Ce terme était alors le synonyme de nourriture, mets (du latin vesci).
Mais il vaut mieux voir en quels termes ce prince, « qui fut un prodige de raison et de vertu dans un siècle de fer », a été loué par Voltaire.
La précision et la justesse des pensées, l’élégance des termes, l’harmonie des vers, la richesse des rimes n’y doivent rien laisser à désirer ; en un mot, tout doit y être d’une beauté achevée.
Marmontel nous en indique la différence en ces termes : « L’une trace la méthode et l’autre la suit ; l’une enseigne les moyens et l’autre les emploie ; l’une indique les sources et l’autre y va puiser ; l’une abat une forêt de matériaux et l’autre en fait le choix et les met en œuvre avec intelligence ; et enfin l’éloquence est née avant les règles de la rhétorique, de même que les langues se sont formées avant la grammaire. » Laissons un instant parler Buffon sur ce sujet ; il nous expliquera clairement comment il comprend l’éloquence, et quelle différence il établit entre elle et cet avantage dont la plupart des hommes sont doués de parler avec une certaine facilité naturelle.
Les partis se suivent, se poussent à l’échafaud, jusqu’au terme que Dieu a marqué aux passions humaines ; et de ce chaos sanglant sort tout à coup un génie extraordinaire qui saisit cette société agitée, l’arrête, lui donne à la fois l’ordre, la gloire, réalise le plus vrai de ses besoins, l’égalité civile, ajourne la liberté qui l’eût gêné dans sa marche, et court porter à travers le monde les vérités puissantes de la révolution française.
M. Termes, mon courrier ». […] Le cœur de Termes en tressaillit. […] » Termes s’était absenté dès que ce justaucorps avait paru, sans pourtant s’imaginer que le maudit marié dût en entretenir son maître. […] Termes eût voulu qu’ils ne l’eussent point quitté jusqu’à la fin du voyage, tant il craignait de se trouver tête à tête avec son maître. […] dit Termes.
» Ils sont timides à l’excès, et portés à craindre tous les maux qui peuvent arriver ; d’autant plus attachés à la vie, qu’ils touchent de plus près à son terme ; toujours mécontents et portés à se plaindre, même sans sujet ; plus attachés à l’utile par avidité, qu’à l’honnête par amour-propre ; peu sensibles à la honte, parce que plus susceptibles d’intérêt que d’honneur, ils comptent pour rien l’opinion des hommes. […] « Je ne puis, Messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs, dont l’Écriture Sainte se sert, pour louer la vie et déplorer la mort du sage et vaillant Machabée49. […] Imaginez-vous entendre Aristide77, qui sut, avec tant d’ordre et de justesse, répartir les contributions imposées aux Grecs pour la cause commune, ce sage dispensateur, qui en mourant ne transmit à ses filles d’autre succession que la reconnaissance publique, qui les dota ; imaginez-vous, dis-je, l’entendre déplorer amèrement la façon injurieuse, dont nous foulons aux pieds la justice, et vous adresser la parole en ces termes : Eh quoi ! […] « Au reste, messieurs, il faut que le citoyen naturellement vertueux (car en parlant de moi, je me restreins à ce terme, pour moins irriter l’envie) possède ces deux qualités ; savoir, dans les exercices de l’autorité, un courage ferme et inébranlable, pour maintenir la république en sa prééminence, et de plus, dans chaque conjoncture et dans chaque action particulière, un zèle à toute épreuve ; car ces sentiments dépendent de nous, et la nature nous les donne : mais pour le pouvoir et la force, ils nous viennent d’ailleurs.