Instruit par un lourdaud, conduit par le bâton, Sa parure est un bât, son régal un chardon ; Pour lui Mars n’ouvre pas sa glorieuse école : Il n’est point conquérant, mais il est agricole ; Enfant, il a sa grâce et ses folâtres jeux ; Jeune, il est patient, robuste et courageux, Et paie, en les servant avec persévérance, Chez ses patrons ingrats sa triste vétérance.
Monsieur, Je viens d’apprendre la triste nouvelle de votre affliction ; et bien que je ne me promette pas de rien mettre en cette lettre qui ait grande force pour adoucir votre douleur, je ne puis toutefois m’abstenir d’y tâcher, pour vous témoigner au moins que j’y participe.
J’ai à répondre à deux lettres de vous, mon cher duc, l’une du 11, l’autre du 17, et toutes deux aussi tristes qu’il convient à notre état présent1.
Le calme continue ; on vit vaille que vaille ; Il ne reste plus de volaille ; On mange les oiseaux, triste et dernier moyen ; Perruches, cardinaux, catakois, tout y passe.
Leur éclat renaîtra ; mais quand les beaux jours de l’homme sont passés, c’est pour toujours : telle est la triste réflexion que me suggère le deuil de la nature. […] Il plante des arbres de la zone torride dans d’immenses cages de verre, et, non loin de là, il imite un paysage triste et glacé de la Sibérie. […] Il révèle à Pélage le triste secret de son nom et de sa destinée. […] Notre exemple sera bien triste, mais utile à la jeunesse. […] Ensuite, ces tristes restes furent conduits en grande pompe dans la sépulture des rois de Portugal.
Vois-tu cette foule qui passe triste et recueillie ? […] 3° Vois-tu cette foule qui passe triste et recueillie ? […] Elle est surtout employée pour donner an récit de la rapidité, de la grâce, comme dans l’exemple suivant : Tout-à-coup au jour vif et brillant de la zone torride succède une nuit universelle et profonde, à la parure d’un printemps éternel, la nudité des plus tristes hivers. […] L’euphémisme est un trope par lequel on déguise des idées désagréables, tristes, odieuses, déshonnêtes, sous des termes qui présentent des idées plus décentes, plus aimables, plus gaies, etc., etc., et qui laissent deviner les premières. […] La mélancolie se plait à rassembler autour d’elle les images funestes, les tristes souvenirs, les noirs pressentiments.
À son approche, le président de l’Académie se leva fort honnêtement et lui montra d’un air triste l’emblème fatal de son exclusion, souriant à cet aspect, le jeune Égyptien comprit aisément ce dont il était question, et ne se déconcerta point. […] Profitez d’un si triste exemple. […] Ce grand peuple espagnol aux membres énervés, Qui s’est couché dans l’ombre et sur qui vous vivez, Expire dans cet antre où son sort se termine, Triste comme un lion mangé par la vermine !