« Dès quatre heures du matin, nous dit-il, on se levait pour la prière ; puis on allait aux écoles jusqu’à onze heures ; on ne revenait pour discuter les textes ou vérifier les passages ; et la récréation était de lire Aristophane, les tragiques grecs, Plaute ou Cicéron. » Attaché au connétable de Bourbon, son père avait été un des vassaux fidèles qui le suivirent dans sa fuite ; aussi fut-il condamné à l’exil et à la perte de ses biens.
Leurs textes qu’il citerait, seraient les plus beaux ornements du sien, etc. » (Lettre à l’Acad. sur l’Éloq.
Sur le principe d’autorité 2 Le respect que l’on porte à l’antiquité est aujourd’hui à tel point, dans les matières où il doit avoir moins de force, que l’on se fait des oracles de toutes ses pensées, et des mystères même de ses obscurités ; que l’on ne peut plus avancer de nouveautés sans péril, et que le texte d’un auteur suffit pour détruire les plus fortes raisons. […] Nous avons restitué le titre et le texte véritable de cet écrit d’après les recueils manuscrits du Père Guerrier.
Voici maintenant le commentaire poétique de ce texte consolant : Bientôt vos yeux éteints ne verront plus le jour : Sur vos fronts sillonnés la pesante vieillesse Imprimera l’effroi, gravera la tristesse : Ses frimats détruiront vos cheveux blanchissants : Vous perdrez le sommeil, ce charme de vos sens : Les mets n’auront pour vous que des amorces vaines : Vous serez sourds au chant de vos jeunes syrènes : Vos corps appesantis, sans force et sans ressorts, Feront pour se traîner d’inutiles efforts : La Mort, d’un cri lugubre, annoncera votre heure ; L’éternité, pour vous, ouvre alors sa demeure. […] Laissons de côté, si l’on veut, ces écarts dangereux, et ne voyons que ce qu’il a écrit de respectable, puisqu’il n’y a que cela qui puisse approcher (de bien loin encore) du texte qui nous occupe.
Seu sermones fabulares repræsentativi et consuetudines et metrum seu pondus et credulitas et consideratio et tonus. » Dans ce latin, Aristote est absolument méconnaissable, et de tels textes ne méritent aujourd’hui d’être exhumés que comme un témoignage historique de l’altération de certaines doctrines grecques dans leur transmission en Occident par la science arabe.
La même raison nous a conseillé d’adopter l’ordre chronologique pour le classement de nos textes, et de ne point les ranger d’après la distinction des genres.
voilà le sujet et le texte qui fournissent à Bossuet l’occasion de développer avec toute l’éloquence du génie les plus grandes vérités de la morale de tous les temps et de tous les pays ; de cette morale qui a été celle de Platon, de Socrate et de Cicéron, comme de Bourdaloue et de Bossuet, et qui doit être celle de tous les hommes qui ne sont ni dans le délire ni dans l’enfance.