Ce que voyant, il s’assit plein de tristesse et dit : Que sera-ce de moi lorsque la nuit viendra et me surprendra dans cette solitude, sans nourriture, sans abri, sans aucune défense, à l’heure où les bêtes féroces sortent pour chercher leur proie ? […] Elle sera courte et intéressante, sans métaphysique, sans périodes, sans trivialité ; elle sortira naturellement du sujet, on la place ou au commencement ou à la fin, soit dans la bouche d’un des personnages, soit en une réflexion faite par l’auteur. […] Pour réduire toute la fable à sa plus simple expression, il suffirait de dire : Un jour le chêne dit au roseau : Vous êtes faible et chétif ; je suis grand et fort, pourquoi la nature vous a-t-elle si mal partagé, — Le roseau répond — je ne me plains pas de mon sort, votre grandeur peut vous nuire, ma faiblesse me protégera. — Après cet entretien, un vent violent s’élève et déracine le chêne. […] Les yeux peuvent sortir de l’orbite mais non pas s’en détacher ainsi ; sauf ces réserves la fin du drame est digne du tableau précédant ; les petites circonstances rehaussent la mort du Gaulois.
Il sera ému à la première représentation qu’il verra d’une belle tragédie ; mais il n’y démêlera ni le mérite des unités, ni cet art délicat par lequel aucun personnage n’entre ni ne sort sans raison ; ni cet art, encore plus grand, qui concentre des intérêts divers dans un seul, ni enfin les autres difficultés surmontées. […] J’ai soixante-seize ans, et je sors à peine d’une grande maladie qui a traité fort mal mon corps et mon âme pendant six semaines. […] « Il entre souvent dans la poésie, mais il en sort aussitôt. […] Voici comment Voltaire raconte ce qui se passa : « L’ambassadeur Freytag et un marchand nommé Smith, condamné ci-devant à l’amende pour fausse monnaie, me signifièrent de la part de Sa Majesté le roi de Prusse que j’eusse à ne point sortir de Francfort jusqu’à ce que j’eusse rendu les effets précieux que j’emportais à Sa Majesté.
Donc, c’est la loi de Dieu qui doit être la règle constante des temps, et non la variété des temps qui doit devenir la règle et la loi de Dieu. » Tout le monde connaît l’épigramme d’Ausone : Pauvre Didon, où t’a réduite De les maris le triste sort ? […] Or, je vous le demande, et je vous le demande avec terreur, ne séparant pas en ce point mon sort du vôtre, et me mettant dans la même disposition où je souhaite que vous entriez, si Jésus-Christ paraissait dans ce temple pour nous juger, croyez-vous que le plus grand nombre de tout ce que nous sommes ici fût placé à sa droite ?
Il nous enlève1 aux misères qui nous assiégent, et nous transporte en des régions où nous nous retrouvons encore (car nous ne voulons jamais nous perdre de vue), mais où nous nous retrouvons transformés à notre avantage, où toutes les imperfections de la réalité ont fait place à une certaine perfection, où le langage que l’on parle est plus égal et plus relevé, où les personnages sont plus beaux, où même la laideur n’est point admise, et tout cela en respectant l’histoire dans une juste mesure, surtout sans sortir jamais des conditions impérieuses de la nature humaine. […] Si je croyais qu’Iphigénie est en effet sur le point d’être immolée par son père à vingt pas de moi, je sortirais de la salle en frémissant d’horreur.
Vous le rencontrez, sa figure parle ; l’horreur, la colère, la pitié sortent de tous ses traits. […] Je me hâtai de sortir de cette impasse.
L’histoire ne doit pas sortir des limites de la vérité. — 4. […] Les hommes les plus vaillants et les plus braves soldats sortent de la classe des laboureurs. — 7. […] Il peut sortir un grand homme d’une pauvre cabane. — 7. […] Je vois quelqu’un sortir de chez nous — 10. […] Au point du jour, les plus jeunes sortent pour aller à l’ouvrage, et reviennent chargées de butin.
Il lui fallait en outre le sentiment, l’amour du beau il lui fallait ce grand cœur d’où est sorti le mot du vieil Horace. » (V.