne : Les poëtes ont dit qu’avant sa dernière heure En sons harmonieux le doux cygne se pleure ; Amis, n’en croyez rien ; l’oiseau mélodieux D’un plus sublime instinct fut doué par les dieux.
Une croix, et ton nom écrit sur une pierre, Non pas même le tien, mais celui d’un époux, Voilà ce qu’après toi tu laisses sur la terre ; Et ceux qui t’iront voir à ta maison dernière, N’y trouvant pas ce nom qui fut aimé de nous1, Ne sauront pour prier où poser les genoux.
Les consolations humaines ne viennent ici qu’en dernier lieu ; elles seraient puissantes et efficaces si ces douleurs se consolaient.
Dieu soit béni cependant pour le secours qu’il nous prépare encore dans cet instant : nos paroles seront incertaines, nos yeux ne verront plus la lumière, nos réflexions, qui s’enchaînaient avec clarté, erreront isolées sur de confuses traces ; mais l’enthousiasme ne nous abandonnera pas, ses ailes brillantes planeront sur notre lit funèbre ; il soulèvera les voiles de la mort, il nous rappellera ces moments où, pleins d’énergie, nous avions senti que notre cœur était impérissable, et nos derniers soupirs seront peut-être comme une noble pensée qui remonte vers le ciel.
et tu n’ordonneras pas qu’il soit chargé de fers, traîné à la mort, livré au dernier supplice ? […] sans talents, sans probité, sans mérite, vous pourriez être le protecteur, je ne dis pas de toute la Sicile, mais du dernier des citoyens ? […] Il fait si bien qu’il surpasse toujours ses derniers crimes par ses crimes nouveaux. […] Elles ne demandaient d’autre grâce que celle de recevoir leurs derniers soupirs. […] Je ne désire rien tant que cette preuve ; car on ne peut montrer ni citer de méchante action plus digne du dernier supplice.
Enfin il existe un dernier moyen de trouver des développements accessoires, qui, se rattachant indirectement au sujet, contribuent cependant à en donner une idée plus complète. […] Casimir Delavigne, dans sa tragédie les Enfants d’Édouard ; l’amour de la patrie, si profondément gravé dans le cœur de tous les hommes, et l’amour non moins puissant du sol natal, qui exerce une influence si forte sur les animaux eux-mêmes, sur les oiseaux, sur les abeilles comme nous le confirme le savant Alibert en parlant un jour de ces dernières.
En voyant ces paladins subir la même disgrâce que les derniers héros de la chevalerie errante, nous devons estimer leur talent, mais reconnaître qu’il fit fausse route, et que son discrédit fut mérité ; car ils ayaient eu le tort, comme le dit M. […] En dernière analyse, la Grèce n’a pas joué près de nous le rôle d’un grammairien qui régente et enseigne un rudiment, mais d’un artiste qui nous affranchit et nous inspira, par son esprit, sa raison et son cœur.
Tels sont, dans l’Iliade, l’entretien d’Hector et d’Andromaque ; dans l’Énéide, l’histoire de Cacus et celle de Nisus et d’Euryale ; dans la Jérusalem délivrée, les aventures de Tancrède avec Herminie et Clorinde ; et, dans les derniers chants du Paradis perdu, le tableau présenté à Adam de la suite de ses descendants. […] Le dénoûment, qui est amené par une dernière péripétie, est la solution du nœud ou la fin des dangers, la cessation des difficultés ou des obstacles qui s’opposent à l’exécution de l’entreprise.
Son dernier vers est exactement celui du poète français : Abborr’d by men, and dreadful e’en to gods.
Citons comme exemples du sublime, dans les arts : l’Apollon du Belvédère, le Laocoon, le Jugement dernier de Michel-Ange, les pyramides d’Égypte.
Je comprends que Hampden l’ait condamné ; je ne comprends pas que l’histoire, en le chargeant de ce qui fit sa ruine, ne prenne pas plaisir à lui rendre ce qui faisait sa grandeur ; et pour mon compte, je suis sûr qu’en assistant à sa glorieuse défense, à son tranquille départ pour l’échafaud, en le voyant ne baisser la tête que pour recevoir sur son passage la bénédiction d’un vieil ami de prison, j’aurais senti le besoin de lui tendre la main, de serrer la sienne, et, au dernier moment, de sympathiser avec ce grand cœur.
