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22. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Les pièces du premier genre sont connues sous le titre de Bergeries. […] d’où vous vient cette audace, Et quel titre en ce rang a pu vous établir ? […] Leurs titres bien souvent font tout leur patrimoine. […] Vos titres. […] L’argent est-il un titre ?

23. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512

C’est à ce titre qu’il a prononcé de nombreux éloges, qui sont autant de pages accomplies. […] À ce titre, l’histoire est faite pour prouver et pour enseigner, et vous avez raison, monsieur, de la croire une science.

24. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Voici, par exemple, l’apologue qu’il a mis, sous le titre la Fable et la Vérité, en tête de son recueil : peut-on rien trouver de plus vrai au fond, de plus à propos et de mieux raconté ? […] On peut, sous le titre qu’elle porte, louer, blâmer, raconter, philosopher, disserter, enseigner. […] Ce nom, singulier chez nous, vient du titre qu’Ovide, l’inventeur de ce genre, a donné à son recueil. […] Il y a beaucoup de nos bons poètes qui ont mérité ce titre par quelque endroit. […] Rousseau, qui, par la force de ses vers, la beauté de ses rimes, la vigueur de ses pensées, a mérité d’une manière exclusive le titre de Lyrique français.

25. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

Dès lors, Bossuet devint l’âme de son siècle, et mérita ce titre de Père de l’Église que La Bruyère lui décerna de son vivant. […] Car au lieu d’aller à un bien solide et éternel sur lequel le hasard ne domine pas, et de mépriser par cette vue la fortune toujours changeante, la persuasion de son inconstance fait qu’on se donne tout à fait à elle pour trouver des appuis contre elle-même ; car écoutez parler ce politique habile et entendu : la fortune l’a élevé bien haut, et dans cette élévation, il se moque des petits esprits qui donnent tout au dehors, et qui se repaissent de titres et d’une belle montre de grandeur. […] Regarde qu’il n’y a rien d’assuré pour toi, non pas même un tombeau pour graver dessus tes titres superbes, seuls restes de ta grandeur abattue : l’avarice ou la négligence de tes héritiers le refuseront peut-être à ta mémoire ; tant on pensera peu à toi quelques années après ta mort ! […] Péroraison de l’éloge funèbre de Condé 1 Jetez les yeux de toutes parts ; voilà tout ce qu’a pu la magnificence et la piété pour honorer un héros : des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures2 qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant ; et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. […] ô grandeur humaine, de quelque côté que je t’envisage, sinon en tant que tu viens de Dieu et que tu dois être rapportée à Dieu, car en cette sorte je découvre en toi un rayon de la Divinité qui attire justement mes respects ; mais en tant que tu es purement humaine, je le dis encore une fois, de quelque côté que je t’envisage, je ne vois rien en toi que je considère, parce que, de quelque endroit que je te tourne, je trouve toujours la mort en face, qui répand tant d’ombres de toutes parts sur ce que l’éclat du monde voulait colorer, que je ne sais plus sur quoi appuyer ce nom auguste de grandeur, ni à quoi je puis appliquer un si beau titre.

26. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

Mais, au moins, vous deviendrez des versificateurs, et alors vous pourrez, avec connaissance de cause, louer ou blâmer les vers des autres ; alors surtout, vous serez plus heureux d’admirer les grands poètes dont la France s’enorgueillit, à si juste titre, depuis le XVIIe siècle jusqu’à nos jours.     […] Ne le verrai-je plus qu’à titre d’importune ? […] De la Grèce déjà vous vous rendez l’arbitre : Ses rois, à vous ouïr, m’ont paré d’un vain titre. […] A trente-six ans la mission de Boileau était remplie, son autorité littéraire était établie sur des titres incontestables : il ne fit plus que l’exercer.

27. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74

Car si ces divers points appartiennent plus spécialement, par leur forme, au titre de l’élocution, nous devons constater dès à présent leur importance pour l’invention, par les développements d’idées qu’ils suggèrent. […] « M. le Tellier ne ressemble pas à ces âmes oisives qui n’apportent d’autre préparation à leurs charges que celle de les avoir désirées ; qui mettent leur gloire à les acquérir et non pas à les exercer ; qui s’y jettent sans discernement et s’y maintiennent sans mérite, et qui n’achètent ces titres vains d’occupations et de dignités, que pour satisfaire leur orgueil et pour honorer leur paresse : il se fit connaître au public par l’application à ses devoirs, la connaissance des affaires, l’éloignement de tout intérêt. » A ces exemples connus la littérature contemporaine pourrait en ajouter beaucoup d’autres.

28. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90

Mais après la mort de celui-ci, en 1672, Louis XIV ne dédaigna pas de prendre pour lui ce titre. […] Un Précis historique devait être placé au début de ce livre : Racine, qui avait reçu avec Boileau, l’année précédente, la charge d’historiographe du roi, fut naturellement chargé, à ce titre, de rédiger ce travail, sur l’origine et les destinées singulières duquel on peut voir l’avertissement mis en tête du t. 

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