Quelle sensibilité douce dans ce tableau de la maladie et de la convalescence du roi à Metz !
Le bibliophile Jacob (Paul Lacroix), a dit : « Le bibliomane vaniteux a de belles éditions, de splendides reliures, une bibliothèque bien choisie et bien rangée : il dépense des sommes immenses pour la compléter, c’est un soin dont il se remet entièrement à un bouquiniste intelligent, à un bibliographe officieux ; du reste, il ne lit pas, et souvent il n’a jamais lu : il collectionne des livres, comme il ferait des tableaux, des coquilles, des minéraux, des herbiers. » 1.
Il faut y chercher son portrait en même temps que le tableau de la société qu’il éblouit sans la rendre meilleure. […] C’est-à-dire des tableaux de l’école flamande.
Voilà l’idée juste et le tableau fidèle de l’éloquence de la chaire, considérée sous les rapports de la sublimité de ses motifs.
Voilà encore des expressions qui font tableau.
Or, nous disons que la force, l’intérêt, la naïveté du discours demandent que l’objet principal se montre à la tête, et qu’il mène à sa suite tous ceux qui lui sont subordonnés, et chacun selon le degré d’importance ou d’intérêt qu’il renferme. » Les peintres ne manquent pas de placer le personnage principal dans le lieu le plus apparent de leur tableau ; ils groupent ensuite les figures accessoires de telle sorte, que l’attention du spectateur, partant de l’objet principal, se porte successivement sur tous les objets qui l’environnent. […] Quoi de plus beau, de plus riche en images, de plus hardi comme tableau, de plus harmonieux, que cette admirable peinture de Laocoon et de ses deux enfants, étouffés sous les étreintes de deux serpents monstrueux ? […] Ces mots, jetés au commencement du tableau, produisent un grand effet ; à la vue et même au simple récit d’un spectacle si affreux, la frayeur doit vous saisir. […] Une chose à remarquer dans l’ensemble de ce tableau, ce sont les traits hardis et pour ainsi dire inspirés du poète : les coupes de vers, les phrases suspendues, l’esprit arrêté pour admirer chaque fait.
Il est certain que les bons ouvrages des orateurs et des poètes, en offrant à nos yeux des tableaux agréables, enchanteurs, et sagement variés, nous apprennent, en même temps, une foule de vérités utiles et remplissent notre âme de sentiments nobles et vertueux, qui peuvent nous rendre meilleurs.