De ces cinq parties, les deux dernières n’appartiennent qu’à l’éloquence parlée, les trois premières lui sont communes avec l’éloquence écrite. […] La conclusion est dans le premier vers, la majeure dans les deux vers suivans, et la mineure dans les deux derniers. […] Si du grand-prêtre Aaron Joad est successeur, De notre dernier roi Josabet est la sœur. […] Quelquefois des raisons très-faibles en elles-mêmes peuvent être très-bonnes pour les personnes qu’on a dessein de convaincre et de persuader à cause des dispositions où se trouvent ces dernières. […] Le sang qui coule, la pâleur répandue sur le visage, les gémissemens ; enfin, les derniers soupirs du mourant ne se peindront-ils pas dans mon esprit ?
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.
Rousseau, tout entier tiré des Psaumes ; les Merveilles de la création, la Délivrance des Juifs, les Cantiques de Moïse et de Débora, de Lefranc de Pompignan ; le Jugement dernier, de Gilbert, et l’Hymne au Christ, de Lamartine. […] Rousseau ; les dernières paroles de Gilbert ; le Bonheur, par Léonard ; la Jeune captive, d’André Chénier ; la Chute des feuilles et l’Anniversaire, de Millevoye ; la Mort de Jeanne d’Arc, et le Jeune diacre, de Casimir Delavigne ; la Jeune fille agonisante, de Campenon ; les Tombeaux de Saint-Denis et Louis XVIII, de Tréneuil ; le Petit Savoyard, de Guiraud ; la Prière de l’enfant, de Lamartine ; l’Ange et l’enfant, de Reboul ; le Retour à la chapelle, de Mme Tastu ; le Dernier hymne d’Ossian ; le Cimetière de campagne, de Gray ; Une mère à son enfant, de Campbell ; A l’Irlande, par Thomas Moore, § III — Du dithyrambe 223.
Qui apprend le grec ne se borne pas aux époques de Périclès et d’Alexandre ; il remonte à Homère, pour redescendre ensuite jusqu’aux derniers pères de l’Eglise ; il suit l’idiome pendant ses quinze siècles de vie.
Ainsi, quand la Phèdre de Racine, poursuivie par les remords, fuit jusqu’au fond des enfers, et y trouve son père qui tient l’urne fatale et juge tous les pâles humains ; ainsi quand le Fabricius de Jean Jacques cherche vainement dans la Rome de marbre et d’or, esclave et énervée, ces toits de chaume et ces foyers rustiques qu’habitaient jadis la modération et la vertu ; ainsi quand tout à l’heure Massillon nous montrait, en frissonnant lui-même, le tableau terrible du jugement dernier.
C’est la 141e, qui n’est qu’un long astéisme du premier mot au dernier.
Ils passeront dans nos annales jusqu’à nos derniers neveux ; mais pour vous, ce n’est plus qu’un éclair qui a disparu, et que chaque jour efface même de notre souvenir.
C’est ce talent si rare, et qu’il avait au dernier degré, qui lui tint tous ses amis si entièrement attachés toute sa vie, malgré sa chute, et qui, dans leur dispersion, les réunissait pour se parler de lui, pour le regretter, pour le désirer, pour se tenir de plus en plus à lui, comme les Juifs pour Jérusalem, et soupirer après son retour, et l’espérer toujours, comme ce malheureux peuple attend encore et soupire après le Messie1 1.
Nos passions ont fait de notre dernière heure un sujet de désespoir et d’effroi, un moment haï, d’où la prévoyance et le souvenir se détournent également.
Ne le ferez-vous pas jeter dans les fers et condamner au dernier supplice ? […] Que ne sommes-nous les premiers à nous repentir, comme nous avons été les derniers à commettre la faute ? […] Que ne sommes-nous plutôt les premiers à nous repentir, comme nous avons été les derniers à commettre la faute ?
Une dernière règle enfin.
Pour nous, vil peuple, assis aux derniers rangs, Troupe futile et des grands rebutée, Par nous, d’en bas, la pièce est écoutée ; Mais nous payons, utiles spectateurs : Et quand la farce est mal représentée, Pour notre argent nous sifflons les acteurs.
Un de ses derniers billets À Collin d’Harleville 3 Pour lire un joli poëme, s’amuser d’un ouvrage, il faut, mon cher citoyen, avoir le cœur sérieux, la tête libre ; et bien peu de ces doux moments sont réservés à la vieillesse.
Villemain est un des derniers et des plus fidèles dépositaires du bon goût.
Avant tout, je voudrais n’exclure personne entre les dignes ; chacun y serait à sa place, depuis le plus libre des génies créateurs, et le plus grand des classiques sans le savoir, Shakespeare, jusqu’au tout dernier des classiques en diminutif, Andrieux.