Il suffira de dire qu’en France les romans prirent naissance entre le xe et le xiie siècle, dans la retraite et le silence des cloîtres.
Elle prépare en silence le germe de ses productions ; elle ébauche, par un acte unique, la forme primitive de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit.
Ton funeste silence est-il inexorable ?
Aucun des détails propres à éclaircir un événement ou une action mémorable ne doit être passé sous silence. […] Pour ne parler ici que des biographies très développées et qui forment des ouvrages considérables, nous ne pouvons du moins passer sous silence l’Histoire de l’empereur Théodose, composée par Fléchier pour l’instruction du grand Dauphin ; l’Histoire de Henri IV, par Péréfixe ; l’Histoire de Charles XII de Voltaire, chef-d’œuvre à la fois d’exactitude dans les détails et modèle de style historique.
On ne doit pas, dans un ouvrage didactique, passer sous silence les premiers principes, sous prétexte qu’ils sont connus.
Après ces avis généraux sur le style des lettres, on ne peut passer entièrement sous silence le cérémonial qui y est observé.
Pour réussir dans ce pieux dessein du roi, votre fondateur, attachez-vous à inspirer aux demoiselles la crainte et l’amour de Dieu, moins par de beaux discours que par le silence, le recueillement, la modestie et la pratique des vertus pénibles.