Loin des ambitieux, de Rome et du fracas, À l’abri de ces vents qui portent le trépas, Retiré dans mon fort, qu’ai-je de mieux à faire Que d’égayer un peu ma muse familière ? […] Il n’est grêle, ni vent, ni froidure qui tienne, Et puis sitôt que j’ai prononcé sans retour Ce grand mot, dont je dois me repentir un jour, Il faut fendre la presse et s’entendre maudire.
Elle perçait avec peine un brouillard lourd et rasant la terre, que le vent déplaçait çà et là en y faisant comme de larges trouées ; mais ces flocons grisâtres se réunissaient bientôt, comme les vagues séparées par un navire retombent, et remplissent le sillage qu’il vient de tracer.
Les jours où il ne fait pas de vent, la machine à vapeur y supplée.
Célébrez l’Éternel, fiers autans, doux zéphirel Vous tous à qui des airs il partagea l’empire, Ô vents, remplissez l’air du nom de votre roi ! […] Un grand vent balaya cette terre de larmes, L’air s’embrasa soudain et devint tout vermeil, Et moi, je tombai tel qu’un corps pris de sommeil. […] Il force la conviction, il entraîne à sa suite l’auditoire maîtrisé, et si cet auditoire hésite, ouvrant une soudaine issue à la tempête qu’il retenait en soi, Démosthène l’emporte comme les vents emportent une feuille sèche. […] Par leur père enchaînés, que les vents furieux Au souffle constant de Zéphyre Abandonnent ta voile, ô précieux navire ! […] Chaque jour ils recommencent et varient chaque jour, selon la force des vents et la hauteur des marées.
Dans la suite, le sifflement des vents, le bruit sourd que rendent les corps creux, quand on les frappe, donnèrent lieu à l’invention des instruments.
Ce palais est enfoui comme un trésor ; mais, à ces dômes bleus, à ces élégants minarets, arrondis sur de larges murs ou élancés dans l’air, à ces longues terrasses qui dominent les bois, à ces flèches légères que le vent balance, à ces croissants entrelacés partout sur les colonnades, on se croirait dans les royaumes de Bagdad ou de Cachemire, si les murs noircis, leurs tapis de mousse et de lierre, et la couleur pâle et mélancolique du ciel n’attestaient un pays pluvieux. […] Son vaisseau, après avoir été longtemps le jouet des vents, fut enseveli dans les ondes. […] Lecture. — Les Forêts agitées par les vents.
« Souvenez-vous, messieurs, dit-il, de ce temps de désordres et de trouble, où l’esprit ténébreux de discorde confondait le devoir avec la passion, le droit avec l’intérêt, la bonne cause avec la mauvaise : où les astres les plus brillants souffrirent presque tous quelque éclipse, et les plus fidèles sujets se virent entraînés malgré eux par le torrent des partis, comme ces pilotes qui se trouvent surpris de l’orage en pleine mer, sont contraints de quitter la route qu’ils veulent tenir, et de s’abandonner pour un temps au gré des vents et de la tempête.