J’enrage de voir de ces gens qui se traduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours3, et parlent hardiment de toutes choses sans s’y connaître ; qui, dans une comédie, se récrieront aux méchants endroits, et ne bougeront pas à ceux qui sont bons ; qui, voyant un tableau, ou écoutant un morceau de musique, blâment de même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l’art qu’ils attrapent, et ne manquent jamais de les estropier, et de les mettre hors de place. […] Non, insolent, je ne veux point m’asseoir, ni parler davantage, et je vois bien que toutes mes paroles ne font rien sur ton âme ; mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions ; que je saurai, plus tôt que tu ne penses, mettre un terme à tes déréglements, prévenir sur toi le courroux du ciel, et laver, par ta punition, la honte de t’avoir fait naître.
— Croyez-vous que la crise approche de son terme ? […] A eux deux, Junius et Lucrèce, ils mènent l’action jusqu’à son terme, jusqu’à l’heure où la femme outragée lave l’involontaire souillure dans son propre sang, et où le futur consul, poussant un cri de révolte contre les rois, apparaît comme le génie libérateur de Rome !
Enfin, les figures ont l’avantage de présenter l’objet sous un aspect plus clair et plus frappant qu’on n’aurait pu le faire en n’employant que des termes simples, et en dépouillant l’idée principale de ses accessoires. […] Nous citerons seulement le portrait que Cicéron fait de Verrès en ces termes : Ipse, inflammatus scelere et furore, in forum venit : ardebant oculi ; toto ex ore crudelitas eminebat. […] Virgile peint en ces termes la légèreté de Camille : Illa vel intactæ segetis per summa volaret Gramina, nec teneras cursu læsisset aristas ; Vel mare per medium fluctu suspensa tumenti, Ferret iter, celeres nec tingeret æquore plantas. […] Pour représenter les mouvements de l’âme par le son des mots, il faut se souvenir que le premier principe pour l’harmonie est d’employer des termes ou des phrases qui renferment par leur douceur ou par leur dureté, par leur lenteur ou leur vitesse, l’expression imitative qui peut être dans les sons. […] On appelle alliance de mots le rapprochement, l’union de deux idées, de deux termes qui semblent devoir s’exclure et qui, par leur opposition même, rendent la pensée plus piquante et produisent beaucoup d’effet dans le discours.
C’est ainsi qu’on évitera les répétitions, les termes impropres, les vices d’harmonie et les imperfections de tout genre qui sont le partage de ceux qu’une sotte vanité pousse à écrire avec rapidité. […] Vous appliquerez à votre loisir chacun de ces termes, et vous avez assez de connaissance de mon état pour trouver leur place… Nous allons demain à Marly ; Madame la duchesse de Bourgogne y dansera, et j’y prendrai médecine ; cependant je ne l’envierai point. […] Les termes propres, les tours simples, et surtout la brièveté, sont ici de saison. […] Fléchier écrivait dans les termes suivants à Mme de Caumartin : Je vous souhaite, à ce renouvellement d’année, Madame, tout ce qui peut contribuer à votre satisfaction et à votre repos. […] Voici en quels termes Racine réprimande son fils aîné, qui lui avait envoyé une épigramme de sa façon sur le débat entre Boileau et Perrault : Quant à votre épigramme, je voudrais que vous ne l’eussiez point faite : outre qu’elle est assez médiocre, je ne saurais trop vous recommander de ne point vous laisser aller à la tentation de faire des vers français, qui ne serviraient qu’à vous dissiper l’esprit ; surtout il n’en faut faire contre personne.
Quant aux six autres, Ritter les rapporte : 1° aux mots étrangers, 2° à la métaphore, 3° à l’accent, 4° à la ponctuation, 5° à l’ambiguïté des termes, 6° à l’usage, et il compare fort à propos cette fin du chapitre xxv avec le chapitre iv des Réfutations sophistiques ce qui ne l’empêche pas de regarder tout ce chapitre xxv comme une interpolation.
Vous le savez, monsieur, il y a plusieurs demeures dans la maison de mon père, a dit Notre-Seigneur Jésus-Christ ; il y a aussi plusieurs routes ici-bas pour les gens de bien, à travers les difficultés et les obscurités de la vie, et ils peuvent se réunir au terme sans s’être vus au départ, ni rencontrés en chemin1.
Nous saurons rappeler chaque terme à sa signification primitive, et le conduisant graduellement à son acception actuelle, nous ne courrons jamais le danger de parler sans nous entendre, parce que nous ne parlerons qu’en vertu d’un raisonnement. […] » Mon long pèlerinage enfin touche à son terme ; » Sans appeler la mort, je l’attends d’un cœur ferme.