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120. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563

Nous le vîmes alors couché dans son étable, Sans plus songer à l’heure où se dressait la table, Seul, triste, loin des chiens, tout entier à son mal, Haïssant à la fois et l’homme et l’animal ; Par accès s’élançant, dans ses colères mornes, Contre les visiteurs qu’il frappait de ses cornes ; De tristesse et de crainte il emplit le manoir, Pauvre bête, et mourut ainsi de désespoir1 !

121. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37

De la conversation Ce qui fait que peu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun songe plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les autres disent, et que l’on n’écoute guère quand on a bien envie de parler.

122. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

pauvres petits oiseaux, Des ruses du chasseur songez à vous défendre : Vivre dans la contrainte, est le plus grand des maux. […] Possédé d’un ennui qu’il ne saurait dompter, Il craint d’être à soi-même, et songe à s’éviter. […] Elle songea, pour mon bonheur, Qu’Orphée 243 autrefois, par sa lyre, Et qu’Alcide 244, par sa valeur, La bravèrent dans son empire. […] Cette déesse consent que les belliqueux Romains qui en tirent leur origine, règnent paisiblement ailleurs ; que le Capitole298 subsiste dans toute sa splendeur ; que l’invincible Rome se fasse un jeu de pénétrer dans ces plages arides que le soleil embrase de tous ses feux, et dans ces climats glacés, séjour d’un éternel hiver, pourvu qu’ils ne songent point à rebâtir la ville de Priam299.

123. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Soit qu’il fût persuadé que l’on ne doit pas plus composer avec le faux goût qu’avec les mauvaises mœurs, soit que le ton dur et tranchant tînt essentiellement à son caractère ou à l’inexpérience de l’âge, il crut qu’il suffisait d’avoir raison, et ne songea qu’à le prouver, insensible d’ailleurs, ou complètement sourd aux clameurs qu’il ne pouvait manquer d’exciter autour de lui. […] On a vu avec peine quelques pages seulement renfermer l’analyse de tout Molière, et un demi-volume consacré à Beaumarchais ; deux volumes à l’analyse de quelques tragédies de Voltaire ; un gros volume, à l’examen de quelques opéras-comiques que personne n’a jamais songé à lire, etc.

124. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

…… Vous n’y songez donc plus ? […] Mais sur-tout songez que le temps presse, et que deux cœurs qui s’aiment, doivent s’entendre à demi-mot. […] Raimond Poisson, né avec une imagination gaie, paroît n’avoir songé qu’à divertir le spectateur, sans s’attacher trop scrupuleusement aux règles de la bonne comédie. […] Ulysse même le blâme de songer à son amour, dans un temps, où les Dieux irrités demandent du sang peut-être, et du plus précieux. […] Achille veut amener Iphigénie dans sa tente, où il la défendra contre toute l’armée Elle refuse de le suivre, et ne songe qu’à obéir à son père.

125. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »

Mais nous conviendrons aussi que ses admirateurs ont mis trop d’affectation à lui faire un mérite de prétendues beautés en ce genre, auxquelles il n’avait sûrement pas songé.

126. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97

Mais songez donc, ô Antoine, que vous donnez des préceptes pour soulever toutes les passions, bonnes ou mauvaises, jusqu’à l’envie, la plus avilissante, la plus hideuse de toutes.

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