Il menace, il caresse, il supplie, il est triste, il est gai, il est fier, il est humble ; il témoigne aux uns de l’amitié, aux autres de l’aversion.
Triste sort des choses humaines !
Mon triste état m’interdit tout commerce avec les humains ; mais, quoique vous n’ayez point traduit les Géorgiques 1, hasardez de venir à Ferney quand il vous plaira. […] Voilà mon triste état, je n’ai pas honte de vous le montrer. » 3.
J’ai quitté l’obscure vallée, Le toit champêtre d’un ami ; Loin des bocages de Bissy, Ma muse, à regret exilée, S’éloigne, triste et désolée, Du séjour qu’elle avait choisi.
Je vous écris à côté d’un poêle, la tête pesante et le cœur triste, en jetant les yeux sur la rivière de la Sprée, parce que la Sprée tombe dans l’Elbe, l’Elbe dans la mer, et que la mer reçoit la Seine, et que notre maison de Paris est assez près de cette rivière de Seine2 ; et je dis : « Ma chère enfant, pourquoi suis-je dans ce palais, dans ce cabinet qui donne sur cette Sprée, et non pas au coin de notre feu ? […] qu’il est triste de chercher le bonheur loin de vous ! […] « Il est quelquefois triste, il est ému ; mais jamais il n’est sérieux.
D’une brillante et triste vie, Rousseau quitte aujourd’hui les fers, Et, loin du ciel de sa patrie, La mort termine ses revers. […] J’ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant. […] C’est en stances de ce genre que Jean Baptiste Rousseau a imité le cantique d’Ézéchias : J’ai vu mes tristes journées, etc., que Louis Racine a composé l’ode sur l’Harmonie, et que Lefranc de Pompignan a fait l’ode sur la Mort de Rousseau.
Allons porter ces tristes restes Au pied de leurs autels. […] Tu n’es plus que poussière ; et de cette grandeur Il ne nous reste plus que la triste mémoire.