Si de leur triste esclavage Tu viens dégager mes sens, Si tu détruis leur ouvrage, Mes jours seront innocents. […] « Ce triste cœur, devenu ta victime, Chérit encor l’amour qui l’a surpris : Amour fatal ! […] « Cruel auteur des troubles de mon âme, Que la pitié retarde un peu tes pas : Tourne un moment tes yeux sur ces climats ; Et, si ce n’est pour partager ma flamme, Reviens du moins pour hâter mon trépas. » C’est ainsi qu’en regrets sa douleur se déclare : Mais bientôt, de son art employant le secours, Pour rappeler l’objet de ses tristes amours, Elle invoque à grands cris tous les dieux du Ténare.
: Le mont Pélion n’a plus d’ombre, c’est-à-dire d’arbres ; le mot ombre qui est l’effet des arbres est mis ici pour les arbres mêmes ; La foudre est dans ses yeux ; la mort est dans ses mains, c’est-à-dire l’arme qui cause la mort ; La pâle mort, pour la mort qui rend pâle ; La jeunesse folâtre, pour la jeunesse qui rend folâtre ; La triste vieillesse, pour la vieillesse qui rend triste. […] Mais de ce souvenir mon âme possédée À deux fois en dormant revu la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer. […] Aussi opposerons-nous à ce triste tableau les descriptions plus gaies, plus riantes de Versailles et de ses jardins, la première par J. […] Le laboureur revoit son rustique séjour ; Je visitais des morts la couche triste et sainte. […] Un triste silence règne dans vos ports.
avons-nous assez tué de monde, et fait éprouver assez de maux à la triste humanité ? […] Quant à moi, Monsieur le Général en chef, si l’ouverture que j’ai l’honneur de vous faire peut sauver la vie à un seul homme, je m’estimerai plus fier de la couronne civique 2 que je me trouverais avoir méritée, que de la triste gloire qui peut revenir des succès militaires.
Je traite rarement ce triste sujet avec vous ; mais ne t’y trompe pas, ma chère Constance, non plus que tes compagnes, c’est la suite d’un système que je me suis fait sur ce sujet ; à quoi bon vous attrister sans raison ? Quoique je ne parle pas toujours de cette triste séparation, j’y pense toujours.
L’un d’eux, dans un triste abandon, Se déchaînait contre sa rive, Et tous les échos du vallon Répondaient à sa voix plaintive. […] Et les tristes discours Que te met en l’esprit l’amitié paternelle L’augmenteront toujours ? […] » Il est clair, par ces exemples, que, quoi qu’on en ait dit, l’élégie a été cultivée en France avec succès, et que nous avons eu à toutes les époques des pièces très remarquables dans le caractère triste et mélancolique. […] Triste et mourant à son aurore, Un jeune malade, à pas lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans. […] Voile aux yeux ce triste chemin ; Cache au désespoir de ma mère La place où je serai demain.
On soupçonne aisément, a sa triste figure, Qu’il cherche en vain quelqu’un qui prête à triple usure. […] ) Il faut vous le payer… Songe par quel moyen Tu pourras me tirer de ce triste entretien. […] On disait également d’un homme, par métaphore, qu’il avait l’air d’un premier pris, lorsque sa contenance était triste et embarrassée.
Et n’est-ce pas en effet ce triste devoir que je viens d’accomplir ? […] Lisez cette page de Voltaire raconiant son voyage à Berlin : « Bientôt après, j’ai traversé les vastes, et tristes, et stériles et détestables campagnes de la Westphalie.