Elle n’agit pas seulement sur les manières, mais sur l’esprit et le cœur ; elle rend modérés et doux tous les sentiments, toutes les opinions et toutes les paroles.
C’est ici qu’il faut vous distinguer par la délicatesse du sentiment. […] Un jeune pâtre, doué de beaucoup d’intelligence, d’un sentiment naturel de poésie et d’une grande piété, gardait un soir son troupeau dans une grande plaine près d’un petit tertre ombragé de petits chênes — … Il était assis sur une pierre druidique, appelée dans le pays la Pierre de sang. […] et toi, Antigone, fille courageuse et magnanime implore de nouveau la clémence des dieux immortels ; et puissent mes derniers sentiments et mes dernières pensées, en se reposant sur toi, te rendre un objet sacré mais tu as encore un service à me rendre. […] c’est à eux maintenant que tu vas te consacrer, un seul sentiment aura donc rempli tes jours ! […] Attachez-vous, dans votre travail, à peindre les sentiments d’effroi et de terreur, par lesquels 1 orateur fait passer l’auditeur, jusqu’à la dernière apostrophe.
La nature, en effet, commence par nous donner le sentiment qui convient à chaque situation : elle nous porte à la joie, ou nous excite à la colère, ou bien elle nous courbe sous le poids du chagrin, et nous déchire le cœur ; ensuite, elle se sert de la parole, pour traduire les mouvements de notre âme. […] — Sur cette question, souvent débattue, voici quel est mon sentiment : sans l’inspiration féconde, l’étude est impuissante, et le génie ne peut rien sans l’étude ; mais ils ont besoin l’un de l’autre, et tous deux, étroitement unis, ils conspirent au même but.
Il est peu propre aux efforts d’une longue carrière ; je comprends ce sentiment de modestie ; mais il ajoute qu’il est poëte inconstant et rêveur ; Sans cesse en divers lieux errant à l’aventure, Des spectacles nouveaux que m’offre la nature Mes yeux sont égayés ; Et tantôt dans les bois, tantôt dans les prairies, Je promène toujours mes douces rêveries Loin des chemins frayés.
On retrouve le même sentiment dans ces beaux vers de Lucrèce, que M.
Il ne parle pas, il ne sent pas ; il répète des sentiments et des discours, se sert même si naturellement de l’esprit des autres, qu’il y est le premier trompé, et qu’il croit souvent dire son goût ou expliquer sa pensée, lorsqu’il n’est que l’écho de quelqu’un qu’il vient de quitter.
Le style coupé convient particulièrement aux narrations, aux sujets agréables, pour reproduire rapidement une suite d’événements, ou pour exprimer des sentiments vifs et précipités.