C’est de la tête aux pieds un homme tout mystère, Qui vous jette en passant un coup d’œil égaré, Et, sans aucune affaire, est toujours affairé. […] Depuis que dans sa tête il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son goût, tant il est difficile ! […] Je sais encore moins cacher mes défauts, et faire le personnage d’un homme de bien si je ne le suis pas véritablement ; et quand je pourrais me rendre capable de cette science, il me fâcherait fort, après avoir passé neuf portes et donné des batailles pour en venir là, d’être enfin arrêté à la dixième ; et si on m’y recevait quelquefois, d’entrer en un pays où les chapeaux n’ont point été faits pour couvrir la tête, et où tout le monde devient bossu à force de faire des révérences.
Elle se met en effet à la tête des troupes, qu’elle remplit d’une nouvelle ardeur ; et dirigée par les conseils de Dunois, elle entre dans Orléans, bat plusieurs fois les Anglais, et les force de se retirer Après cet exploit décisif, elle fait traverser au roi quatre-vingts lieues de pays occupé par les Anglais et le conduit jusqu’à Reims, où il est sacré.
Les deux fils de Brutus ayant conspiré pour remettre les Tarquins sur le trône, furent découverts : et le consul eut le féroce courage de leur faire couper la tête sous ses yeux, au milieu de la place publique.
Οια ϰεφαλη, ô la belle tête ! […] Mulcere caput, passer doucement la main sur la tête. […] Hor. — Obtruncare (d’ob et truncus), couper la tête. […] Turpe caput, tête difforme. […] Il lui caresse la tête et les reins avec un bâton de saule. — Lorum, courroie.
C’était dans le monde chrétien, le pacificateur et le médiateur de tous les différends qui naissaient entre les têtes couronnées. […] Le meilleur de tous est à la tête de cette collection : c’est celui de Trajan par Pline le jeune, qui le composa par ordre du Sénat, au nom de tout l’Empire, et le prononça en présence de l’Empereur même. […] C’est en elle que se renferment toutes nos espérances ; et ce que nous découvrons de jour en jour dans votre majesté, nous promet que nous allons voir revivre en même temps les deux plus grands d’entre nos monarques, Louis, à-qui vous succédez, et Charlemagne103, dont on vous a mis la couronne sur la tête ». Pierre le Grand, empereur de Russie, qui, après avoir voyagé dans les différentes parties de l’Europe, pour s’instruire des lois, des mœurs, et des arts, acquit, le premier, l’immortelle gloire de civiliser ses peuples, était venu à Paris en 1717 ; et deux ans après, il fit savoir à l’Académie royale des sciences, qu’il désirait être à la tête de ses membres honoraires. Fontenelle, secrétaire perpétuel de cette compagnie, lui écrivit en ces termes : SIRE, « L’honneur que votre majesté fait à l’Académie royale des sciences, de vouloir bien que son auguste nom soit mis à la tête de sa liste, est infiniment au-dessus des idées les plus ambitieuses qu’elle pût concevoir, et de toutes les actions de grâces que je suis chargé de vous en rendre.
Quelques orateurs, plus soigneux de plaire que de persuader, oublient que l’exorde n’est que la tête du discours. Ils brodent sur leur début comme sur un thème à développements ; ils l’ornent, ils l’embellissent, ils y jettent toutes les fleurs de la diction, ils y épuisent tous leurs moyens et tout leur pathétique ; ils font à leur discours la tête plus grosse que le corps. […] Cicéron confesse que, chaque fois qu’il montait à la tribune, il sentait un frisson lui courir de la tête aux pieds. […] Mais déjà Fabricius, tout honteux, s’était sauvé la tête basse et avait disparu de l’audience. […] On les voit, dociles à l’appel de l’orateur, se lever et accourir à leur poste de bataille ; elles se passionnent, elles menacent, elles interrogent, elles implorent ; tantôt attendries et prosternées : Lauriers, sacrés rameaux, qu’on veut réduire en poudre, Vous qui mettez sa tête à couvert de la foudre, L’abandonnerez-vous à l’infâme couteau Qui fait choir les méchants sous la main du bourreau ?
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.